mercredi 29 décembre 2010

Le coeur régulier, Oilivier Adam

Présentation de l'éditeur :
" Vu de loin on ne voit rien ", disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là " si parfaite ". Le coeur en cavale, elle s'enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises. Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d'un certain Natsume. En revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, Sarah a l'espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c'est sa propre histoire qu'elle va redécouvrir, à ses risques et périls. Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l'impression, au paysage aussi bien intérieur qu'extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent.


En quelques mots :
Un roman bien mélancolique, qu'on prend le temps de lire. Olivier Adam écrit sur des thèmes qu'il a déjà abordé : la perte d'un proche, se remettre en question...
Ici, Sarah qui a perdu son frère Nathan. Ils étaient tout les deux très proches. Sarah revient par moment sur ces liens qui les unissaient, décrit leurs parents et le genre de relation qu'ils entretenaient. Malgré leurs forte ressemblance de caractères, leurs chemins à dévié au moment d'entrer dans la vie active. Sarah a une petite vie tranquille, bien rangée, classique. Quand à Nathan, était rêveur, avait dut mal à trouver sa place dans la société.
Lorsque Sarah apprend la mort de son frère bien aimé, elle a dut mal à se remettre. C'est comme si on l'avait amputé d'un membre. Elle cherche à savoir pourquoi.
Elle part au Japon - partie la plus intéressante pour moi lors de la lecture non pas à cause de l'exotisme du voyage mais vis à vis du personnage. En voulant remarcher sur les pas de Nathan, elle se remet en question, s'aperçoit qu'il y avait bien des choses qui n'allait pas dans sa petite vie tranquille...

mardi 28 décembre 2010

L'amour est à la lettre A, Paola Calvetti

Présentation de l'éditeur :
Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges. Le charme et l'originalité de sa boutique résident dans sa spécialité : les livres consacrés à l'amour. Emma, qui semble s'être résignée au célibat depuis son divorce, na pas son pareil pour dénicher l'ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre. C'est évidemment par l'intermédiaire d'un livre qu'Emma retrouvera Federico, son grand amour de jeunesse. Alors qu'ils ne se sont pas vus depuis trente ans, tout se passe comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Si ce n'est que Federico vit à présent à New York, où il est architecte, marié et père d'une adolescente. Malgré tout, Federico et Emma entament une relation épistolaire, après avoir ouvert chacun une boîte postale dont ils sont les seuls à connaître l'existence... Dans ce roman hors normes, Paola Calvetti rend un vibrant hommage au pouvoir des mots et de la littérature. A lire pour rêver, les yeux ouverts, à toutes les possibilités de l'amour.


Mon avis :
Malgré un petit démarrage un peu long, je fus tombée sous le charme de cette histoire qui se déroule à Milan, dans une petite librairie appelé Rêves&Sortilèges.

La narratrice, Emma, proche de la cinquantaine, nous en raconte l'histoire. Ce rêve/pari fou qu'elle a eu de vouloir tenir une librairie spécialisé en roman d'amour. Elle y raconte ses fidèles clients devenus amis, nous parle de Alice, sa jeune assistante qui veut faire développer le magasin avec la nouvelle technologie.
Faut savoir que Emma est un peu fâché avec l'informatique et préfère gérer sa boutique à l'ancienne.
Mais c'est aussi une histoire d'amour qui reprend son chemin après plus de 25 ans qu'ils ne se sont pas vu...et retrouvé d'une façon qui m'a paru original.
Là c'est Federico, architecte à New York. Amour de jeunesse d'Emma. Même s'il est marié, cela ne les empêche pas de s'échanger une correspondance "à l'ancienne".

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est l'écriture de l'auteur.
Puis je me suis attachée au personnage de Emma, sentimentaliste, rêveuse. Et durant une bonne partie de cette lecture, je n'ai pas arrêté de noter d'éventuel titres à lire : ce roman parlant d'amour de tout genre, parlant d'une librairie ayant ce thème, nous renvoie sur des références avec un petit mot dessus interprété par un de ces personnages.

Les cinquante dernières pages ont été un peu pénible à venir à bout.

Mon seul regret ? Lorsque j'ai du fermer le livre et dire au revoir à la librairie Rêves&Sortilèges dommage qu'une telle boutique n'existe pas.

dimanche 26 décembre 2010

Les visages, Jesse Kellerman

Présentation de l'éditeur :
Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers. Bien loin des polars calibrés habituels, Jesse Kellerman, styliste hors pair, nous offre ici un roman d'une indéniable qualité littéraire qui, doublée d'une intrigue machiavélique, place d'emblée le livre au niveau des plus grandes réussites du genre, tels Mystic River, de Dennis Lehane, ou L'Analyste, de John Katzenbach.


Moi : Je dois dire, qu'á mon avis, la quatrième de couverture est un peu trompeuse. Je ne sais pas dans quel genre je dois le classer car pour moi c'est loin d'être un policier, polar, thriller.
Certes nous avons Ethan Muller, marchand d'art, propriétaire de sa propre gallerie, en froid avec son père, et pas trop en touche avec le reste de sa famille. Le bras droit de son père le contacte vis à vis d'une découverte qu'il fait. Ethan n'en croit pas ses yeux et n'a jamais vu un tel travail. Le seul hic c'est comment exposer - même s'il n'y a plus de trace de l'artiste ce n'est pas grave. Les médias en parlent ce qu'il lui fait une bonne publicité. Mais cela éveille la curiosité d'un policer à la retraite qui pense reconnaitre certains portraits d'enfants assassinés une trentaine, quarantaine années plus tôt .
Malgré que Ethan cherche à se créer une carapace concernant son "nouveau" protégé, lui même commence par être curieux à savoir si l'artiste Victor avait quelques chose à voir avec ces meurtres ou non. Ethan commence à se détacher tout doucement du travail que lui demande sa galerie pour poursuivre ses recherches à trouver la trace de Victor Crack...


J'ai trouvé le rythme assez lent, cela traine sur certains sujets. Je n'ai pas été happé comme je l'aurais cru suite à la quatrième couverture. Heureusement que d'un certain coté il y a ces quelques interludes qui on comprendra rapidement aura un lien avec la famille de l'un des personnages...
Sauf peut-être que c'est moi qui n'est pas compris l'histoire en elle-même.

La première nuit, Marc Levy

Présentation de l'éditeur :
L'amour est l'ultime aventure, mais l'aventure n'est pas sans dangers...Il est une légende qui raconte que l'enfant ;dans le ventre de sa mère connait tout du mystère de la Création, de l'origine du monde jusqu'à la fin des temps. À sa naissance, un messager passe au-dessus de son berceau et pose un doigt sur ses lèvres pour que jamais il ne dévoile le secret qui lui fut confié, le secret de la vie. Ce doigt posé qui efface à jamais la mémoire de l'enfant laisse une marque. Cette marque, nous l'avons tous au-dessus de la lèvre supérieure, sauf moi. Le jour où je suis né, le messager a oublié de me rendre visite, et je me souviens de tout... Des hauts plateaux éthiopiens aux étendues glacées du nord de l'Oural, Marc Levy conclut avec ce nouveau roman la fantastique épopée commencée avec Le Premier Jour.

Rapidement :
Lu aussitôt après fini le livre d'avant : Le premier jour. A La fin de ce dernier, j'en croyais pas ce que venait juste de lire mes yeux, heureusement que j'avais été avertie que je voudrait lire dès aussitôt le nouvel opus.
Le démarrage a été très long, autant j'avais été enthousiaste par le premier volet, autant celui-ci commença à me déplaire...Mais j'étais curieuse de voir où mèneraient leurs recherches.

Nous retrouvons la même atmosphère que le précèdent à un ou deux détails près, de nouvelles aventures.
Comme mon but est de pas spolier votre lecture je dirais que celui-ci m'a déçu, sans parler de la fin que j'ai trouvé un peu tordu.
Après chacun à son avis.

Le premier jour, Marc Levy

Présentation de l'éditeur :
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.

Mon mot à moi :
C'est une collègue de travail qui m'avait demandé si je l'avais lu et si je souhaité le lire. Je lui ai dit pourquoi pas...après Marc Levy ca se lit assez facilement, pas besoins de grosse concentration.
La quatrième de couverture laisse un peu à désirer mais résume assez bien le livre :Keira, elle est une jeune archéologue ambitieuse qui se trouve en Afrique. Certaines conditions feront qu'elle rentre en France. Adrian, il est astrophysicien, et se trouve en Amérique du Sud mais lui aussi dut à certaines condition, rentre dans son pays...
Nos deux protagonistes ont une double nationalités, et tout les deux ne vivent que pour leurs métiers qui est aussi leurs passions.
Leurs chemins se sont croisés une fois bien des années avant, et ils se recroiseront lorsque tous les deux ils chercheront une certaine façon à se faire financier leur projet. Commenceront leurs aventures alors autour de mystérieux objet qu'on lui a offert à Keira, ils cherchent à avoir des réponses mais ils ne sont pas les seuls à être curieux à ce sujet.

Je dois dire que ce Marc Lévy m'a changé de ce que je lui connaissais... Bien sur j'y ai retrouvé son écriture mais ici, avec Keira et Adrian, l'auteur nous fait voyager, avec des sortes de complots, une sorte de société mondiale secrète qui tire les ficelles concernant les deux jeunes gens. Je ne peux pas dire que se soit son meilleur mais j'ai été surprise en bien. Avec toutes ces questions, ces gens qui restent à l'ombre tout en surveillant les progrès de recherches que Keira et Adrian font...
De plus, pour moi le lire est comme une sorte de récréation. Mais ceci dit, je dirais que c'est plutôt à emprunter.

Pour lire les premières pages, c'est ici !

dimanche 12 décembre 2010

La couleur des sentiments, Kathryn Stockett

Présentation de l'éditeur :
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la tolèreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

Moi :
Quand j'ai commencé à le lire, ce qui m'a surprise, surement du fait que je n'avais pas bien réalisé où se déroulait l'histoire, était le comportement de ces femmes mères de familles envers leur servantes qui sont noires. Mais surtout l'histoire se déroule dans les années 60, l'esclavage a été abolie depuis pas mal d'années et les personnes de couleurs sont pourtant presque traité comme.

L'histoire est partagé par trois voix : Abileen qui ouvre le roman, qui s'est occupée de 17 enfants blancs ; de Minny, sa meilleure amie qui ne peut s'empêcher de dire le fond de sa pensée et qui lui vaut renvoie sur renvoie, et la dernière qui est une jeune femme blanche Skeeter qui souhaite être écrivain.
Entre Skeeter et les deux autres femmes noirs rien de les rapprochent. Miss Skeeter est plus sensible à leurs conditions. En attendant d'écrire un livre, elle est apprentie journaliste et à besoin de l'aide de Abileen.
Lorsqu'elle propose une idée pour un livre près d'une éditrice, Skeeter cherche à convaincre ses personnes de l'aider, à leur faire comprendre c'est une chance pour eux, ou du moins pour elles car cela concernent les bonnes.
Alors commence à naitre un beau projet, une belle relation entre certaines personnes malgré leurs différence de couleurs de peaux. Chacune prenant la parole, elles nous racontent leurs craintes, les représailles que subissent leurs catégorie de personnes. L'idée de Miss Skeeter leur fait peur, et hésitent à se confier... Quand à Miss Skeeter, quand à elle, elle supportera de moins en moins les jérémiades des amies sur les noires, sur ces bonnes femmes qui les aident plus que tout à la cuisine, ménage, et enfants. Elle même doit faire attention à bien cacher son projet d'écriture car qui sait ce qui pourrait lui advenir.
Bien sur, à coté, il y a les problèmes personnels que ces personnages racontrent...

L'auteure à dut faire de longues recherches pour écrire sur un sujet aussi sensible, il n' y pas un côté les gentilles et de l'autre les méchantes. Quand on lit la voix de l'une des trois personnages, on ressent leurs sentiments. Chacune à leurs caractères, il y a des moments où j'ai souris car heureusement il y a des traces d'humour. Surtout lorsqu'on sait ce que Minny a fait d'horrible à la fille de ancienne employée et qu'elle ne veut surtout pas en parler.
Pour moi c'est un roman à lire.

dimanche 21 novembre 2010

Mini Shopaholic, Sophie Kinsella

Présentation de l'éditeur :
Becky Brandon (née Bloomwood) pense la maternité serait un jeu d'enfant et que d'avoir une fille était un rêve devenu réalité - une amie shopping pour la vie!
Mais il est plus difficile qu'elle ne le pensait - deux ans Minnie a une approche très différente du shopping. Elle peut faire des ravages partout dans le monde de Harrods à Harvey Nicks et même à son propre baptême. Elle hèle les taxis au hasard, son mot favori est «moi», et elle a même commencé des offres d'enchères pour les sacs de créateurs sur ebay. En plus de tout le reste, il y a une grande crise financière. Les gens sont obligés de faire attention à leurs dépenses - y compris tous les clients de Becky et leurs achats personnels - et elle et Luke vivent encore avec les parents de Becky. Pour encourager tout le monde soit, Becky décide d'organiser une fête d'anniversaire surprise - sur un budget - mais les choses peuvent devenir très complexes. Qui finira sur le pas de méchant, qui recevra une étoile d'or et désirs secrets Becky devenu réalité?



Mon mot à moi rapidement :
Honnêtement, j'ai été heureuse de retrouver le personnage de Becky et compagnie. Avec le nouveau caractère qu'est Minnie, la fille de Becky et Luke, on se dit que ca va être un roman marrant...

Je ne cherche pas à spolier la lecture aux autres ( le livre n'étant pas encore traduit en français) mais je dirais juste que jusqu'à la première partie ca allait, même si nous sommes loin la Becky qu'on connaissait dans les romans précédents, à mon avis.
Mais voilà que dans l'autre moitié, à deux-trois reprises certains passages m'ont pris la tête tellement j'avais l'impression que cela tournait autour du même sujet et ca n'avançait pas.

J'ai été surtout contente de l'avoir emprunté et s'il y a un prochain dans la série shopaholic, je ne pense pas que je le lirais.
Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé lors de cette lecture mais déçu par la tournure qu'à pris le personnage de Becky et qui est pour moi loin de celle que j'ai apprécié ses aventures avec sa CB.
Après chacun a son avis.

dimanche 14 novembre 2010

Une brève histoire de tracteur en Ukraine, Marina Lewycka

Présentation de l'éditeur :
Quand leur père, veuf depuis peu, leur annonce qu'il compte se remarier avec une jeune Ukrainienne de cinquante ans sa cadette, ses filles oublient vite leur rivalité pour voler à son secours. L'intruse a, en sus, des ogives nucléaires en guise de poitrine et un penchant effréné pour le luxe à l'occidentale ! Tandis que le vieil homme poursuit son grand œuvre - l'a histoire du tracteur " -, une bataille épique commence...

Moi :
Rien que lire la quatrième couverture on se doute bien de ce qu'il peut se passer, tellement c'est cliché. Malgré que le titre ne m'a pas du tout interpelé, c'est surtout d'en avoir lu par-ci, par là des commentaires qui me l'on fait lire et je ne le regrette pas !
Dire qu'il y a une intrigue serait faux. Mais l'histoire de ce veuf octogénaire Ukrainien vivant en Angleterre et qui fait savoir à la cadette qu'il va se marier avec une Ukrainienne dans sa trentaine...Je vous laisse deviner la réaction de celle-ci ! Surtout lorsqu'elle cherche à raisonner son père, puis par la suite cherche à racontrer sa nouvelle "mère". Pas moyen, elle doit lier ses forces avec ceux de sa sœur ainée avec qui elle ne se parlent plus depuis deux ans.
Les deux sœurs, dont une dizaine d'années les séparent, Nadezhda ( la narratrice) et Vera vont se lier sous ce qu'il peut paraitre une forme de conspiration pour interdire ce mariage...
Et chercher à comprendre comment leur idiot de père a put se mettre dans une telle situation !

L'humour est au rendez-vous, et comme je l'ai écrit dès le début même s'il y a plein de cliché c'est pas grave, la lecture est agréable, et j'ai passé un bon moment. Certains ont trouvé le passé de la famille resurgissant de trop... Car la plus jeune des sœurs n'a pas connu la guerre, la faim et camps et se posent des questions pour la peine sur le mariage de ces parents. Donc elle pose des questions à Vera qui lui répète qu'il n' y a rien de bon à remuer le passé. Peut-être qu'à certains moment c'est vrai que c'est un peu pénible mais pas autant, pour moi, que l'écriture du père sur son livre et les tracteurs !

En tout cas, c'est une auteure que je suis heureuse d'avoir découverte et que relirais pour sur !

dimanche 7 novembre 2010

Lexi Smart a la mémoire qui flanche, Sophie Kinsella

Présentation de l'éditeur :
Après avoir conquis le monde avec les aventures déjantées de Becky, l'accro du shopping, Sophie Kinsella nous revient avec une nouvelle héroïne, tout aussi inoubliable. Lexi Smart est une fille plutôt normale : vingt-cinq ans, un boulot assez assommant, les dents pas très alignées, le cheveu désespérément terne, quelques kilos en trop, un appart minuscule, un fiancé un peu nul et très fauché et trois super copines avec qui elle fait la fête le vendredi soir. Un beau matin, Lexi se réveille dans une chambre d'hôpital avec un sourire parfait, une cascade de boucles blondes, une silhouette de sirène, un beau gosse de mari richissime... et une amnésie partielle due à un accident de voiture : trois ans de sa vie viennent de s'effacer, Lexi ne se souvient de rien. Qui est cette snobinarde qui prétend être sa meilleure amie ? Depuis quand Lexi vit-elle dans un loft luxueux ? Qu'a-t-elle fait à ses collègues pour qu'ils la surnomment le Cobra ? Et qui est ce mystérieux architecte qui la harcèle de messages ? Pour comprendre comment elle est passée de fille toute simple à garce carriériste, Lexi va devoir fouiller cette parenthèse de trois ans. Et ce qu'elle va y découvrir pourrait bien lui donner quelques leçons pour l'avenir...


Rapidement :
Suite à une chute dans une rue où elle s'est cogné la tête, Lexi se réveille le lendemain matin trois ans plus tard... avec un boulot qui demande beaucoup de responsabilité, un mari en à faire des jalouses, etc.
Cauchemar ou réalité pour Lexi ? Car elle a bien dut mal à croire qu'elle ait oublié trois ans de sa vie surtout lorsqu'elle voit comment elle a réussi professionnellement ainsi que coté cœur.

Ce roman m'a fait aussitôt pensé à
"la vie d'une autre" de F. Deghelt où l'héroïne se réveille un matin après de nombreuses années passé en une seule nuit, débouselé elle cherche à savoir qui elle et ce qui c'est passé durant cette grande période de sa vie.
Ici, Sophie Kinsella en joue avec l'humour : Lexi cherchera à se souvenir mais pas aussi facilement qu'elle le souhaite. On la suit dans ses périples pour retrouver ses souvenirs perdus, réapprendre sa vie en couple mais au fur et à mesure que j'ai avancé dans l'histoire, je me suis demandé tout comme elle où était passé la vieille Lexi avec ses mauvaises habitudes...puis est-elle si heureuse qu'elle le pense dans cette nouvelle vie ? Les réponses à nos questions viendront vers la fin...


Il y a quelques clichés types mais j'ai fermé les yeux dessus car j'ai passé un agréable moment avec ce roman.

jeudi 14 octobre 2010

Le rocher de Montmartre, Joanne Harris

Présentation de l'éditeur :
D'un simple claquement de doigts, Zozie de l'Alba sait exactement qui ment, qui a peur, qui trompe sa femme et qui a des soucis d'argent. A peine entrée au Rocher de Montmartre, cette chocolaterie étrangement fascinante malgré son aspect fané, elle flaire le mensonge. Annie, la fille de la propriétaire, ne laisse-t-elle pas derrière elle une vague traînée bleutée, comme des ailes de papillons ?

Mon mot à moi :
Quel plaisir de retrouver les personnages du livre " Chocolat" : Vianne, Anouk, Roux. Mais bien sur il y a aussi des nouveaux comme Thierry, Rosette et Zozie.

Ici, l'histoire ne se place plus dans un petit village anonyme mais quatre ans après dans la grande ville : Paris, et tout comme le laisse savoir le titre à Montmartre.

Vianne n'est plus celle qu'elle était depuis alors, elle a changé son prénom et nom, et fait de même pour Anouk qui devient Annie. Elle qui portait des vêtements colorés ne le fait plus. Elle adopte son style de vie par rapport aux habitants de sa ville, pour se fondre dans l'anonymat du quotidien, pour ne pas se faire remarquer. Elle a mis de côté la magie, et la fabrication des chocolats même si elle travaille dans une chocolaterie. La famille s'est agrandie avec l'arrivée de Rosette, une petite soeur pour Annie. Rosette a quatre ans mais elle est bien différente des enfants de son age.
Entre en scène alors une jeune femme sans coeur qui s'attribue des identités comme elle change de chaussures. Elle se présentera sous le nom de Zozie. Elle et Yanne ont un point commun : la magie. Si l'une a peur de l'utiliser et préfère essayer de vivre une vie normale, l'autre aime en jouer.

Puis il y a Annie entre les deux. Annie contente de pouvoir aller à l'école mais qui a dut mal à se faire des amis car elle est différente des autres. Puis elle ne comprend pas sa mère : celle-ci a changé et à ces yeux ce n'est pas la mère avec qui elle aimait partager... Et il y a Thierry avec qui sa mère est proche et ne comprend pas pourquoi elle a oublié Roux.
Lorsque Zozie entre dans leur vie, il y a un brin de fraicheur. Zozie cherche à s'approcher de Annie, à gagner sa confiance car elle a bien des projets en tête mais lesquelles exactement ?

Ce fut un plaisir de relire l'auteur, et surtout de retrouver ces personnages. Une fois de plus, l'auteure a su donner vie à ses personnages ( principaux comme secondaire) grâce à ces descriptions.
Le roman se partage entre trois voix, chaque chapitre ayant un des trois sympole suivant pour les représenter : le jaguar pour Zozie, la lune montante pour Annie, le soleil noir pour Yanne .

J'ai passé un excellent moment avec ce roman remplie de magie et pourtant d'un certain coté proche de la vie actuelle ( par ex : Annie avec ses problèmes de pré-ado, Yanne qui se cherche : que veut-elle vraiment dans sa situation ? Entre Thierry qui est prêt à lui offrir une vie stable, ordinaire et Roux qu'elle ne peut éviter ses sentiments).
De plus pour ceux et celles qui ont lu ses romans, il y a un petit clin d'oeil à certains personnages du roman
Les cinq quartiers de l'orange.

dimanche 10 octobre 2010

Le pavillon des pivoines, Lisa See

Présentation de l'éditeur :
Pour la jeune Pivoine, recluse dans les appartements des femmes et promise à un mari qu'elle n'a jamais rencontré, la vie est monotone. Aussi, lorsque dans les jardins de la famille Chen, parmi les senteurs de gingembre, de thé vert et de jasmin, une troupe de théâtre vient jouer son opéra favori, Pivoine supplie ses parents de la laisser assister au spectacle. Sa mère, réticente par souci des convenances, est rassurée par son époux : les femmes regarderont l'opéra derrière un paravent. Mais durant la représentation, la jeune fille s'éprend d'un homme élégant aux cheveux de jais. Commence alors l'inoubliable récit du destin de Pivoine et de ses amours contrariées. Le nouveau roman de Lisa See nous plonge, dans la Chine du XVIIe siècle, après la chute de la dynastie Ming et la prise du pouvoir par les Mandchous. C'est à un long voyage dans les affres de la passion - et ses conséquences jusque dans l'au-delà - que nous convie Le Pavillon des Pivoines : un roman d'amour fou, imprégné du mystère des traditions chinoises.


Mon mot à moi :
J'avais adoré son roman "Fleur de Neige" et souhaitais en lire un autre de l'auteur sachant que je ne retrouverais pas forcément le même thème en ce qui concerne les traditions chinoises datant.
Ce fut un long démarrage : Le pavillon des pivoines est un opéra que beaucoup de jeunes filles en font une passion, si ce n'est une obsession.
Pivoine a de la chance que son père pour son anniversaire fasse jouer une troupe son opéra favori qui se déroule en trois soirées. Lors d'une de ses soirée, elle fera une certaine racontre et ne pourra penser à autre chose qu'à l'histoire du pavillon des pivoines.

Là où cela m'est devenu plus intéressant ce fut lorsque le fantôme ( esprit) de Pivoine accède palier par palier à l'au-delà.
L'auteur décrit les croyances chinoises de cette époque qui suit les funérailles et selon la façon dont la personne est décédée. Pour Pivoine ce sera un long voyage car certaines règles n'ont pas été respecté et elle devra trouver une façon d'avoir accès à son repos éternelle.
Malheureusement, elle aura toujours en tête les amants du Pavillon des pivoines et se comparera à eux...


Une fois de plus l'auteure a écrit un roman fort intéressant, très documenté en ce qui concerne les croyances de la culture chinoise, et sans oublier une fois de plus sur les conditions des femmes - plus particulièrement des jeunes filles ici - dans la Chine du XVII ème siècle.

dimanche 3 octobre 2010

Nekotopia, Asuka Fujimori

Présentation de l'éditeur :
Maman n'arrête pas de me crier après. Papa me regarde en poussant des soupirs désespérés. Le docteur barbu me reçoit dans son cabinet toutes les semaines et s'arrache les cheveux par poignées entières. Le Maire de la cité a plein d'idées étranges - il veut faire de moi son héritière -, on dit qu'il est malade et qu'il va mourir. Les membres du Conseil, puissants et influents, affirment que ma petite personne est incontournable : ils attendent de moi je ne sais quel miracle.
Quantité de gens se prosternent à mes pieds et me couvrent de cadeaux. Partout on espère un geste de ma part, ce geste simple qui pourrait sauver le Pouvoir, sans lequel la cité s'effondrerait.
Moi, je voudrais tant qu'on me laisse jouer tranquillement et qu'on arrête de m'embêter avec ces histoires ! Asuka n'a pas encore dix ans, et rien dans cette cité ne l'intéresse vraiment. Rien, excepté les rubans, les jolie robes, écraser des pierres sur le nez des garçons... et surtout trucider les chats.

Moi :
Quand j'ai lu la quatrième couverture, j'ai hésité à le lire... du fait que l'histoire tourne autour d'une fillette de 10 ans. japonaise, Asuka qui adore passer son temps à tuer des chats ! Supporterais-je de lire les descriptions que Asuka fait subir à ces victimes ?
Donc voilà que je me lance à la lecture de ce roman qui démarre par l' incompréhension d*asuka vis à vis de ses parents. Sa mère lui crie dessus, Asuka pense qu'elle doit être fier d'elle et de ses actions sur ses victimes.
Puis en parallèles, il y a l'histoire autour du Maitre (pensez à mettre la majuscule !) qui fera joindre son histoire à celle d'Asuka d'une certaine facon.

J'avais lu le deuxième roman de cette auteure particulière: japonaise, elle écrit ses romans en français !
Dans ce roman Asuka est un personnage tyrannique, noir...Elle pense bien faire alors que tout le monde ne supporte pas ses actions.
Je le déconseille aux amoureux de chats ( comme moi) certaines descriptions sont horrible même si j'ai apprécié le roman.

Boomerang, Tatiana de Rosnay

Présentation de l'éditeur :
Sa soeur était sur le point de lui révéler un secret... et c’est l’accident. Elle est grièvement blessée. Seul, l’angoisse au ventre, alors qu’il attend qu’elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de son existence : sa femme l’a quitté, ses ados lui échappent, son métier l’ennuie et son vieux père le tyrannise. Comment en est-il arrivé là ? Et surtout, quelle terrible confidence sa cadette s’apprêtait-elle à lui faire ? Entre suspense, comédie et émotion, Boomerang brosse le portrait d’un homme bouleversant, qui nous fait rire et nous serre le coeur. Déjà traduit en plusieurs langues, ce roman connaît le même succès international que
Elle s’appelait Sarah.

Moi :
J'avais longuement hésité à le lire. Je connaissais seulement le Silence des murs de cette auteure, et suite à cette lecture qui m'avait laissé perplexe,pas prête de lire un autre d'elle.
Malgré les avis assez partagé sur la blogosphère de celui-ci, et lorsqu'on m'a laissé savoir que je pouvais l'emprunter, j'ai bien voulu lui donner une chance.


J'ai trouvé une écriture agréable et que j'ai beaucoup plus apprécié que le l'autre.

L'intrigue, ce que Mélanie allait révéler à son frère juste avant l'incident, fait que j'ai voulu en savoir plus.

Antoine, homme dans sa quarantaine, peu sûr de lui, secoué par cet accident, revient sur les moments forts et désastreux de sa vie : son divorce qu'il a dut mal à se remettre, ses enfants ados qui ne sait pas comment gérer, mais il y aussi le passé familial. Quand ils parlent de leur défunte mère c'est par son prénom, la blessure de la perte est toujours là malgré les nombreuses années. Antoine revient aussi sur le genre de relation qu'il a eu et a toujours avec son père. Entretemps, à l'hôpital il fera une certaine racontre qui lui fera du bien, qu'il lui permettra de faire face à certaines situations, qui lui fera reprendre du poil à la bête.

Un roman qui se lit très facilement qui est d'actualité par ses sujets : le deuil, la maladie, l'amour, et les secrets de famille qui font toujours une bonne intrigue.

dimanche 26 septembre 2010

Prodigieuses crétures, Tracy Chevalier

Présentation de l'éditeur :
"La foudre m'a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai" Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces "prodigieuses créatures" dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes, qui la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elizabeth Philpot une alliée inattendue. Celte vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme. Avec une finesse qui rappelle fane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l'histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.

Moi :
Troisième roman que je lis de cette auteure et je dois dire qu'une fois de plus j'ai été happé par son écriture mais aussi par l'histoire. Une fois commencé, j'avais à regret à chaque fois qu'il le fallait de fermer le livre le temps de le retrouver plus tard.
L'histoire est à deux voix : celle de Mary Anning, fille de pauvres ( la présentation de l'éditeur la décrit sous forme de fille issue d'un milieu modeste mais lorsqu'on vit au XIXe siècle, et qu'on doit travailler par tout les temps, même malade pour avoir de quoi manger ou se chauffer...) et de Elizabeth Philpot vieille fille de milieu modeste.
Leurs chemins se croiseront lorsque Elizabeth viendra vivre à Lyme Regis avec ses soeurs. Se recherchant une activités, elle découvre sur la plage des petits fossiles et s'en passionne aussi tôt. Passion qu'elle partagera avec Mary Anning et dont elle se liera d'amitié avec elle alors qu'elles ne viennent pas du même milieu. Pourtant Elizabeth prendra toujours place aux côtés de Mary pour la défendre aussi bien que se soit dans son milieu à elle, aussi bien que soit auprès des hommes.
Ce n'est pas seulement une histoire d'amitié que nous raconte ici Tracy Chevalier, c'est aussi une histoire vrai concernant tout les noms que nous lisons lors de cette lecture. L'auteure nous fait rappeler les conditions des femmes à cette époque qui se heurtent sans cesse aux barrières du genre : par exemple lorsque Elizabeth fait don d'un de ses spécimens à un musée, son nom de famille sera écrit mais pas son statut en tant que femme. Pour avoir accès à certaines sociétés, les femmes sont interdites...
Un roman que j'ai beaucoup aimé, qui m'a fait voyagé dans le temps, subjugué et lorsque j'ai tourné la dernière page j'aurais aimé que ca continue encore un peu. Surtout la grande surprise lorsque T. Chevalier nous laisse savoir que Mary, Elizabeth et tout les autres ont existé, que ceux sont des femmes qui ont trouvé les fossiles les plus imaginables...

Citation :
Nous étions à peine installées à Morley Cottage qu'il devint évident que les fossiles allaient devenir ma passion. Je devais en effet m'en trouver une : j'avais vingt-cinq ans, peu de chances de me marier un jour, et besoin d'un passe-temps pour occuper mes journées. Il est parfois extrêmement assommant d'être une dame.

samedi 18 septembre 2010

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee

Présentation de l'éditeur :
Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.


Rapidement :

Un véritable coup de coeur pour ce roman que je recommande absolument à lire.
La narratrice est Jean Louise Finch, dit Scout. Elle n'a que 9 ans lors des faits mais elle nous raconte comment était sa vie avant, pendant et après le procès dont son père défend une personne de couleur pour un viol sur une blanche.
Son frère et elle vivent avec leur père Atticus, une cinquantaine d'années. C'est leur Cal, servante si on ne peut dire gouvernante, qui gère la maison et l'éducation des enfants comme si c'était les siens.
Je dois reconnaitre que le démarrage a été un long car je me demandais quand viendrais le moment où on allait enfin venir au centre de l'histoire car je ne m'attendais pas qu'il fallait attendre autant pour y en arriver ( après 80 pages). Mais si Scout tient à nous raconter sa vie avant cette affaire, c'est aussi pour nous faire comprendre comment son frère et elle ont été élevé, puis de parler de certains caractères de certains membres de la famille.
Il faut savoir que l'histoire prend place en Amérique, dans les années 30, au moment de la crise. Les différences de milieux, et de cultures ( d'un côté ceux des gens de couleurs, de l'autre les "blancs") se font ressentir lors de la narration. Mais au moment d'arriver à l'affaire que Atticus défend voilà que Scout va entendre pour la première fois des expressions qu'elle n'a jamais entendu et celui-ci leur demandera d'être encore plus fort que d'habitude, essayera avec ses mots d'expliquer certaines situations...
Une belle façon de découvrir à travers les yeux de cette fillette la tolérance...

Je ne sais comment parler de ce roman qui est juste, qui m'a énormément touché sans en dévoiler un bout d'histoire... Si vous ne l'avez pas lu, lisez le !

Série Z, J.M Erre

Présentation de l'éditeur :
Félix Zac vit aux crochets de Sophie - qui a de nombreuses qualités, dont la plus remarquable est de supporter Félix. Elle a seulement des doutes, parfois, sur la santé mentale de son ami, qui a tendance à mélanger fiction et réalité. Cinéphile, Félix écrit des scénarios qu'il n'achève jamais. Jusqu'au jour où, mystérieusement inspiré, il met un point final à L'Hospice de l'Angoisse. L'intrigue se passe à la Niche Saint-Luc, joyeuse maison de retraite où de vieux acteurs terminent leur existence. Dans cet établissement au-dessus de tout soupçon, un cadavre va semer le trouble. D'autant plus qu'il est le premier d'une longue série... Félix est sûr du succès : un certain Boudini, producteur à Rungis, s'intéresse à son chef-d'oeuvre ! Les ennuis commencent quand la fiction rattrape la réalité, et que de vrais cadavres se ramassent à la pelle... Où est le vrai ? Où est le faux ?! Hommage plein de rebondissements au cinéma de " série Z ", regard décalé sur le grand âge, humour et légèreté : voici le nouveau roman de J. M. Erre, l'auteur de Prenez soin du chien.


Moi :
J'avais lu ces deux romans précédents. J'avais adoré "Prenez soin du chien" histoire de deux voisins habitant dans deux immeuble se faisant face, qui se surveillent (s'espionnent) et se détestent ! Mais les apparences sont trompeuses...

"Made in China" on suit les mésavantures d'un jeune Africain adopté en Chine (!) qui part à la recherche de ses racines. J'avais moins apprécié.
Alors quand j'ai su que l'auteur avait sortit un nouveau roman, j'ai hésité après ma petite déception de Made in China....
Ayant réussi à le trouver d' occasion, je l'ai lu.
Et dès les premières pages j'ai su que je n'allais pas le regretter.
Le personnage Félix est un homme pas mûr, même ses proches lui font remarquer qu'il serait temps qu'il grandisse, qu'il prenne ses responsabilités. Félix est un grand cinéphile tout particulièrement des films de série z.
Lors de la lecture, on pourra lire une sorte de mémo concernant, ou plutôt, lui faisant rappeler quels sont ses missions, qui est qui, et comment il doit gérer la situation dans certains cas.
Puis, il y a aussi ces extraits concernant un scénario qui se passe dans une maison de retraite où les acteurs de films série z se reposent, et disparaissent un par un...
Félix est heureux comme tout puisqu'il va présenter son scénario à, ce qu'il pense être, un vrai producteur.

Mais voilà que pour Félix ce qu'il pense être un rêve devenir réalité tourne au cauchemard le jour où il apprend que la maison de retraite et ses pensionnaire existent bien...

J.M Erre nous entraine une fois de plus pour une histoire loufoque, comique. Et une fois de plus, lorsqu'on pense savoir comment ca se termine à la fin, rien n'est le cas. C'est ces points là qu'ils ont fait que j'ai apprécié ce roman qui se dévore petit à petit.
Puis j'ai aussi apprécier les personnages de ce roman comme Félix, la trentaine, pas sûr de lui, papa d'une petite d'un an qu'il n'est même pas capable de prendre des responsabilités. Sans oublier les personnes âgées car pour certaines d'entre elles, l'amour existent toujours, pour d'autre vieillir est une chose dure mais encore plus dur lorsqu'on est acteur et qu'on sait qu'on va être oublié.

dimanche 5 septembre 2010

Oups

Toujours pas mis à jour mes retards qui s accumulent ! La rentrée s est faite pour moi il y a deux semaines, mais je dois entre temps préparer aussi le déménagement (le 15 septembre) donc oui je suis un peu absente de la blog-o-sphère même mon niveau de lecture a ralenti :s Mais je les note comme d habitude dans mes cahiers pour pouvoir les retranscrire ici ;-)

La séance, John Harwood

Présentation de l éditeur :
Angleterre, fin de l'ère victorienne. Constance Langton reçoit la visite d'un avocat, John Montague. Celui-ci lui annonce qu'elle vient d'hériter d'un manoir de famille dans le Suffolk, Wraxford Hall, et lui conseille de vendre la propriété sans perdre une seconde. Wraxford Hall jouit en effet d'une sinistre réputation : ses précédents propriétaires y sont morts dans d'étranges circonstances et une jeune femme, Eleanor Unwin, y a mystérieusement disparu avec sa fille. Quels terribles secrets renferme Wraxford Hall ? Au fil du journal intime d'Eleanor et des recherches de Constance, deux femmes dont le désir d'indépendance dénote en pleine époque victorienne, se lèvent peu à peu les mystères qui entourent l'étrange demeure. Pièges machiavéliques et coups de théâtre en cascade, terreurs intimes, étranges obsessions et secrètes inconvenances, tout est réuni pour faire de cet hommage très moderne au roman gothique et victorien un chef-d'oeuvre du genre.

Moi :
Lecture partagé entre plusieurs protagonistes. On commence avec Constantine qui nous explique quel genre d enfance elle a eu, le malheur qui est tombé sur la famille avec le décès de sa petite soeur et dont sa mère ne s en remet pas. Elle s approche de certaines personnes qui se disent médium...
Puis Constantine apprend qu elle hérite d un manoir dont elle n avait jamais entendu parler de ces membres de la famille.
Le notaire lui fait parvenir par la poste divers documents concernant ce lieu qui semblerait être hanté mais surtout qui couvre un mystère, une tragédie : entre personnes décédés et disparitions, il y a de quoi se poser des questions. C est ce qu il se passera avec Constantine.
Elle partagera ses trois documents - raconté par d autres protagonistes - l histoire autour de ce manoir.

L auteur nous tient bien avec ce manoir entouré plain d histoire, avec l enquête de Constantine qui cherche à rétablir la vérité car certains fait lui paraissent un peu saugrenues. J ai passé un bon moment en sa compagnie à essayer d éclaircir certains points....

dimanche 15 août 2010

Linger (frisson, tome 2) , Maggie Stiefvater

Quatrième de couverture :
Dans frisson, Grace et Sam se trouve l'un et l'autre.
Or, dans Linger, ils doivent se battre pour être ensemble. Pour Grace, cela signifie défier ses parents et de garder des secrets dangereux. Pour Sam,cela signifie de surpasser son passé loup-garou ... et trouver un moyen de survivre à l'avenir. Mais au moment où ils parviennent à trouver le bonheur, Grace se retrouve dans un état qu'elle n'aurait jamais pu s'attendre ...


Moi :
Cela faisait des mois que j'attendais de lire la suite de Frisson. Durant cette lecture, nous retrouvons Grace et Sam bien sur, mais dans ce volume-ci, il y a aussi deux nouvelles voix en plus : Isabel et Cole.
Pas facile de parler d'un second volume sans trop dévoiler la trame...
En gros, pour ceux qui ont lu Frisson et se souviennent que vers la fin Beck avait ramené trois nouvelles personnes qui allaient faire partir du pack.
Dedans, il y a Cole, nouveau personnage, ici, dans Linger. Au fur et à mesure nous saurons qui il est et pourquoi il tient absolument à être un loup.

Isabel fait toujours le deuil de son frère et elle racontrera Cole qu'elle ne comprendra pas.

Quand à Sam, il aura d'abord une impression de déjà-vu concernant Cole, et se demandera pourquoi Beck a choisi Cole. Pourquoi ce dernier tient absolument être sous sa forme animal ?

Je dois dire que j'avais peur qu'il ait des longueurs, des routines entre Sam et Grace mais ce ne fut guère la cas. Le démarrage un peu long, le temps qu'arrive certaines situations pour être prise dans l'histoire.
La santé de Grace se fragilisera. Ce qui inquiètera son entourage, plus particulièrement Sam et Isabel. Ils se posent des questions, même Grace s'inquiète : qu'est-ce qui ne va pas avec elle ? Et pour arranger le tout, ses parents quasi inexistant se mêlent de sa relation avec Sam suite à une certaine circonstance.

Ici, l'auteur aborde certains sujet comme le conflit parent / ado (lors de la crise d'ado, la sexualité, drogue, etc), le deuil, la recherche de soi-même. Des sujets qui touchent les ados/ jeunes adultes. " La vie est cruelle".
Ce que j'ai apprécié ceci-dit, c'était les deux nouvelles voix qu'étaient Isabel et Cole. Chacun amenant leur opinion sur l'histoire si ce n'est un peu plus vivant par rapport à leurs caractères très différents de Sam et Grace. Et aussi chacun a un sujet derrière leurs personnages.

Puis l'histoire n'est pas seulement dans le sens Grace-Sam, Isabel-Cole, ils se croisent entre eux. On a leur point vue selon la situation.
Puis au fur et à mesure que l'histoire avance avec ses tensions, je me suis posée des questions sur ce que pourrait arriver aux quatre protagonistes.
Par contre la fin laisse sur faim, comme d'habitude dans ce genre de roman où il y a des suite :s

Et maintenant, je dois patienter, attendre une longue année avant de lire le dernier volet : Forever.

vendredi 13 août 2010

La chat dans le cerceuil, Mariko Koike


Sur la couverture, il est écrit que c'est un roman policier. Pour moi il n'y arien à voir d'un policer mais plutôt un suspense-psychologique.
Tout se déroule dans les années 50 -60, la narratrice, Hariu, nous raconte cette histoire.
Elle avait à peine une vingtaine d'années et souhaitait à tout prix étudier l'art. Une occasion se présente et elle s'en fait une joie. Elle va s'occuper de la fillette d'un artiste très connu : Momoko.

Arrivée dans la maison, Hariu se rend compte que Momoko est une enfant secrète, pas facile à faire parler ce qui est compréhensible : la petite fille a perdu sa mère deux ans plus tôt.
Mais Hariu se rend compte surtout de la présence de Lala, la chatte, d'une blancheur comme la neige.
Lala est la meilleur amie de Momoko. Elles ne sont jamais loin l'une de l'autre. Hariu se trouve fasciné par la fillette .
Une circonstance les fera rapprocher.
Mais voilà qu'une autre personne entre dans l'histoire et y viendra perturber son cours à sa façon...

Comme je l'ai dit, c
e n'est pas un policier et ni un thrilleur. Dès que le récit a commencé, j'ai été happé par cette histoire. J'avais l'impression que tout tourner autour de Lala. Vers la fin, on peut deviner facilement ce qui va arriver sauf le dénouement auquel je ne m'y attendais pas !
Durant la lecture, je me suis demandée jusqu'où la relation que Momoko et Lala ont ira ? Car un jour où l'autre l'une des deux disparaitra et alors ? Leur relation à l'air tellement fusionnelle... Puis surtout qu'il y a une tierce personne qui cherche à s'immiscer entre elles deux...jusqu'où ira l'amour ?

Un roman à lire. J'avais peur d'être déçue (j'avais déjà lu des policiers japonais et j'en ai pas forcément gardé un bon souvenir).



mardi 10 août 2010

Ma LAL (Liste à Lire) et PAL (pile à lire)


J'ai remarqué en visitant quelques blog lectures que certains en plus d'avoir leur PAL (Pile à Lire) avait rajouté une Liste à Lire.
Du coup j'ai décidé de faire de même ^-^ même si je continue à marquer les titres qui m'intéressent dans des carnets : ce sera plus simple aussi lorsque je passerais ma commande sur le net :p
que vous retrouverez en onglet ci-dessus.
Je la mettrais à jour au fur et à mesure, bien entendu :)

Je ne sais pas combien il y a de titres, mais les titres que je lirais en anglais seront séparé de ceux que je lirais en français.


Edit (sept 2011)
Ne mettant pas régulièrement à jour via mon ma LAL et PAL, je vous invite à cliquer sur les liens ci dessous pour en avoir une idée.

Chez Babelio (certains titre dans ma Pile à lire sont en anglais) : PAL
                                                                                                LAL

Ma Liste A Lire (anglaise) chez goodreads :


Virginie's bookshelf: wish-list





goodreads.com


lundi 9 août 2010

Le diable vit à Notting Hill, Rachel Jonhson

Présentation de l'éditeur :
L'argent ne fait pas le bonheur... même quand on habite sur un square privé de Notting Hill, l'adresse la plus branchée, la plus recherchée, la plus snob de Londres. Prenez Clare et Mimi. Elles ont moins de quarante ans, sont mariées, copines, voisines, mènent une existence de rêve. Jusqu'au jour où débarque un milliardaire américain, célibataire et démon tentateur. Le ver est dans la pomme. Chassés-croisés amoureux et intrigues immobilières se succèdent sur la verte pelouse. Ce coin de paradis si cher payé se révèle infernal. Notting Hill ? Notting Hell plutôt ! La tranquillité des beautiful people vole en éclats. Et le lecteur, lui, éclate de rire. Comédie de moeurs dans un jardin anglais, Le Diable vit à Notting Hill est un roman hilarant. Son auteur, Rachel Johnson, journaliste et soeur du maire de Londres, connaît son square sur le bout de la plume. Elle y a vécu pendant des années avant de le fuir...

Moi :
Grosse déception !
Après avoir lu la quatrième de couverture, je pensais passer un bon moment. J'ai quand même persister après les premières pages, me disant que ca allait venir...Mais non. C'est plat, mou, tellement téléphoné : tout est prédicable !! Je n'ai qu'un mot en mot en bouche pour parler de roman à sa belle couverture : bitchy. Des femmes non satisfaites qui font des mimiques aux maris de leurs meilleurs amies, cherchent des poux.
Rien d'exaltant. Même pas une touche d'humour à la british :s

Je ne sais comment j'ai réussi à le finir ( j'ai dut m'y prendre à quatre ou cinq fois ) mais si certaines de mes amies veulent le lire, qu'elles se débrouillent pour l'emprunter.

Après, bien sûr chacun est libre d'aimer !

samedi 7 août 2010

Le jardin secret, Frances Hodgson Burnett

Présentation de l'éditeur :
Mary Lennox a été horrible.
Égoïste et gâtée, elle a été envoyée à rester avec son oncle bossu dans le Yorkshire. Elle le haïssait. Mais quand elle trouve le moyen d'entrer dans un jardin secret et commence à s'en occuper, un changement se fait sur elle et sa vie. Elle rencontre et se lie d'amitié avec un garçon, Dickon le talentueux, et par la suite son cousin malade Colin qu'on lui avait caché. Entre eux, les trois enfants travaillent avec une magie étonnante en eux-mêmes et ceux qui les entourent.


Moi :
Je recherchais de la lecture en anglais quand je suis tombée sur celui-ci.
Et quel coup de foudre ca a été pour cette histoire qui y mêle mystère, autour de ce jardin dont la clé a été enterrer pour que personne n'y aille. Jardin qui ramenait des souvenirs que l'oncle ne voulait plus y penser et dont personne n'a le droit d'en parler ! L'amitié pour cette fillette qu'est Mary, dont la mère l'a toujours rejeté car elle n'était pas belle et la laissa au bon soins de nounou indienne, pays que le Royaume Uni colonisa. A la mort de ses parents, Mary est envoyé en Angleterre et subit un choc culturel : en Inde les servantes faisaient tout pour lui plaire, lui passer ses caprices. Mais là dans le Yorkshire, qu'elle décidera de pas aimer au début, c'est le contraire : les bonnes sont familière avec elle, celle qui s'occupe d'elle lui fait comprendre les différence et avec patience arrive à la faire changer... Puis elle lui parle rapidement du jardin secret.
Quand on est une fillette étant seule enfant dans la maison et aucun dans les alentours, elle n'a qu'une hâte trouver ce jardin. Elle se liera d'amitié avec Dickon, tenlentueux garçon qui communique avec la nature, et puis avec son cousin - que le personnel devait cacher l'existence -et dont il fera rappeler fortement quelqu'un à Mary.
A eux trois, s'en dégage une magie et passeront beaucoup de temps dans le jardin secret...pour le faire vivre une nouvelle fois !


Si vous ne l'avez pas lu, lisez le !! Sinon, relisez le :)

La vie d'une autre, Frédérique Deghelt

Présentation de l'éditeur :
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d'amour et le lendemain... Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner le change à son entourage ? Et comment retrouver sa propre vie ? C'est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence.

Moi :

Un roman qui m'avait laissé septique par sa quatrième de couverture avec pour histoire Marie, 25 ans, qui se réveille douze ans après sans avoir aucun souvenirs de ces dernières années.
Finalement, je l'ai savouré.
L'auteur a su nous intriguer à travers le personnage de Marie : comment est-ce possible qu'elle perde douze années de sa vie ?
Puis d'une certaine façon, je me suis attachée à ce personnage, courageuse dans un sens - se réveiller après tant d'années avec un mari et des enfants...- qui recherche à trouver ses repères dans la vie, à enquêter sur elle-même au près de ses proches sans rien dévoiler. On pourrait se demandait si Pablo ou n'importe qui le remarquerait...Certains voient un changement en elle, retrouve l'ancienne Marie.
Je ne pense pas que ce roman à pour seul sujet la mémoire, amnésie.
Mais aussi une question de remise en question : au fur et à mesure que Marie trouve de plus en plus de détails, souvenirs que sa mémoire a effacé, elle se rend compte qu'il y certains détails qui la surprendront, ainsi que l'opinion extérieur sur le couple qu'elle forme avec Pablo. Mais là, pour Marie c'est une nouvelle histoire d'amour qui a tout juste commencé tandis que pour Pablo c'est le contraire.
Et si elle avait oublié pour tout simplement revivre ?


Je parais surement maladroite dans mon commentaire mais c'est un livre que je recommande à lire.

mercredi 4 août 2010

Cold comfort farm, Stella Gibbons

Présentation de l'éditeur :
Lorsque sensible, complexe Flora Poste est orphelin à dix-neuf, elle décide de son seul choix est de descendre sur la famille au plus profond de Sussex.
A la bien nommée Cold Comfort Farm, elle répond aux Starkadders condamné: cousine Judith, en poussant avec le remords de la méchanceté tacite; Amos, la prédication d'incendie et de la damnation; leurs fils, Seth lubriques et désespéré Ruben, enfant de la nature Elfine et folle vieille tante Ada Doom, qui a gardé dans sa chambre pendant les vingt dernières années. Mais Flora aime rien de mieux que d'organiser d'autres personnes. Armés de bon sens et une forte volonté, elle décide de prendre chacun de la famille dans la main. Une parodie hilarante et impitoyable des mélodrames rural, Cold Comfort Farm (1932) est l'un des meilleurs romans comiques-aimé de tous les temps.


Moi :
Un classique de la littérature anglaise.

L'histoire est celle de Flora, 19 ans, dont les parents viennent de décéder et dont elle aura une pension / rente de 100 pounds. Elle passe quelques jours chez une très bonne amie à elle qui collectionne les corsaires. Flora lui fait part de ce qu'elle envisage de faire dans le futur. Mais pour l'immédiat, elle pensait contacter le peu de famille qu'elle a pour leur demander hébergement sachant qu'elle a une pauvre pension.
Ainsi, elle envoie quatre lettres, chose osé sans doute à cette époque (année 20) et pour une personne de son éducation. Son amie ne le lui cache pas et voit ca d'un mauvais oeil.
Flora attend au moins une réponse sur les quatre lettres envoyés. Elle reçoit des réponses, et dont une ouvre plus sa curiosité aussi bien par son contenu aussi bien par le nom de la ferme : Cold Comfort Farm !
Lorsqu'elle arrive à la ferme, il y a une atmosphère typique des fermes. Les gens fermés, froids face à une citoyenne, encore plus une étrangère à leur yeux.
On y trouve toute sorte de personnage : Amos qui prêche, Seth le beau gars passionné par le cinéma, Ada la vieille bique, etc.
Flora fera en sorte de satisfaire chacun d'eux en réalisant leurs souhaits. Cela lui prendra le temps d'apprendre à les connaitre, à cerner le caractère.

L'auteur y mêle l'humour pour nous raconter cette hsitoire qui m'a fait beaucoup sourire.
Beaucoup de répétitions au niveau vocabulaire pour certains personnages comme Ada : " I saw something naughty in the woodsheed", Amos : " there'll no butter in hell" ou encore souvent "Robert Post's child".

Juste dommage que cela ne soit pas traduit en français car honnêtement, j'ai passé un très bon avec cette lecture.

vendredi 23 juillet 2010

Melnitz, Charles Lewinsky

Présentation de l'éditeur :
Melnitz renoue avec la tradition du roman familial du XIXe siècle : la saga, des Meijer, une famille juive suisse, court sur cinq générations, de la guerre franco-prussienne à la Deuxième Guerre mondiale. 1871 : le patriarche Salomon, marchand de bestiaux, vit à Endingen, l'une des seules bourgades helvétiques où les juifs sont autorisés à résider. La famille commence son ascension sociale sans jamais parvenir à s'affranchir du destin des exclus. 1945 : l'oncle Melnitz, revenu d'entre les morts, raconte. Il est le grand récitant de cette admirable fresque, hommage au monde englouti de la culture et de l'humour yiddish, tour de force romanesque salué comme un chef-d'œuvre par une critique unanime.

Moi :
Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de saga familial, et celui-ci tomba à pic.

Je suis entrée assez vite dans l'histoire et m'attacha à certains personnages. Mais ce qui était pour moi le plus intéressant, c'était d'en savoir un peu plus sur la vie de Juif...
Déjà, nous débutons le roman avec Salomon, et sa petite famille qui vive à Endingen, Suisse, seul endroit où les juifs sont autorisés, puis ca continue avec les générations futurs qui auront quitté alors cette bourgade. Malgré que la génération suivante s'investit dans un commerce et cherche à faire affaire au près de ceux qui ne sont pas juifs, il y a un grand pas à faire. Et le fantôme de l'oncle Melnitz ne manquera pas de leur faire rappeler par moment les cruautés qu'on racontait alors sur eux aussi bien au moment présent aussi bien que quelques siècles plus tôt.

Ils seront condamnés à être une certaine catégorie, seront méprisé par la société.
Pour l'un d'eux ce sera comme un poison qui l'empêche à avancer dans ses projets, et commettra un acte que sa famille aura du mal à lui pardonner. Acte qui ne lui servira à rien car lorsqu'on est juif on l'est toute sa vie, entendra-t-il dire.

Donc oui, pour moi ce coté là est intéressant, m'a fait découvrir un aspect que je n'aurais jamais imaginé ou pensé. Je les ai donc suivi à travers les générations, à travers des crises polémiques, familiales, la guerre, etc.
Pour moi certains personnages m'ont parut plus attachant que d'autres ( Hannele, Arthur, Francois, Désiré, et avec un peu de temps Salomon) par exemple Arthur. Enfant peureux, il devient docteur. Il aimerait aider le plus que possible son prochain, et surement sans s'en rendre compte être un héros. Hannele, sa mère, recueillit par la famille de Salomon, elle n'avait rien, mais petit à petit a réussit à avoir son avenir...

Malheureusement, comme dans pratiquement toutes les sagas, il y a des passages ou c'est longs et un peu rasoir. Celui-ci n'en échappe pas. Mais pour moi ce fut une agréable lecture et découverte.

mercredi 21 juillet 2010

Mikrokosmos : ou le thérorème de Soga ; Asuka Fujimori


Présentation de l'éditeur :
Hitoshi est le dernier descendant d'un grand clan du Japon ancien. Hitoshi enseigne la logique et travaille pour les Services secrets. Hitoshi a épousé la fille d'une richissime famille de l'archipel. Hitoshi n'a pas son pareil pour endormir un auditoire. Hitoshi dépense toute son énergie à la réalisation de son grand œuvre. Hitoshi est un monstre. Mikrokosmos raconte la vie et l'œuvre de Hitoshi Soga (1892-1945), esprit singulier égaré dans un Japon hanté par s
es vieux démons.

Mon mot à mot :
Ce qui m'a surprise concernant ce livre, c'était le fait que l'auteure japonaise ait écrit ce roman en français !

J'avais hésité à lire Nekotopia et celui-ci. Intéressé par 'histoire du Japon, je me suis penchée sur cette lecture car elle nous raconte l'histoire de Soga.
Mais elle n'a pas écrit ce roman, basé sur l'histoire de
Itoshi Soga, puis l'histoire du Japon datant du 6 - 7 eme siècle en intervalle, dans des termes barbares, ennuyeuses. Bien au contraire. Le vocabulaire utilisé est plutôt familier que soutenu, le ton donné durant tout le roman est humour noir, sadique.
Quand à l'histoire elle-même, elle est intéressante sur ce personnage qui avait son importance dans l'Histoire avec sa machine à décoder...
Itoshi m'a paru solitaire, de mauvais caractère, sadique
et pourtant doté d'une grande intelligence alors qu'il vient d'un milieu pas favorable. Je le dirais aussi calculateur. Son influence le menera dans le domaine militaire.
A chaque chapitre, on retrouve quelques pages de l'histoire du clan Soga ( du moins qui concerne le clan de près ou de loin) sous la fantaisie de Itoshi.


Un roman qui m'a plut pour son genre décalé qui mêle humour noir, cruauté, sadisme, et ironie
du sort. A ne pas oublier qu'ici l'Hisoire et la fiction se croise.


Livre lu pour le challenge In the mood for Japan :)

 
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