lundi 30 novembre 2009

Les larmes de Tarzan, Katarina Mazetti

Présentation de l'éditeur :
Elle, c'est Mariana, mais leur rencontre fut assez fracassante pour qu'il la surnomme Tarzan. Lui, il s'appelle Janne, pour de vrai. Mère célibataire, elle élève seule deux enfants, caresse le souvenir de leur fantasque père évaporé dans la nature et tente de nourrir sa petite famille malgré des fins de mois asphyxiantes. Lui, il roule en Lamborghini, papillonne sans s'engager avec de jeunes femmes forcément cadres, élégantes et dynamiques, et déteste que des marmots salissent les sièges en cuir de sa voiture de sport. Ces deux-là peuvent-ils s'aimer ? Et si, malgré l'abîme qui les sépare, ils s'attachent l'un à l'autre, sauront-ils vivre une relation décomplexée qui fera fi des conventions et des barrières sociales ? Après l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti met en scène un nouveau couple loufoque et improbable pour mieux brocarder les injustices sociales et rire de l'éternelle guerre des sexes dans un roman enlevé, drôle et caustique.


Ce que j'en dis :
Après avoir lu "le mec de la tombe d'à coté", j'ai voulu lire un autre roman de l'auteur. J'ai décidé de lire celui-ci suite à la présentation de l'éditeur. Je n'ai pas passé un aussi bon moment qu'avec celui que j'avais lu précédemment de l'auteur .
L'auteur reprend le même genre de personnage: un homm et une femme de différent niveaux de société. Lui : même pas 30 an, gagne très bien sa vie à ne pas savoir qu'en faire. Elle : la mi-trentaine, mère de deux jeunes enfants. Leur père ne vit plus avec eux depuis deux ans mais garde contact. Elle, tout le contraire de Janne, a dut mal à faire les fins de mois. Ne mange pas à sa faim et essaye de faire de son mieux pour rester optimiste devant ses enfants.
Lorsqu'ils se racontrent pour la première fois, elle lui tombe dessus tel Tarzan. D'où son surnom.
Janne cherche à avoir le moins affaire à elle et ses monstres. Et pourtant, il se sent attiré par elle comme un aimant, et se sait maladroit en ce qui concerne les enfants.


L'auteur traite surtout du sujet mère célibataire, qui ont du mal financièrement et pourtant font tout leur meilleur pour offrir ce qu'elles peuvent à leurs enfants : pas de nouveaux jouets, on les créer avec de la récupération et un peu d'imagination ; les repas sont très pauvres, tel jours de la semaine (dimanche) toujours le même repas pour en faire une sorte de fête.
Pour résumer où je veux en venir, voici un court extrait :
" Plusieurs fois, l'écart entre nos conditions de vies respectives m'avait écorchée comme un caillou dans la chaussure. Prenez mercredi dernier, je venais de payer le loyer et il ne me restait pas grand chose. [...] Les enfants pleurnichaient et chignaient, je sentais les prémices d'un rhume. Tout leurs jouets étaient nuls où cassés disaient-ils. Alors j'ai déniché un tas de vieux cartons à oeufs, puis on a construit une vraie montagne sur la table du séjour, avec des rochers bosselés, on l'a peinte en gris et on l'a peuplé de mouton et de chèvres qu'on fabriquait avec du coton et des allumettes."

Autrement les chapitres sont courts et les adultes (Janne et Mariana / Tarzan) et aussi bien les enfants ont la parole.
Ce qui nous permet d'avoir un point de vue de chaque protagonistes.
Ceci dit ceux qui souhaitent découvrir l'auteur, je les conseilles de commencer avec " le mec de la tombe d'à coté".

Edit (1/01/10) : l'avis de Heureuse ici

samedi 28 novembre 2009

Maudit karma, David Safier

Présentation de l'éditeur :
Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l'au-delà, elle apprend qu'elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir : de ses minuscules yeux d'insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l'échelle des réincarnations. Mais, de fourmi à bipède, le chemin est long. Kim devra surmonter bien des obstacles... et, au passage, revoir la plupart de ses conceptions sur l'existence ! Tour à tour incisif, léger et émouvant, Maudit Karma est un roman jubilatoire.


Moi :
Roman qui été fort sympathique malgrès un déjà vu (film, autre roman ?) et quelques clichés. Livre qui était tombé à pic au moment de la lecture dut à une mauvaise crève : lecture agréable sans prise de tête et que j'avais du mal à me détacher pour savoir comment Kim se débrouillerait pour gagner du karma. : ce qui lui permettait de remonter dans l'échelle de la réincarnation.
Je dois dire, cependant, heureusement il y avait Casanova réincarner en fourmis qui suivra de près Kim, et, comme son caractère le veut, de faire le don juan et par la suite une complicité s'installera entre lui et Kim dans certains complots.
Des petites aventures sous forme animal sympa.
A la fin de la lecture, nous pourrons nous demander si tel est le cas, si la réincarnation existe : selon notre bon ou mauvais karma nous nous retrouveront à telle échelle. Ce qui me fait sourire.


Un roman à lire, mais essayer plutot de l'emprunter ou de l'avoir d'occasion car ce n'est pas de la grande littérature.

jeudi 26 novembre 2009

Les cinq quartiers de l'orange, Joanne Harris

Présentation de l'éditeur :
Lorsque Framboise Simon revient dans le village de son enfance sur les rives de la Loire, personne ne reconnait la fille de la scandaleuse Mirabelle Dartigen, tenue pour responsable de l'exécution de onze villageois pendant l'occupation allemande, cinquante ans auparavant. Framboise ouvre une auberge qui, grâce aux délicieuses recettes de sa mère, retient l'attention des critiques, mais suscite les jalousies de sa famille. Le carnet de recettes de Mirabelle recèle des secrets qui donneront à Framboise la clé de ces années sombres. Peu à peu, elle découvrira la véritable personnalité de sa mère, parfois si tendre, maternelle et sensuelle, subitement cruelle et tourmentée. En temps de guerre, les jeux d'enfants et les histoires d'amour ne sont pas toujours innocents. Leurs conséquences peuvent même être tragiques.

Moi :
Roman intéressant pour son sujet traité : lorsque quelque chose a marqué l'esprit d'une personne, comme un poids lourd et qu'il en est difficile d'en parler. Peut-être dût à un sujet sensible (pour ce roman) qui à ce temps là aurait été mal perçu.
Tel est le cas de Framboise qui revient vivre à Les Laveuses; petit village dans le sud ouest de la France, après 45 ans d'absence. Elle fait son retour dans l'anonymat d'une veuve. Elle en a changé son prénom, à ouvert sa crêperie dans la ferme familiale qu'elle a racheté à son frère. Framboise, 65 ans, est la narratrice de cette sombre histoire. Elle nous raconte ce que chacun d'eux ( sa sœur et son frère) ont hérité de leur mère bien des années avant. Le sien, héritage, fut un carnet où sa mère écrivait ses recette et des notes de tout genres. Lorsque une crise familiale - de pur jalousie - intervient, elle se reprend à penser au passé.
Elle nous raconte quel genre de relation, sèche, il y avait entre sa mère et ses peropres enfants. Sa mère fut une veuve de guerre et ne fut jamais très sociale avec les villageois.
Village où l'ambiance n'était nullement chaleureuse avec tout ces allemands. Chacun s'espionnait, se soupçonnait...
Donc Framboise revient à ces temps dures qu'était la guerre. A la relation, qu'avec son frère et sa soeur, avait noué avec un soldat allemand.
Au fil de la lecture, on pourrait se demander ce qu'elle a fait de mal, ou sa mère, pour qu'elle en est cachés cette partie de sa vie à ses enfants et à son défunt mari. Qu'elle tienne absolument à garder son anonymat. Après tout, comme elle le répètera souvent dans l'histoire, ils n'étaient que des enfants.

Roman fort en sentiments. Il n'est certes pas aussi gai que "Chocolat", le rythme est plus lent, moins entrainant.

lundi 23 novembre 2009

Ma vie ratée d'Amélie Nothomb, Frédéric Huet

Présentation de l'éditeur :
Dans un récit autobiographique, Frédéric Huet nous confie son désir le plus cher, son obsession : écrire et être publié, en vain jusqu'ici. Il aurait pu et pourrait décider de travailler « comme tout le monde » tout en continuant d'écrire en parallèle mais non, il est écrivain, ne sait qu'écrire et ne veut rien faire d autre. Il en paye le prix fort : RMIste, il fait des ménages pour arrondir ses fins de mois. Passionné de littérature et d'édition, il analyse les rouages et les acteurs de ce milieu tant convoité : les éditeurs, les médias, les libraires et surtout les auteurs de best-sellers comme Amélie Nothomb ou Anna Gavalda. Fasciné par la figure d'Amélie Nothomb, cette dernière est, pour lui, le symbole de la réussite dans l'édition, une figure monstrueuse, une machine à succès.



Ce que j'en dit :
J'avais d'abord lu une critique de ce "journal" dans la magazine Marie-Claire au mois de septembre. Je l'avais donc mis entre parenthésé sur ma LAL. Ce livre avait de quoi m'intriguai déjà par son titre. Titre assez accrocheur à mon avis, et me demandais si l'auteur avait une dent contre elle...D'ailleurs pour reprendre l'auteur sur le titre, il écrivit ceci : " Normalement ce journal devrait s'appeler Notes de rien. Mais je crois que je vais plutôt l'appeler Ma vie ratée d'Amélie Nothomb. C'est plus commercial. Faut que ca se vende tout de même."
J'aime bien A. Nothomb mais sans plus : j'en ai lu quelques un, ca s'arrête là. Puis la couverture, du moins sa photo, n'arrêtait pas de hanter mon esprit en voyant le titre sur mon carnet. Je l'ai commandé et pas regretté une seule seconde cette lecture ! J'avais peur que le magazine avait exagéré
.
L'auteur avait écrit près de dix ans plus tôt un roman "Papa a tort". Depuis, il a essayé de se faire publier pour d'autres romans mais sans succès. Dans ce journal ( où les dates ne sont pas écrite) il nous raconte ses déboires à se faire publier : cela nous donne une idée comment ca se passe avec les maisons d'éditions. J'ai beaucoup aimé ses références vis à vis aux stagiaires dans ces lieux. Il nous parle aussi de ses journées, de ses moments au sauna, de ses petits scénarios si tel roman était accepté d'être publié. Et surtout il écrit beaucoup de choses sur Amélie Nothomb, et bien d'autres auteurs : Anna Gavalda, Frédéric Beigbeder...Il cite certaines de leurs réponses suite à une interview pour un quelquinc magazine.

Un récit à prendre au second degrés, avec une pincée (petite ou grosse, je vous laisserais juger) de cynisme. Une lecture qui m'a bien plus.
Par contre à éviter pour ceux à qui le sexe est intolérable : il y a quelques passages sur les relations homosexuelles. Ainsi que du vocabulaire assez malpoli, un peu sec...
Beaucoup de sourires aussi durant cette lecture. Surtout à la fin lorsqu'il écrit : "[...] j'avais un texte qui pourrait peut-être intéresser une petite maison d'édition, pas une grosse puisque je ne vais tout de même pas envoyer mon manuscrit chez ceux que j'ai critiqué ici, ce serait le comble." Là, je n'ai pas pu m'empecher de pouffer (dans un train remplis avec des regards aussitôt braqués sur moi :p)



Extraits : "Tout à l'heure j'ai cru que c'étaient les éditions Naive qui m'appelaient pour un texte que je leur ai soumis : Guillaume Dustan ( un texte où je raconte que je l'avais pour amant, que j'étais une assez bonne salope). En fait c'était ma salle de sport qui m'appelait pour que je me réabonne. Ils sont sans gênes à ma salle de sport. Ils doivent manquer d'argent eux aussi. C'est pas possible. L'appât du gain. Toujours. Encore. Et toujours."

"Pourquoi je parle toujours que des gens connus, et jamais de gens qui n'arrivent pas à percer ? Qui n'intéressent personne ? Dont personne ne parle ? Parce que les gens pauvres n'intéressent personne, c'est ça ? Mais moi, je veux être connu, alors comment fait-on ? Plagier les gens peut-être ?"

samedi 21 novembre 2009

L'amour comme par hasard, Eva Rice

Présentation de l'auteur :
1954, Pénélope et Charlotte, de jeunes anglaises issues de familles aristocratiques mais désargentées, sont folles du chanteur Johnnie Ray, qui fait fureur des deux côtés de L'Atlantique. Harry, le cousin de Charlotte, essaie de conquérir une extravagante actrice américaine qui s'est fiancée avec un autre. Pénélope, elle, est subjuguée par l'irrésistible Rocky Dakota, un imprésario hollywoodien de vingt-cinq ans son aîné. Mais Rocky s'intéresse-t-il à elle ou à sa mère, une veuve éblouissante qui ne s'est jamais remise de la mort de son mari bien-aimé au champ d'honneur ? Un marivaudage, dans lequel Eva Rice réinvente avec esprit les jeux de l'amour et du hasard, dans une Angleterre attachée à ses traditions, sur fond de rock'n roll.


Moi :
La narratrice, Penelope -18 ans - nous raconte comment elle a fait la drôle de racontre de Charlotte par une journée froide de mi-novembre 1954. La facon dont elle se sont racontré est bien cocasse : Charlotte lui demande de prendre le taxi avec elle et d'aller ensemble prendre le thé chez tante Claire. Ces deux jeunes filles se feront bien vite amies malgrès leurs différences de caractères; parleront de garçons (surtout de Johnnie Ray chanteur de ces années là avant que the King - Elvis Presley- le détrône). Il y a aussi ce "complot" dans lequel Harry, cousin de Charlotte, l'inclura et à quels dépends ?!

L'auteur nous amène dans une Angleterre qui se remet suite après la seconde guerre mondiale, avec le personnage de Penelope et de sa famille excentrique dans l'air du rock'n'roll.
Honnêtement, je ne savais trop quoi m'attendre avec ce roman : je l'avais ajouté à ma LAL apres l'avoir mainte fois vu sur d'autres blogs. Et je fus agréablement surprise. J'ai trouvé les personnage attachants, voir excentrique pour la mère et le frère de Penelope. Il y a des clichés types mais c'est un roman à lire si on cherche une lecture facile, agréable, et passer un bon moment.

mercredi 18 novembre 2009

La conpiration de Whitechapel, Anne Perry

Présentation de l'éditeur :
Printemps 1892. John Adinett, un membre respecté de la haute société londonienne, est jugé pour le meurtre d'un de ses meilleurs amis. Le commissaire Thomas Pitt, chargé de l'enquête, est appelé à témoigner. Mais à l'issue de ce bien étrange procès, le voilà traîné dans la boue, démis de ses fonctions et exilé dans un des quartiers les plus sordides de Londres. Seule sa femme, l'intrépide Charlotte, sera capable de reprendre l'enquête de son cher mari afin de sauver sa carrière et sa vie des griffes du mystérieux et puissant Cercle Intérieur... Des somptueux salons de l'aristocratie aux taudis de l'East End, Anne Perry n'a pas son pareil pour faire le portrait d'une société victorienne gangrenée par l'injustice sociale et au bord du chaos.


Ce que j'en dis :
Une enquête de Thomas et Charlotte Pitt bien particulière. Dès le début, je fus surprise que l'histoire débute dans un tribunal, avec Thomas Pitt témoignant à la barre. Cette enquête, ou plutôt tout d'abord ce témoignage coutera cher à Pitt.
Il se retrouvera loin de sa famille et devra vivre dans un quartier les plus mal famé de Londres en attendant que justice soit faites. Trouver le meurtrier est une chose, trouver l'objet, le pourquoi du crime est en est une autre. Il n'a pu le justifier lors de son témoignage. Il devra travailler pour gagner sa pitance et ouvrir grandes les oreilles à une éventuelle conspiration...
Quand à Charlotte, elle fera tout de son côté pour sauver la réputation de son mari. Elle mènera sa propre enquête. Mais là où je fus surprise c'est surtout Gracie (la bonne des Pitts) qui considère son patron comme le meilleur détective et en ne supporte pas de cette injustice, et Tellman (policier qui travaille beaucoup avec Thomas Pitt) qui mèneront l'enquête.
Au fur et à mesure qu'ils découvrent des choses, cela ne leur fait aucun sens (ainsi qu'à moi !) Puis lumière fut !

Un roman qui entraine beaucoup d'enjeux politique -sans cela que se soit barbant - avec toutes sortes de conspirations en y melant les meurtres de Jack l'éventreur.

Roman bien rythmé avec ce qu'il me sembla, beaucoup de personnages.

lundi 16 novembre 2009

The book of tomorrow, Cecilia Ahern

Présentation de l'éditeur :
Tamara Goodwin a toujours eu tout ce qu'elle a jamais demandé. Née dans une famille fortuné, elle a grandit dans un manoir avec sa plage privée, une garde robe remplie de vêtements des plus grand couturier et tout ce qu'une fille pourrait souhaiter. Elle a toujours habité là et n'a jamais donné une deuxième pensée au lendemain. Mais soudainement son père est parti et la vie pour Tamara et sa mère change pour toujours. Quitté avec une montagne de factures, ils n'ont pas le choix mais de vendre tout leurs biens et déménagé dans la campagne. Situé près de Kilsaney Castle, la petite maison de gardien est un monde bien loin de celui de l'enfance de Tamara. Avec sa mère renfermé sur le deuil, et sa tante occupé à prendre soin d'elle, Tamra est seule est s'ennuie et n'attend que retourner à Dublin. Quand une bibliothèque mobile passe à Kilsaney avec le jeune Demesne, Tamara est intriguée. Ses yeux se reposent sur un mystérieux large volume relié en cuir fermé avec un boucle et un cadenas en or. Que va-t-elle découvrir à travers ces pages qui lui coupe la respiration et secoue son monde à ces fondements.


Ce que j'en dis :
Tamara est une jeune ado de 16 ans, gâté : elle obtient tout ce qu'elle veut dans la minute. Jusqu'au jour où son père meurt et les laisse, sa mère et elle, endetter. Ne possédant plus rien, sa mère et elle emménagent provisoirement chez un oncle et une tante : Arthur et Roseleen.
Mais Jennifer, la mère de Tamara, ne se comporte pas comme la connait sa fille. Dépression ?
Puis surtout il y a le comportement de Roseleen qui donne toujours l'impression être à l'aguet de quelque chose, surveiller les moindre faits et gestes de Tamara. Cacherait-elle quelque chose ?


J'adore Cecelia Ahern, j'ai lu tout ses romans, et fut un peu décu par deux ou trois titres.
Dans celui-ci, elle traite un sujet intéressant : les secrets de familles et ses effets une fois découvert, avec un soupcon de magie sous forme d'un livre qui aidera Tamara d'avancer dans sa quête d'avoir sa mère à nouveau comme était. Roman que j'ai dévoré tellement j'ai aimé :)

dimanche 15 novembre 2009

Encore plus de livres

Lundi, j'ai reçu un lourd colis qui venait de France. Ma maman m'avait envoyé les livres que je m'étais commandé de fin septembre à début novembre sur priceminister et autres. De quoi remplir ma PAL :)
Sans oublier ma petite visite à la bibliothèque, et un autre achat...
Voici tout ça en images :



Livres en français :
- La double vie d'Anna Song, Minh tran Huy
- Les larmes de Tarzan, Katarina Mazetti
- Le puit des histoires perdues, Jasper Fforde
- Clara e la pénombre, José Carlos Somoza
- Hotel des adieux, Brad Kessler
- L'histoire de Chicago May, Nuala O'Falain
- Mensonges sur le divan, Irvin D; Yalem
- Tea bag, Henning Mankell
-Extinction, Thomas Bernhard
- La revanche des otaries, (désolée mais suis malade et trop faible pour chercher dans le carton et voir le nom de l'auteur)


Livres en anglais, empruntés à la bibliothèque :
- Italian shoes, Henning Mankell
- the elephant vanishes, Haruki Murakami
- Garden spells, Sarah. A Allen
- Oscar Wilde and the ring of death
- La vie devant soi, Romain Gary (ok celui-ci est francais :p)


Achat coup de tête : les hauts de Hurlevent sous forme de bande dessinée d'après le roman d'Emily Bronte que j'avais déjà remarqué et j'ai craqué. Puis voulant me procurer une copie de Jane Eyre, je me suis retrouvée avec cette belle couverture du roman "les hauts de hurlevent" en version original, publié par les éditions Penguin classics deluxe edition. Comment ne pas y être tenté ?Au moins je serais sur que c'est pas écrit en petit caractère :p
De plus j'avais en tête de me faire un petit challenge lecture en 2010, de lire ou de relire quelques classiques dont les soeurs Bronte, Jane Austen, Jules Vernes (relecture) Victor Hugo, Lewis Caroll...


Je rajouterais tout ces titres, lorsque mon rume me laissera en paix, à ma PAL.

vendredi 13 novembre 2009

Rapport aux bêtes, Noëlle Revaz

Quatrième de couverture :
« C'est venu l'heure du car postal qui a posé l'ouvrier. Par les fenêtres de la cuisine on l'a regardé venir : un ouvrier baraqué qui a rempli le chemin, le passage sous les arbres et tout le portail entier et qui est venu buter contre la porte de la cuisine : boum boum boum! De près ça fait sursauter mais j'ai pas eu peur comme V. qui a couru dans la chambre. Alors c'est comme d'habitude, c'est donc moi qui ai dû ouvrir. »
C'est Paul qui parle, un paysan fruste et violent qui ne chérit que ses bêtes. Dans son ombre, sa femme, détestée et muette, souffre d'un mal qu'il refuse d'admettre. Lorsque l'ouvrier Georges, le temps d'une saison, s'installe chez eux à la ferme, le regard de Paul insensiblement s'humanise.

Ce que j'en pense :
Après avoir lu de bonnes critiques sur ce roman, je l'ai ajouté à ma LAL. Donc je n'ai pas hésité à l'acheter lorsque je l'ai vu à la librairie où j'aime trainer.
Malgrès les lecteurs, et lectrices, qui ont passé un bon moment à cette lecture, ce ne fut guère le cas pour moi. J'ai eu un peu de mal à y entrer. Puis la narration assez particulière de Paul, fermier, ne m'a pas aidé à accrocher non plus. Ok, l'auteur a bien écrit tel la caricature type du fermier du fin fond de sa campagne mais bon...
Malgrès la douceur qu'amène Georges, ça n'a pas fait grand effet sur ma lecture.
En tout cas, comme je l'ai déjà écrit, c'est la relation typique et caricatural du bon vieux fermier qui se préoccupe plus de ses bêtes que de sa femme.


Après si vous souhaitez le lire, libre champs à vous ! Si vous l'aviez lu, j'aimerais avoir votre avis. Mais pour moi ce fut plutôt une déception.

mardi 10 novembre 2009

Connexions, Leslie Larson

Présentation de l'éditeur :
Connexions croise et décroise les chemins de cinq personnages, pour les conduire vers un final aussi inattendu qu'éblouissant, un vendredi soir à l'aéroport de L.A. Barman en proie au doute existentiel, amante éconduite, ex-taulard éprouvé, épouse contrite et chômeur paranoïaque, Wylie, Jewell, Logan, Inez et Rudy, s'efforcent à leur manière de rester à flot et de trouver une seconde chance. Leslie Larson donne voix aux working class heroes d'une Amérique dépouillée de ses illusions, qui s'offrent, malgré tout, le droit d'y croire. Les recalés du rêve américain rêvent encore.

Moi :
Roman que j'avais souhaité lire d'après sa quatrième couverture et quelques critiques que j'ai lu sur des blogs. C'est un livre qui se lit assez facilement grâce à l'écriture de l'auteur et plus surement aussi du fait que les cinq principaux protagonistes sont connectés d'une certaine facon ou d'une autre. Ne s'agirait-il que d'un croissement. L'auteur y décrit bien leurs "faux espoirs" de la vie . Ils espèrent voir leurs espoirs venir un jour mais se rendent compte que les choses ne se passent pas forcement ainsi, et s'en rendront compte seulement à la fin du roman. Par exemple Jewell qui espère que sa relation sentimentale rebattra de l'aile et fait ses petits films...Inez, fervente catholique, malgré ce qu'il lui arrive, ne perd pas la Foi, et Lui fait confiance pour la sortir de là...
L'auteur y décrit aussi, sujet assez réaliste et sensible, et toutefois cocasse venant d'un auteur américain, comment l'esprit américains est très porté sur le terrorisme. Coté qui m'a bien plus. Pour être honnête ensuite, je ne peux pas dire si oui ou non j'ai aimé ce roman. Oui, il s'est lu assez facilement parce que il y avait cette envie de savoir comment les personnages allaient s'en sortir pour en arriver à bout ou à leur but. Ce n'est pas de la grande littérature et je m'y attendais. Je ne sais comment m'expliquer :(

dimanche 8 novembre 2009

Comfort food, Kate Jacobs

Présentation de l'éditeur :
Les ingrédients : pourquoi Gus ne trouve-t-elle pas le temps de préparer sa propre fête d'anniversaire ? Parce qu'elle est trop occupée à régler les problèmes de ses amis et de sa famille ; il semblerait que tout le monde endure un challenge dans leur carrière ou un dilemme d'amoureux.
La recette : une série de "diner du dimanche" (à la télévision bien sur) qui ferait voir des vrais personnes en train de cuisiner en direct. Et à travers de délicieux plats, une conversation relaxante et quelques bouteilles de vins, ses invités nourrissent leurs âmes aussi bien attirant que le gout des copains.
Comfort food : une célébration de la vie elle-même !

Ce que j'en dis :
Gus, diminutif de Augustina, présente depuis 12 ans à la télé des programmes culinaire et est connue pour ses grandes fêtes qu'elle organise. Gus n'adore pas cuisiner, elle adore tout simplement la nourriture, les aliments... Lorsque quelque chose la préoccupe, elle pense à cuisiner. Mais voilà que son anniversaire approche et elle n'a pas envie de le fêter. 50 ans. Non, c'est impensable de passer ce cap. Surtout qu'après elle lit un article qui parle de rafraichissement sur certaines chaines dont la chaine culinaire en parlant de la jeune Carmen, Miss Espagne quelques années auparavant, qui adore la cuisine mais aussi avoir les feux de projecteurs sur elle. Le producteur de l'émission de Gus l'appel et lui fait savoir une mauvaise nouvelle.

Deuxieme roman de l'auteur que je lis après avoir lu "The friday night knitting" qui est très différent mais j'ai apprécié celui-ci avec le duo Carmen et Gus qui ont deux caractères bien différents puis surtout une carrière très différente pour l'une et l'autre.
Entre crises de jalousie, problèmes /surprises de dernière minute., sans oublier les crises familliales de Gus (elle a deux filles adultes) la lecture se fait agréable et j'ai passé un bon moment.

Ce livre n'est pas traduit !

vendredi 6 novembre 2009

Le dernier rêve de la colombe diamant, Adrian Hyland

Présentation de l'éditeur :
Entre collines rouillées et plaines brulées, la communauté aborigène de Moonlight Downs est un monde sauvage et magique où rituels et traditions rythment la vie... et la mort. C'est là qu'Emily Tempest, fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or, a passé son enfance, et c'est là qu'elle revient après de longues années d'errance à travers le monde. Mais à peine est-elle arrivée que la violence se déchaîne. Le leader de la communauté est assassiné, le principal suspect, un sorcier complètement allumé, a disparu dans le bush et la communauté se disperse aussitôt. Emily échoue alors à Bluebush, un trou perdu et crasseux où règnent les tensions raciales et les cafards, peuplé de mineurs et d'ivrognes, décidée à retrouver l'assassin de son vieil ami...


Ce que j'en dis :
J'étais si impatiente de lire ce policer dut fait que l'histoire se passait dans l'outback australien. Et d'un coté, j'appréhendais la lecture de peur de lire quelque chose similaire à Arthur Upfield (ses romans policiers sont tenu par l'inspecteur Bonaparte -n'é d'un parent aborigène, et d'un autre blanc, confrontant souvent les problèmes d'ethnies entre les deux cultures différentes).
A mon grand soulagement, ce ne fut guere le cas. Emily, 25-26 ans, fille d'une aborigène et d'un père chercheur d'or, a dut mal à trouver sa place dans la société (comme tout ces semblables, ca n'a jamais été facile pour les personnes comme elle venant de deux cultures complètement différentes). Elle est une noire dans un monde de blanc, et une blanche dans un monde noir. Après douze ans qu'elle y ait mit les pieds, elle décide de renouer sa vie là où elle se considère comme chez elle : Moonlight Downs. Mais voilà que deux jours après son arrivé, son vieil ami est décédé. Assassiné. Toute la communauté est ébranlé et rejette la faute sur l'en d'entre eux.

Comme Emily, j'avais opté pour deux ou trois suspects. Emily fait des recherches pour savoir qui et pour quels raisons ce vieil ami et leader de la communauté s'est fait assassiné. Folie d'un homme ? Problème de terrain entre "blancs" et "abos" ?
Un policier bien ficelé, qui nous emmène à l'encontre de ce qu'on vécut (et vivent certainement encore) les aborigènes en ce qui concerne l'alcool, entre autre, et aussi le racisme qu'ils racontrent alors qu'ils sont chez eux, surtout l'Australie centrale, et le territoire du Nord.
Roman que je recommanderais pour ceux qui aime les policiers ethnographiques et d'autre part voyager au cœur de l'Australie même si l'auteur ( qui a travaillé avec les aborigènes d'Australie centrale connait assez bien sur le sujet -traditions, rites, etc- et leur combat pour leur terre) reconnait avoir pris quelques libertés sur certains aspects.
Pour ceux qui l'ont lu et bien aimé, essayer aussi Arthur Upfield. Différent style et pourtant dans le même genre.

Je remercie Blog-o-book et les éditions 10/18 pour m'avoir fait découvrir ce roman, et de participer à leur partenariat.

mardi 3 novembre 2009

L'hisoire de l'amour, Nicole Krauss

Présentation de l'éditeur :
A New York, la jeune Alma ne sait comment surmonter la mort de son père. Elle croit trouver la solution dans un livre que sa mère traduit de l'espagnol, et dont l'héroïne porte le même prénom qu'elle. Non loin de là, un très vieil homme se remet à écrire, ressuscitant la Pologne de sa jeunesse, son amour perdu, le fils qui a grandi sans lui. Et au Chili, bien des années plus tôt, un exilé compose un roman. Trois solitaires qu'unit pourtant, à leur insu, le plus intime des liens : un livre unique, L'histoire de l'amour, dont ils vont devoir, chacun à sa manière, écrire la fin. Cet admirable roman, hanté par la Shoah, offre une méditation déchirante sur la mémoire et le deuil. Mais c'est avant tout un hymne à la vie, écrit dans une langue chatoyante et allègre, l'affirmation d'un amour plus fort que la perte, et une célébration, dans la lignée de Borges, des pouvoirs magiques de la littérature. Il impose d'emblée Nicole Krauss comme une romancière de tout premier plan. Prix du meilleur livre étranger 2006.



Moi :
Comme vous pouvez le deviner au titre, c'est u roman qui parle d'amour. De l'amour sous toutes ces formes : celui d'un homme à une femme qui perdra de vue puis lorsqu'il la retrouvera se sera trop tard. L'amour de ce même homme pour son fils qui ne connait nullement l'existence du premier. L'amour que mène une femme à son défunt mari, celui de sa fille envers elle, et aussi de défunt père.
Le roman se partage en trois voix : celle d'Alma - jeune adolescente; celle de Léopold - 80 ans, qui à reussi à émmigré de la Pologne aux USA; puis une voix off, celle du roman de "l'histoire de l'amour" qui nous explique comment ce roman a vu le jour, et son voyage de la Pologne au Chili...
Puis vers la fin, une quatrième voix : celle du frère de Alma.
Alma vit avec sa mère et son jeune frère. Son père est décédé depuis cinq ans, sa mère, triste, vit toujours son amour lui. Alma se dit que si sa mère racontre quelqu'un, elle sera plus heureuse. Un jour celle-ci recoit d'une mystérieuse personne un roman à traduire - au propre usage de ce dernier. L'histoire de l'amour. Alma sait que son prénom vient de ce roman, que c'était le livre préféré de ses parents. Elle se met à lire la traduction. Suite à sa question, elle est touchée et cherche à comprendre certains aspects du livre. Elle se décide à rechercher une personne qu'elle est sure qui existe et se trouve dans le roman, puis l'auteur.

Leopold est un viel homme qui vit avec ses fantomes. Il fut un temps où il écrivait. Il ne vit que pour son fils qui ne connait pas son existence. Le viel homme se remet à écrire juste pour ce fils. Jusqu'au jour où il apprend certaines nouvelles : bonne et moins bonne.

Puis il y a ce roman au coeur de celui que nous lisons. Nous suivons son écriture, sa raison d'être écris, son chemin.


Un très beau roman que je l'ai lu dans sa version original : The history of love. A un court du roman les personnages se croisent et se posent des questions à eux meme n'étant pas sûr de la situation et ni si c'est bien la bonne personne...



Extrait : Les pages que j'avais écrites il y a si longtemps se sont échappées de mes mains et se sont éparpillées par terre. J'ai pensé : Qui ? Et comment ? J'ai pensé : Après toutes ces... Ces quoi ? Ces années. Je me suis replongé dans mes souvenirs. La nuit a passé dans le brouillard. Le matin, j'étais encore sous le choc. Il était midi quand je me suis enfin senti capable de redémarrer. Je me suis agenouillé dans la farine. J'ai ramassé les pages une à une. La page dix m'a entaillé la main. La page vingt-deux m'a assené un coup dans les reins. La page quatre a provoqué un blocage du coeur. Une plaisanterie amère m'est venue à l'esprit. Les mots m'ont trahi. Et pourtant. Je serrais les pages, craignant de voir mon esprit me jouer des tours, de baisser le regard et de découvrir qu'elles étaient blanches.
 
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