lundi 31 août 2009

La reine des lectrices, Alan Bennett

Présentation de l'éditeur :
Que se passerait-il outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les sœurs Brontë, le sulfureux Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'œil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde empesé et so british de Buckingham Palace s'inquiète : du valet de chambre au prince Philip, d'aucuns grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. C'est en maître de l'humour décalé qu'Alain Bennett a concocté cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.


Moi :
Une petite nouvelle qui a bien l'humour anglais. Cela m'a bien plus de lire cette histoire de la reine qui découvre par hasard une bibliothèque mobile. Elle y racontre le bibliothéquaire et un commis de cuisine. Puis réalisant que cela fait longtemps qu'elle n'a pas lu, elle emprunte un livre, par respect et politesse - après tout, elle est la reine.
Donc voilà la reine qui reprend gout à la lecture, ou dois-je dire, decide de trouver du temps à ses lectures ! Ce qui en résulte qu'elle en oublie ses fonctions, car elle tient absolument à lire. D'ailleurs elle en fera d'une certaine personne comme un genre de conseiller de lectures, avec qui elle partegera son opionion. Bien cela ne plait pas du tout à beaucoup de monde de voir la reine lire comme elle le fait. Même si c'est de la pure fiction, j'ai trouvé agréable de lire cette histoire dut fait par l'image de la reine qui se mmontre plus entousiaste à lire un livre qu´à célébrer certains faits.

samedi 29 août 2009

A l'abris de rien, Olivier Adam

Présentation de l'éditeur :
Marie se sent perdue. Son mari, ses enfants sont le dernier fil qui la relie à la vie.Ce fragile équilibre est bouleversé le jour où elle rencontre les « kosovars », ces réfugiés dont nul ne se soucie et qui errent, abandonnés, aux confins de la ville.
Négligeant sa famille, Marie décide de leur porter secours.
Et de tout leur donner : nourriture, vêtements, temps, argent, elle ne garde rien pour elle. Entraînée par une force irrésistible, elle s’expose à tous les dangers, y compris celui d’y laisser sa peau. Avec ce roman, Olivier Adam nous rappelle que la violence qui frappe les plus faibles est l’affaire de chacun. Et trace le portrait inoubliable d’une femme dépassée par la force de ses sentiments.

Moi :
Cela faisait un long moment qu'il était sur ma liste à lire. J'ai longuement hésité, mais lors de ma dernière visite à la bibliothèque je l'ai pris.
Je ne pensais pas être retenue comme je l'étais avec ce roman. Non, ce n'était pas captivant. Mais c'est surtout le personnage de Marie qui m'a intrigué.
Femme mariée, mère de deux enfants, elle souffre d'une dépression. La seule chose qui la retient sont ses enfants.Puis un jour, parmis un de ses moments de de vide, elle ne sait comment, elle se retrouve à aider les sans papiers. Elle oublie de s'occuper de sa famille. Ce qui aura des conséquences aussi bien sur son mari, aussi bien sur ses enfants.
L'auteur parle avec délicatesse de deux sujets : de la dépression, et de ces personnes "bénévoles" qui aident ces sans-papiers jusquà agir dans l'illégalité.
(Roman lu en une soirée)

Extraits :

"Ils prenaient leurs plateaux et nous tournaient le dos avant d'errer au milieu des tables, cherchant quelqu'un à côté de qui s'attabler. Ils se regroupaient par nationalités, sur la droite, les Afghans les Pakistanais sur la gauche, les Kurdes juste à côté de nous et les Africains tout au fond, un peu à part. Assis sur des bancs d'école, voûtés et silencieux, ils mangeaient la tête baissée ou bien les yeux au plafond. Il régnait là-dedans un silence pesant, une tension palpable, un tapis de bruits de bouche, et murmures et de respirations, à peine troublé par celui des couverts. Ils étaient tellement peu nombreux ceux qui parlaient, qui en avaient encore la force, le courage ou simplement l'envie."

"Sans un mot, Bechir s'est levé. Très lentement, presque malgré lui, comme si ça le répugnait, il a soulevé son pull. Les dents serrées le regard fixe et rivé à la fenêtre du fond il a fait ça. Il ne les a pas regardés. Pas un instant. Il a gardé son pull soulevé pendant plusieurs secondes, et tout ce temps il les a ignorés. Je n'ai pas pu m'empêcher de voir. Son torse était couvert de cicatrices. Il y en avait partout. Des traits gonflés de chair abîmée et rougeâtre. Des marques violettes. Des traces de coutures.J'ai dû m'accrocher à ma chaise. Dans ma tête je me chantais une petite chanson, une chanson que Lise aimait bien, une chanson bête et joyeuse qui me rassurait d'habitude. Mais ça n'a servi à rien.J'ai continué quand même.J'ai dû chanter à voix haute, je me suis pas rendue compte,j'étais tellement choquée. La femme en face a planté ses yeux sur moi. On aurait dit qu'elle venait de se rendre compte de ma présence."

jeudi 27 août 2009

Qui a tué Glenn, Leonie Swann

Présentation de l'éditeur :
Sur une pâture de la verte Irlande, le berger George Glenn est retrouvé assassiné, mais personne dans le pays n'est capable de découvrir son meurtrier. Alors son troupeau prend les choses en main. Ces moutons-détectives ont en commun le désir de s'élever au-dessus de leur condition. Aux côtés de Sir Ritchfield (le doyen), d'Othello (un bélier noir au passé mystérieux) et de Zora (une brebis philosophe et alpiniste qui aime à flirter avec les abîmes), Miss Maple, la plus sage d'entre tous, s'arroge la direction de l'enquête. Best-seller en Allemagne et en Italie, Qui a tué Glenn ? est l'un des romans les plus farfelus et les plus imaginatifs publiés ces dernières années.

Moi :
Roman plûtot "floko" du fait qu'un homme - berger- est retrouvé mort et c'est son troupeau de moutons qui mène l'enquête. Lors de la lecture brebis, boucs partagents leurs avis, opinions, ce qu'ils savent...Des fois ils revivent quelques scenes du passé, dont certains m'ont été sympatiques, pour mieux comprendre cet acte terrible, et surtout chercher à savoir qui a tué Glenn !
Bien sûr d'autres personnes humaines apparaisent et le troupeau les surveille avec les oreilles grandes ouvertes.
Roman qui m'a été sympatique par son originalité (fallait y penser : une enquete mener par des animaux) malgres des impressions " nous tournons en rond" / répetitions.

lundi 24 août 2009

L'affaire Jane Eyre, Jasper Fforde

Présentation de l'éditeur :
Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu'une brigade spéciale a dû être créée pour s'occuper d'affaires aussi essentielles que traquer les plagiats, découvrir la paternité des pièces de Shakespeare ou arrêter les revendeurs de faux manuscrits. Mais quand on a un père capable de traverser le temps et un oncle à l'origine des plus folles inventions, on a parfois envie d'un peu plus d'aventure. Alors, lorsque Jane Eyre, l'héroïne du livre fétiche de Thursday, est kidnappée par Achéron Hadès, incarnation du mal en personne, la jeune détective décide de prendre les choses en main et de tout tenter pour sauver le roman de Charlotte Brontë d'une fin certaine... " Au croisement du roman policier et de l'uchronie déjantée, Jasper Fforde signe un ouvrage jubilatoire. " Le Monde des livres.


Moi :
Premier d'une série, laquelle j'avais commencé par le deuxième volume. Pour la peine je n'ai pas regretté de pas avoir commencer par le commencement car il ne m'a pas autant plus que "Délivrez-moi". Puis l'affaire Jane Eyre, je dirais qu'elle prend vraiment place 100 pages environ avant la fin. Donc pour ceux qui veulent commecer á lire cette serie, si vous commecer par celui-ci, détromperz-vous, le deuxieme est beaucoup mieux et nous voyageons aux mileiux de livres, d'aventures ou les personnages fictifs et réels se croisent, etc.

samedi 22 août 2009

Sur le seuil, Patrick Senécal

Présentation de l'éditeur :
II se nomme Thomas Roy. C'est l'écrivain le plus adulé du Québec. La parution de ses romans d'horreur est toujours un événement médiatique majeur. Or voici qu'on le retrouve chez lui, horriblement mutilé et catatonique. Tentative de meurtre ou suicide manqué ? Pendant que la police enquête, Roy est placé en observation dans un hôpital de Montréal. Paul Lacasse, le psychiatre qui traite l'écrivain, considère au départ le cas comme banal. La découverte de faits troublants l'oblige cependant à reconsidérer peu à peu son opinion. Bientôt, ce sont toutes ses certitudes, tant personnelles que professionnelles, qui chancellent. Car, au-delà du drame de Roy, quelque chose de terrifiant se dévoile lentement, quelque chose d'inimaginable et aux conséquences monstrueuses...

Moi :
Tout d'abord je tiens à remercier Mimi qui m'a envoyer son livre.
Les critiques québécoises comparent l'auteur à Stephen King...C'est vrai qu'on y retoruve certain aspect, surtout le mystére noire qui tourne autour de Thomas Roy. Quand à moi, je dirais que le genre de ce roman m'a fait rappelé Maxime Chattam.
Honnêtement j'ai eu dut mal à lacher le roman, et même si j'étais morte de fatigue, je preférais en savoir un plus en continuant ma lecture. Un genre assez mystique, noire. Bref si vous aimez Maxime Chattam et Stephen King, je vous le conseil vivement !Je prefere prévenir qu'à la fin c'est assez craigmos.

mercredi 19 août 2009

L'accro du shopping a une soeur , Sophie Kinsella

Présentation de l'éditeur :
Après une lune de miel à rallonge, Becky rentre à Londres et retrouve son train-train de citadine avec un goût amer : sa meilleure amie l'a remplacée par une fille se rapprochant plus du cheval que de l'idéal féminin, son jouet préféré - sa Carte Bleue - est bloqué, son mari est débordé. Mais le meilleur reste à venir : ses parents lui apprennent qu'elle a une sœur née des amours prénuptiales de son père ! Un nouvel horizon se dessine pour Becky : vivement la folle aventure familiale faite de séances intensives de shopping et de soirées pyjamas. Car elle n'imagine pas seul un instant que Jess soit tout sauf son double... ,Loin de renoncer malgré leurs différences, Becky va prouver une fois de plus qu'elle a plus d'un tour dans ses sacs !

Moi :
Rapidement. J'ai beaucoup moins aimé que les autres de la série "l'accro du shopping". Sympa à lire mais sans plus...Je prefere loin de là les autres.

lundi 17 août 2009

Les chiens et les loups, Irene Nemirovsky

Présentation de l'éditeur :
Irène Némirovsky, morte à Auschwitz en 1942, est l'auteur d'une oeuvre étonnante qui fait d'elle un des plus grands écrivains de l'entre-deux-guerres. À la croisée des cultures juive, française et slave, cette romancière ne cesse de surprendre par sa modernité. Comme la plupart de ses romans, Les Chiens et les Loups (1940) n'est pas étranger à son histoire personnelle. La douleur de l'exil (issue de la haute bourgeoisie, Irène Némirovsky fuit Kiev et la révolution d'Octobre avec sa famille avant de trouver refuge en France), le poids de la société et la fatalité du destin sont au centre de ce roman qui évoque l'amour insensé de deux jeunes gens, Ada, une artiste révoltée, et Harry, un riche banquier, les deux facettes d'une même personne. Tragiquement attirés l'un vers l'autre, rien ne peut les réunir, si ce n'est le sentiment de leur propre perte. Empreint de mélancolie, Les Chiens et les Loups est un texte bouleversant sur l'enfance et l'innocence perdues, un chef-d'œuvre de la littérature, à découvrir ou à redécouvrir
.


Ce que j'en pense :
L'histoire tourne surtout autour de trois personnages juifs : Ben, Ada, et, Harry. Ils viennent de différent niveau de société : les deux premiers, du plus bas; quand à Harry, du plus haut. Pourtant entre eux, ils ont un lien de parenté...
Ils vont fuir leur pays pour se réfugier à Paris, tout en restant chacun dans leurs places dans la société. Pourtant, pour Ada, aussi bien que ben, ont des espoirs qu'ils esperent se réaliser. Bien sûr, il y aura des conséquences.
Roman fort : l'auteure nous parle d'un sujet qu'elle connait bien pour l'avoir vécu elle-même : la douleur de l'exil, les différences de sociéetés, et comment vivaient les juifs.
Un roman avec des sentiments forts et boulversant : après tout, ne trouveront-ils pas leur bonheur ? Entre les deux sociétés bien différentes entre Harry et Ada, on pourra comprendre que ce n'est pas si simple, qu'ils ne viennet pas du même monde.

Beaucoup de paragraphes m'ont touches. En voici deux extraits :

"Non ! Un tel mariage n'était pas souhaitable. Non que le père de Laurence fût croyant, mais... D'ailleurs, il ne s'agissait pas seulemnt d'un juif, mais d'un étranger. non, cela était un jugement trop hautain et abrupt, sans doute. La vérité était qu'il faisait en esprit une discrimination entre diverses catégories d'étrangers."

"Dans la maison, on considérait Ben et Ada avec une pofonde méfiance, Ces jeunes gens qui ne semblaient pas savoir ce qu'était un repas chaud, un pot-au-feu, une soupe bien mijotée, ces jeunes gens qui parlaient une langue étrangère et passaient vite devant vous, les yeux baissés, comme s'ils avaient peur de vous, ils etaient ...ah! Ils étaient des étrangers...Voilà, ce mot disait tout."

samedi 15 août 2009

Redemtion Falls, Joseph O'Connor

Présentation de l'éditeur :
En 1865, au lendemain de la guerre de Sécession, les Etats-Unis sont un pays à la fois à construire et à reconstruire. Une terre ouverte où chacun espère une deuxième chance. Orpheline de dix-sept ans, Eliza Duane Mooney est prête à tout pour saisir la sienne. Ancien bagnard, ancien général et désormais gouverneur de la petite ville de Redemption Falls, James O'Keefe croit avoir épuisé ses chances. Mais l'Ouest est un tourbillon et, quand deux trajectoires s'y croisent, nul ne sait ce qui peut advenir... Dans cette fresque puissante et virtuose, Joseph O'Connor confirme son talent incomparable pour mêler le romanesque à l'Histoire et faire résonner le destin des Nations et celui des hommes.


Ce que j'en dis :
Je connaissais l'auteur pour avoir lu deux de ses romans. Lorsque j'ai vu le roman "Redemption Falls" dont j'avais lu quelques critiques, je m'en suis emparée.
La lecture n'était point guaie. Ce n'est pas une histoire, ou roman, que j'ai l'habitude de lire. Ici, c'est plutôt un rassemblement d'histoires avec les même personnages qui se regroupent par moment. Je veux dire vous allez lire un chapitre de l'histoire puis ca va être coupé par une correspondance, ou bien des témoignages...
Nous sommes en 1865 après la guerre de sécession, au milieu de racisme ( que se soient envers les esclaves, soit les irlandais) où une nation a dut mal à renaitre de ces cendres. Le roman, d'après ce que j'ai compris, est présenté à la facon d'autrefois avec une image représentant la partie du livre, les chapitres, eux, avaient en dessous de leurs titres quelques mots décrivant la situation à venir.
L'histoire tourne principalement autour de Eliza Mooney qui est à la recherche de son petit frère, et de James O'Keefe, irlandais, et de sa femme, et de leur bonne, qui receuille un garcon. A la fin du roman leurs chemins se croisent.
J'ai eu du mal à me faire au premier tier de la lecture tellement c'est narratif, puis d'un cotè, je ne voulais pas abandonner ma lecture car certains chapitres étaient interresant par leurs détails et fait de l'époque.
Je me suis demandé durant toute la lecture si l'auteur s'était basé sur des document réels à cause de la descriptions de certains faits, des chansons qui ont l'air authentiques, témoignages,etc. Pourtant d'apes ce que j'ai pu lire en anglais, c'est tout simplement de la fiction. Il a fallu quatre ans à l'auteur pour l'écrire et moi je lui tire mon chapeau car j'avais plutot l'impression de lire de l'Histoire qu'une fiction.

mardi 11 août 2009

L'accro du shopping attend un bébé, Sophie Kinsella

Présentation de l'éditeur :
Du cachemire sinon rien ! Becky est enceinte et s'il est une chose qu'une fashionista de son calibre peut se jurer, c'est bien d'éviter les couches recyclées à bébé Brandon. Ce sera de la layette griffée, le top de la tétine, le nec plus ultra du pyjama branché. Sa carte bleue chauffe déjà que l'échographie n'a pas encore révélé le sexe de l'enfant ! Qu'importe. La seule et unique question importante : à combien s'élève le découvert autorisé d'un placenta ? Du shopping de haut vol mais pas seulement : Becky n'en démord pas, il lui faut Venetia Carter. L'accoucheuse des stars et – surprise ! — l'ex-girlfriend de Luke, le mari de Becky et heureux papa. La situation devient vite intenable, tant la dame est vexante, machiavélique. Bref : neuf mois d'enfer, à prix cassés...

Mon avis :
Juste quelques mots sur ce roman. Je ne pense pas avoir besoin de présenter Becky, notre accro du shopping préféré. Dans celui-ci roman, la voici enceinte. Même si elle ne connait pas le sexe de l'enfant ca ne l'empêche pas de commencer à faire les achats pour le bébé. Mais lá où ca devient interresant c'est lorsqu'elle souhaite avoir l'obstréticienne des stars. Som mari Luke n'est pas d'accord mais y va juste pour lui faire plaisir en esperant lui faire entendre raison plus tard. Mais voilà que Luke connait cetet personne...

Donc, j'ai suivie Becky durant une partie de sa grossesse, entre le stress. les hormones, etc, elle ne sait plus où donner la tête.

Une fois de plus, j'ai aimé. En plus ca tombait bien, j'avais besoin d'une lecture gaie et j'étais sure de me changer les idées avec ce livre :)

dimanche 9 août 2009

Le jeu de l'ange, Carlos Ruiz Zafon

Présentation de l'éditeur :
" je t'emmenerais dans un endroit secret où les livres ne meurent jamais et où personne ne peut les détruire..."
Barcelone, années 1920. David Martin, dix sept ans, travaille au journal La voz de la Industria. Son existence bascule un soir de crise au ournal : il faut trouver de toute urgence un remplacant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton racontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire.
En plein succès, David accepte l'offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est autant plus desespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours - et à laquelle le livre est secretement dédié - va épouser Pedro Vidal.
Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis il arrive un offre extraordinaire : un éditeur parisien , Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, "une histoire pourlaquelle les hommes seraient capable de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués, d'offrir leurs âmes".
Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d'écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Epouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.


Mon avis :
Comment ne pas penser à "l'ombre du vent" en refermant ce roman (lu en anglais, sortie en édition francaise le 14 aout si je me souviens bien) Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le même genre que le roman précedent de l'auteur : gothique, mystique, sombre...Puis j'ai retrouvé avec plaisir à deux reprises le cimetières des livres oubliés, puis durant une grande partie de l'histoire la librairie de Sempere et fils. Puis il y a ce mystérieux personnage, Andreas Corelli, qui fait d'abord une offre à David, et la lui re-propose un an après. Qui est-il vraiment ? Il m'a donné l'impression d'être le diable en personne...mais à la fin de ma lecture, je n'ai su quoi en penser.
Toute facon, une grande partie de ce roman plane sur un mystère. J'ai eu surtout aussi cette impression de déja vu, ou plutot déjà lu tellement il y a de points semblables a "l'ombre du vent". Comme David Martin qui est sur les traces d'un auteur d'un livre bien particulier.
Roman que j'ai aimé mais je recommanderais toutefois à quelqu'un qui souhaite lire un roman de cet auteur de lire le fabuleux "l'ombe du vent" avant de lire celui-ci.

Extrait (le magzine Lire avait publié dans leur dernier numéro le premier chapitre du roman)
"Un écrivain n'oublie jamais le moment où, pour la première fois, il a accepté un peu d'argent ou quelques éloges en échange d'une histoire. Il n'oublie jamais la premiére fois où il a senti dans ses veines le doux poison de la vanité et cru que si personne ne découvrait son absence de talent, son rêve de littérature pourrait lui procurer un toit sur la tête, un vrai repas chaque soir et ce qu'il désirait le plus au monde : son nom imprimé sur un misérable bout de papaier qui, il en est sûr, vivra plus longtemps que lui. Un écrivain est un condamné à se souvenir de ce moment, parce que dès lors, il est perdu : son âme a un prix."



vendredi 7 août 2009

Le mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti

Présentation de l'éditeur : Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.


Moi :
Le roman est à deux voix. Celle de Désirée, jeune femme veuve, bibliothéquaire, et celle de Benny, 36 ans, fermier.
Durant quelques mois, ils vont souvent se croiser au cimetierre. Les tombes qu'ils visitent sont côte à côte. Chacun se regarde du coin de l'oeil et en fait mentalement une critique. Jusqu'au jour où un l'un et l'autre se voit avec un sourire. Commence alors une histoire d'amour, ou ce qu'il en apparait. Car lorsque Désirée va à la ferme de Benny, elle a comme un choc culturel. La vie à la ferme est completement differente à celle de la ville, et Désirée se voit mal là. Quand à Benny, il espérait avoir trouvé la femme de ses rêves, la femme qui l'aiderait dans ses taches. Et pourtant, ils vont quand même continuer à se voir malgres leurs grandes différences. Durant la lecture, je me suis demandée où leur menera cette histoire.
Donc chacun racont de son côté ses point de vues par rapport à une situation, sa petite vie sociale, ses pensées sur l'autre.
Roman que j'ai aimé pour la forme de l'histoire, et des personnages completement incompatible. Roman que j'ai eu dut mal à lacher.

mercredi 5 août 2009

Le prédicateur, Camilla Läckberg

Présentation de l'editeur :
Dans les rochers proches de Fjàllbacka, le petit port touristique suédois dont il était question dans La Princesse des glaces, on découvre le cadavre d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes... L'inspecteur Patrik Hedstrôm est chargé de l'enquête en cette période estivale où l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d'Erica Falck, sa compagne. Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules accompagné de ses deux petits garçons, Gabriel et Johannes, dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent. Alors que Patrik assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s'allonge... Une nouvelle fois, Camilla Lâckberg excelle à tisser son intrigue, manipulant son lecteur avec jubilation, entre informations finement distillées et plaisir de nous perdre en compagnie de ses personnages dans une atmosphère provinciale lourde de secrets.


Ce que j'en pense :
On retrouve les personnages Patrcik (policier) et Erica (écrivain) du premier roman de l'auteur "Princesse de glace".
Erica est en fin de grossesse, et Patrick, son compagnon, en vacance. Du moins jusqu'à ce qu'il recoit cet appel pour un meurte. L'enqueet tourne surtout autour la famille Hults, via à vis d'une vielle enquête. Patrick est sûr qu'ils ont des squellettes dans leurs placard et cherche à mettre le doigt dessus. En tout cas, le temps presse pour son èquipe : une ado de 17 ans a été porté disparu.
Autant dans le premieer roman, j'ai été contrarié que l'auteur parle de la soeur d'Erica, Anna, pour simplement arrêter brusquement...comme si Anna était un objet de décoration. Autant ici, elle se rattrape et on peut se demander si il y aura une troisième enquete de Patrick et Erica.
POlicier sympa mais sans plus pour moi. Un point de l'histoire était assez évidente. Quand au meurtrier, j'avais ma petite idée mais ce n'était pas la bonne.

dimanche 2 août 2009

Miss Charity, Marie-Aude Murail

Présentation de l'éditeur :
Charity est une fille. Une petite fille. Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d'échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l'église, à la rigueur. Les adultes qui l'entourent ne font pas attention à elle, ses petites sœurs sont mortes. Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d'ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par cœur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l'espoir qu'un jour quelque chose va lui arriver...


Ce que j'en pense :
Le début de ma lecture avait commencé fort puisqu'il y manquait quatre pages de texte ! Sinon, le roman en lui même tourne autour de Charity Tiddler, la narratrice de l'histoire dans les années 1880. Pas facile d'être une fille de bonne société : elle est une enfant plutot calme, malgrès sa grande curiosité comme tout enfants de son âge,qui appréciet la compagnie des amimaux que celles de ses semblables. En effet, Charity est une filette bien solitaire, ses jeunes soeurs étant décédées, pas d'amis. Elle est très proche de sa bonne Tabitha. Donc elle se réfugie dans son monde qui est composé d'une ménagerie situé au troisième ètage, sa nursery. Elle note tout ce qui concerne ses recherches sur ses amies les animaux qui l'entourent. Plus tard, elle apprendra l'aquarelle et se mettra à les peindre...
Donc je l'ai suivie de son enfance à sa vie adulte. Elle ne correspond pas aux moeurs de son époque et parait comme une marginal, une simplette...Pourtant à la fin du roman, on peut y retouver des petites traces sur le sujet de l'émancipation de la femme.

Durant cette lecture, je n'ai pu m'empêcher de comparer Charity à Beatrix Potter (à qui on lui doit les aventures de "Peter the rabbit" : Pierre, le lapin). Beaucoup de points en commun entre le personnage de Charity et de Beatrix. D'après ce que j'ai lu en faisant quelques recherches, l'auteur Marie-Aude Murail voulait rendre hommage à ces femmes qui ont du se battre pour se faire accepter pour ce qu'elles étaient dans une société où il était hors de question d'entendre paler d'émancipation des femmes (un sujet du roman qu'on retrouve bien, surtout lorsque Charity racontre des hommes surpris à avoir à faire à une jeune femme) : des femmes de lettres.
Cela ne m'a pas emecher de dévorer le livre (deux jours) car j'aime beaucoup les illustrations et textes de Beatrix Potter, et ca m'a fait plaisir de lire une histoire basé sur sa vie. Puis, Charity est un personnage attachant vis à vis de ses amais les bêtes.
Le roman a des belles illustrations,et pour ceux qui connaisent B. Potter se sera facile pour eux de reconnaitre quelle histoire on parle ;-)

Cela a été une très belle lecture pour moi.
 
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