jeudi 26 novembre 2009

Les cinq quartiers de l'orange, Joanne Harris

Présentation de l'éditeur :
Lorsque Framboise Simon revient dans le village de son enfance sur les rives de la Loire, personne ne reconnait la fille de la scandaleuse Mirabelle Dartigen, tenue pour responsable de l'exécution de onze villageois pendant l'occupation allemande, cinquante ans auparavant. Framboise ouvre une auberge qui, grâce aux délicieuses recettes de sa mère, retient l'attention des critiques, mais suscite les jalousies de sa famille. Le carnet de recettes de Mirabelle recèle des secrets qui donneront à Framboise la clé de ces années sombres. Peu à peu, elle découvrira la véritable personnalité de sa mère, parfois si tendre, maternelle et sensuelle, subitement cruelle et tourmentée. En temps de guerre, les jeux d'enfants et les histoires d'amour ne sont pas toujours innocents. Leurs conséquences peuvent même être tragiques.

Moi :
Roman intéressant pour son sujet traité : lorsque quelque chose a marqué l'esprit d'une personne, comme un poids lourd et qu'il en est difficile d'en parler. Peut-être dût à un sujet sensible (pour ce roman) qui à ce temps là aurait été mal perçu.
Tel est le cas de Framboise qui revient vivre à Les Laveuses; petit village dans le sud ouest de la France, après 45 ans d'absence. Elle fait son retour dans l'anonymat d'une veuve. Elle en a changé son prénom, à ouvert sa crêperie dans la ferme familiale qu'elle a racheté à son frère. Framboise, 65 ans, est la narratrice de cette sombre histoire. Elle nous raconte ce que chacun d'eux ( sa sœur et son frère) ont hérité de leur mère bien des années avant. Le sien, héritage, fut un carnet où sa mère écrivait ses recette et des notes de tout genres. Lorsque une crise familiale - de pur jalousie - intervient, elle se reprend à penser au passé.
Elle nous raconte quel genre de relation, sèche, il y avait entre sa mère et ses peropres enfants. Sa mère fut une veuve de guerre et ne fut jamais très sociale avec les villageois.
Village où l'ambiance n'était nullement chaleureuse avec tout ces allemands. Chacun s'espionnait, se soupçonnait...
Donc Framboise revient à ces temps dures qu'était la guerre. A la relation, qu'avec son frère et sa soeur, avait noué avec un soldat allemand.
Au fil de la lecture, on pourrait se demander ce qu'elle a fait de mal, ou sa mère, pour qu'elle en est cachés cette partie de sa vie à ses enfants et à son défunt mari. Qu'elle tienne absolument à garder son anonymat. Après tout, comme elle le répètera souvent dans l'histoire, ils n'étaient que des enfants.

Roman fort en sentiments. Il n'est certes pas aussi gai que "Chocolat", le rythme est plus lent, moins entrainant.

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