samedi 30 avril 2011

Ape house, Sarah Gruen

Présentation de l'éditeur :
Isabel Duncan, une chercheuse au laboratoire Great Ape Language, ne comprend pas les gens, mais les animaux oui -en particulier les bonobos. Isabel se sent plus à l'aise dans leur monde qu'elle ne l'a jamais été parmi les humains...jusqu'à ce qu'elle racontre John Thigpen, un journaliste marié qui les omniprésences des manifestants pour les droits des animaux à l'extérieur du laboratoire pour voir ce qui se passe réellement à l'intérieur du laboratoire.
 Lorsqu'une explosion a lieu au laboratoire, Isabel est gravement blessé, et les singes "libérés", l'intérêt humain de John - après avoir été agréablement surpris de voir comment ce passait à l'intérieur du laboratoire - tournera l'histoire de sa vie, Celle qui va risquer sa carrière et par la suite son mariage.
Par la suite, une émission télé-réalité, Ape house, mettra en vedettes les débuts des singes disparus dans des circonstances mystérieuses, et cela devient immédiatement le plus grand - et improbable - phénomène dans l'histoire des médias modernes

Ape House offre un excellent divertissement mais il nous ouvre aussi le monde animal d'une manière que peu de romans l'ont fait, assurant la place de Sarah Gruen comme un maître conteur qui nous permet de voir jamais auparavant.


Ce que j'en dis :
J'avais découvert l'auteur avec " de l'eau pour les éléphants". Roman qui m'avait beaucoup plus. 
Ici, j'ai retrouvé l'écriture de l'auteur. Certes nous sommes bien loin du roman que je viens juste de citer. Mais une fois de plus l'auteur est allée au coeur de l'information pour pouvoir écrire si bien sur le sujet des bonobos ( espèce de singes très proches des chimpazés) car elle a été elle-même dans un centre où il s'en trouvait et les différentes recherches faites sur le language et communication avec ces singes.
L'histoire elle-même, nous amène à Isabel, jeune femme assez renfermé qui préfère de loin la compagnie des animaux que celle des personnes. Elle y met tout son coeur dans ces recherches, et s'est fortement attaché à ces bonobos. Des protestants contre les droits des animaux manifestent à l'entrée du laboratoire. Un accident se produit et l'inévitable se produit : les bonobos sont libres...mais ne partent pas bien loin. Par contre en ce qui concerne Isabel, l'accident lui est assez fatal dans un certain sens et je n'en dirais pas plus.
Dans l'histoire il y a aussi John, journaliste qui était partie voir le laboratoire avec une "collègue" et un photographe, pour écrire un article sur le sujet. John qui partira en trainant les pieds découvre que ceux ne sont pas des bêtes de foire,les singes comminiquent avec le language des signes. Chose incroyable, et admirable à ses yeux.
Lorsqu'il attend parler de l'accident, il se soucie immédiatement pour la chercheuse et les singes. Il souhaite couvrir cette actualité mais sa "collègue" l'a doublé. Déjà que dans son couple ca  ne va pas fort, sa carriére de journaliste non plus...il prendra une décision.

Isabel depuis son lit d'hopital cherche à savoir ce qu'il va être de l'avenir de ses amis. Quelques semaines après, elle voit leur photos sur un pannaux publicitaire concernant une émission télé-réalité concernant les singes. Ses bonobos. Et là va commencer un combat pour les "libérer"...

Je ne connais pas grand chose aux singes, l'idée était intéressante - surtout de savoir qu'il y a des centres où les chercheurs leur font apprendre le language de signes pour communiquer avec les humains - et les personnages de Isabel et de John m'ont bien plus. En ce qui leur concerne, l'auteur n'est pas tombée dans les clichés comme j'ai eu peur.
Les singes étaient à leur facon attachant, chacun ayant son caractère...un peu stressant de savoir ce qu'il pouvait leur arriver une fois dans cette maison enfermée. Surtout que d'après ma lecture les bonobos ont leurs ethnies de vie surtout basé sur des habitudes sexuelles, et dans le roman c'est ce qui était recherché vis-à-vis de la télé-réalité :/
Si vous le lisez, ne vous attendez pas à retrouver ce qu'il vous a énormément plus dans "de l'eau pour les éléphants". Ces deux livres là ne sont pas comparable, mais on retrouve son écriture.


Ce livre n'est pas encore paru en francais.

vendredi 29 avril 2011

Minding Frankie, Maeve Binchy

Quatrième de couverture :
Minding Frankie est une histoire à propos de familles non conventionnelles, des relations qui n'ont pas l'air de ceux qu'elles sont, et l'enfant au coeur des vies de chacun d'entre eux...
Bébé Frankie est née dans une famille inhabituelle. Sa mère est desespéré  de trouver quelqu'un pour s'occuper de son enfant et elle n'a pas beaucoup de temps.
Noel n'a pas l'air d'être le plus prometteur des pères mais malgré tout, il pourrait être le meilleur espoir pour Frankie.
Comme pour Lisa, elle est préparé à tout abandonner pour l'homme qu'elle aime; surement qu'il l'aimera en retard ?
Et Moira n'a rien à voir de tout cela. Elle ce qui juste, et a le pouvoir de changer le cours de vie de Frankie...mais Moira cache des secrets en ce qui la concerne.

Mon avis:
Cela faisait longtemps que je n'avais lu un roman de maeve Binchy. Le dernier était "Tara Road" et j'avais été décu. Du coup, je la boudais un peu.
Ayant vu celui-ci à la bibliothèque et m'étant appercu que c'était un de ses tout derniers, et la quatrième couverture était attirante. Je décida de la lui donner une chance.
C'est un merveilleux roman. Doux. Qui fait espérer le meilleur pour les personnages du livres. Je me suis demandée lors de la lecture si en effet il n'y avait pas une baguette magique invisible au-dessus de leurs têtes...
L'histoire en elle-même, on commence avec certains personnages dont soit ils se connaissent déjà entre eux, soient leur chemin se croisseront et le destin les fera mieux se connaitre. Mais le noyau de l'histoire c'est surtout Frankie. Un nouveau-née que tout le monde s'occupera et changera tout un monde, ou presque.
Mais avant l'arrivée de Frankie, il y a celle de Emily, la cousine de Noel. Noel, dont les parents sont de fervents catholiques, est un jeune homme qui ne se plait pas à son travail, a un problème de boisson, vivant encore chez papa et maman.
Emily a le don d'écouter, de choisir les bons mots, d'encourager les gens autour d'elle, de réaliser leurs rêves, projets. Elle sera une grande aide auprès de Noel lorsque celui-ci apprendra qu'il aura la responsabilité de Frankie. Comment en a-t-il acquis et pourquoi lui  ? Cela je ne le dirais pas. Mais je peux comprendre son embarras. Une chose est sur, Noel doit changer de comportement, de style de vie s'il doit avoir charge  une enfant un nouveau née !
Entre temps, il y a l'histoire de Lisa. Elle a de la chance de travailler pour une compagnie qu'elle aime jusqu'au jour où elle racontre un certain homme. Pour lui, elle plaque tout. Son patron la prévient mais comme le dit si bien l'expression "l'amour rend aveugle". Son chemin croissera celui de Noel, de Frankie et de leur famille.  
Puis il y a Moira, travailleuse sociale, qui cherche à être sure avant tout le bien être de Frankie. Son problème est qu'elle est tellement obssédé par son travail qu'elle n'a pas de vie sociale, et surtout se met à dos tout le monde. Que cherche-t-elle vraiment ? Pourquoi chercher à nuire à la relation de Noel - Frankie ?
Tout cela se passe dans une rue, et autour de Frankie. Entre voisins, ils se soutiennent, s'organisent entre eux. Et surtout, durant la lecture, nous pouvons percevoir le changement qui s'opère en eux. 
Un ou deux moins j'ai trouvé un peu "gros", tiré par les cheveux, mais j'ai fermé les yeux tellement c'était agréable à lire. Du rire, à la fustration, en passant par les larmes, les émotions sont là.

Malheureusement pas encore traduit.

mercredi 27 avril 2011

Marche arrière, Valérie Saubade

Présentation de l'éditeur :
« Il y a deux heures, j'ai écrasé mon ex-femme en reculant avec mon 4x4. J'ai toujours été d'un naturel assez maladroit ». Jusqu'à cette soirée d'octobre 2002, Vincent Verdun mène une existence agréable : fondateur et directeur d'un institut de langues, il réside dans un appartement cossu et vient de s'acheter une voiture neuve. Marianne et lui ont raté leur mariage mais réussi leur divorce : tout les dimanches soirs, il prend l'apéritif chez elle, en compagnie de son nouveau compagnon. Placé en garde à vue après le drame, Vincent est très vite convoqué dans le bureau d'une juge. Séduisante mais implacable, celle-ci instruit le dossier à charge. Vincent clame son innocence : non, il n'a jamais voulu tuer son ex-femme ! Pourtant, certains témoignages le contredisent... 

Mon avis :
J'avais lu les deux romans précédant de l'auteur que j'avais adoré. 
 Là, nous retrouvons son écriture, son genre mais je n'ai pas pris autant plaisir qu'avec "Happy birthday grand-mère" et " Les petites soeurs".
Le narrateur de l'histoire est Vincent Verdun, la quarantaine. Homme un peu effacé qui cherche pas tout les moyens à trouver des sujets de discussions avec ses enfants - qui sont majeures, coureur de jupons ( du moins c'est comme ca que je l'ai percu),personne qui s'énerve assez facilement.
Suite à l'accident, il sera amené à la police, et on le questionnera. Sous le choc, il répondra aux questions. Entre-temps, il repense à certains faits de son passé qui engage à chaque fois une femme...Au départ c'est comment il avait racontré Marianne, comment il s'est retrouvé père, etc.
L'enquête suit son cours. Sa fille qui n'était pas loin lors de l'accident refuse de lui parler et contrdit la version de son père. Ce dernier a choisi un drôle d'avocat, qui n'a jamais défendu quiquonc. Le cour de l'histoire se suit tout doucement. 
A force de se répeter et de voir qu'une ou deux autres personnes aient un avis différent de comment ca s'est déroulé, c'est à se demander si il a fait vraiment exprès ou était-ce simplement un accident. La toute dernière page m'a sidéré...
Malgré que le roman se lise bien sans encombre, je l'ai trouvé un peu mou. J'espère qu'avec son nouveau " Miss Sweety" sera aussi bien que les deux premiers.

Si vous ne connaissez pas l'auteur, et souhaiter la lire, lisez däabord " Happy birthday grand-mère" ou " Les petites soeurs".

La chasse sauvage, Laetitia Bourgeois

Présentation de l'éditeur :
Des cavaliers masqués sèment la tourmente au Val d'Amblavès, durant le mois de la Fête des morts. Barthélemy, le bayle du lieu, a-t-il affaire à des brigands ou pire encore ? La fièvre gagne les villageois et les vieilles superstitions resurgissent du passé, laissant le champ libre à l'imagination. Qui sont vraiment ceux que l'on nomme désormais les Ecorcheurs ? Car dans ce Moyen Age du XIVe siècle, une seule chose est capable de faire perdre la tête aux gens : la sorcellerie. 

Mon petit mot dessus :
J'avais souhaité le lire du fait que cela se passait au Moyen Age, époque de la chasse aux sorcières. Je ne connaissais pas du tout l'auteur et je fus heureuse de lire avec autant de description la vie qu'était à ce moment là. A la fin du roman se trouve un petit glossaire très bien fait sur certains mot, expressions.

Pour revenir à l'histoire elle-même, il semblerait qu'il y avait trois romans précédant celui-ci. Mais pas besoin des avoir lu pour ne pas comprendre l'histoire. 
Les principaux personnages sont Barthélémy, le bayle du lieu, et sa femme Ysabellis, guérisseuse. Chacun de leur côté mène l'enquête. Ysabellis plus par sa curiosité qui l'emporte, écoute et observe tout ce qui se passe autour d'elle. C'est surtout elle qui ouvre les yeux à son époux.  A savoir qui sont vraiment ces Ecorcheurs qui sèment la panique, c'est à se demander, c'est vrai, s'il n'y a pas de la sorcellerie en l'air. 
L'intrigue est bien méné jusqu'à la fin. Avis à tous ceux qui aiment l'histoire ( dans le sens où les descriptions bien détaillé de la vie de cette époque, les croyances,...) et à ceux qui aiment les enquêtes ^-^

lundi 25 avril 2011

L'oiseau de mauvais augure, Camilla Lackberg

Présentation de l'éditeur :
L'inspecteur Patrik Hedström est sur les dents. Il voudrait participer davantage aux préparatifs de son mariage avec Erica Falck, mais il n'a pas une minute à lui. La ville de Tanumshecle s'apprête en effet à accueillir une émission de téléréalité et ses participants avides de célébrité, aussi tout le commissariat est mobilisé pour éviter les débordements de ces jeunes incontrôlables. Hanna Kruse, la nouvelle recrue, ne sera pas de trop. D'autant qu'une femme vient d'être retrouvée morte au volant de sa voiture, avec une alcoolémie hors du commun. La scène du carnage rappelle à Patrik un accident similaire intervenu des années auparavant. Tragique redite d'un fait divers banal ou macabre mise en scène ? Un sombre pressentiment s'empare de l'inspecteur. Très vite, alors que tout le pays a les yeux braqués sur la petite ville, la situation s'emballe. L'émission de téléréalité dérape. Les cadavres se multiplient. Un sinistre schéma émerge... Dans ce quatrième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Làckberg tisse avec brio l'écheveau d'une intrigue palpitante. Cueilli par un dénouement saisissant, le lecteur en redemande.

En bref :
J'ai eu la réponse à la question que j'avais en tête lorsque j'avais terminé Le tailleurs de pierre. Ici, nous retrouvons Erica - qui va mieux - en plein préparatif de son mariage. Quand à Patrick, il enquête sur un accident de voiture tragique. Une fois sur les lieux avec la nouvelle recrue Hanna, il a le présentiment que quelque chose lui échappe et il a du mal à mettre le doigt sur quoi...

Dans la ville c'est l'effervescence : une émission télé-rélaité débarque, certains hommes de la municipalité espérant que ce petit coup de publicité ammenera des touristes. Quand on voit les caractères des participants, on se doute immédiatement qu'il peut y avoir des accrochages.
Mais le fait qu'il ait eu un meurtre m'a fait rappeler au roman "Devine qui vient mourir ce soir ?" : émission télé-réalité du genre loft / big brother, après deux ou trois semaines, il y a eu un meurtre...Bref passons.
Le roman était sympa et je l'ai apprécié mais dommage que l'intrigue n'était pas si prenante car j'avais deviné rapidement qui était le meurtrier, et par rapport à la voix du passé, j'ai deviné qui était concerné.

Sinon j'ai beaucoup aimé le côté où l'histoire était avec Erica qui reprend confiance en elle, et projette de reécrire un nouveau livre. sans trop en dévoiler.
Mais une fois de plus, à la fin de la lecture un secret familial refait surface en quelque sorte - puisque c'est Erica qui cherchait réponse à une de ces question concernant un memebre de sa famille - et doit attendre de pouvoir lire "l'enfant allemand" (soit anglais soit en francais).

Le tailleur de pierre, Camilla Lackberg

Présentation de l'éditeur :
" La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer. Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l'avoir esquintée. Il jeta un coup d'oeil par-dessus bord mais ce qu'il vit n'était pas le casier. C'était une main blanche qui fendit la surface agitée de l'eau et sembla montrer le ciel l'espace d'un instant. Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs... " Un pêcheur de Fjâllbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l'eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu'un l'a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ? Alors qu'Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu'il est bouleversé d'être papa, Patrik Hedstrôm mène l'enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjâllbacka dissimule de sordides relations humaines - querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles - dont les origines peuvent remonter jusqu'aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.


Mon petit mot :
Je l'ai lu il y a une semaine ou deux, et je l'avas emprunté comme ca à la bibliothèque sans trop y croire : je n'avais pas vraiment accroché aux deux premiers volets.

Mais celui-ci m'a beaucoup plus.
Nous retrouvons bien sur Erica et Patrick. Erica est à la maison suite à la naissance de leur fille...et ca ne va pas fort pour elle au niveau moral. L'auteur dans son cas, y traite d'un sujet qui se rapproche de la dépression post-natale.

Quand à Patrick, qui se culpabilise pour ne pas être si présent dans son foyer et aider sa jeune compagne, doit mener une enquête assez difficile : la découverte d'un défunt enfant n'est jamais facile et encore moins lorsqu'il découvre avec ses équipiers que cet enfant a été tué. Ils se retourneront éventuellement vers des prédateurs d'enfants...
Puis est-ce que Sara, la victime, était si ange que ca ? Ou plutot diable ? Qu'a-t-elle fait ou vu pour qu'on s'en prenne à elle ?

En parallèle aux courts chapitres de l'histoire, il y a la voix du "passé" : Agnes, jeune fille de la bonne société, élèvé par son père qui bascule dans le fond en faisant un mauvais calcul et elle le paiera cher. Voix du passé assez intéressante quand on sait qu'elle nous permet de discerner le caractère du meurtrier et à nous de deviner qui ? !
Le rythme et suspense sont bien maintenue lors de la lecture. Entre quelques frivolité entre voisins, squelettes dans le placard...


Petite parenthèse, pour revenir à la soeur d'Erica, Anna, on revient par moment à celle-ci et à la fin du roman j'ai espèré qu'elle a commis un certain fait. Obligé d'attendre d'avoir lu le roman suivant pour savoir.

dimanche 24 avril 2011

Faute de preuves, Harlan Coben

Présentation de l'éditeur :
Journaliste dans une émission de télé-réalité, Wendy piège en direct les prédateurs sexuels. Sa dernière prise, Dan Mercer, un éducateur pour adolescentes : tout l'accable, on le soupçonne même de meurtre. Mais les preuves font défaut. Wendy le sent bien, quelque chose ne tourne pas rond. Et si elle avait été manipulée ? Si Dan était innocent ? La jeune femme va alors se pencher sur le passé de Dan, ses années d'étudiant à Princeton, ses quatre amis inséparables. Des amis avec qui il a tout partagé, même le pire. Secrets, disparitions, complots, cabales sur le net, confréries malfaisantes, vengeance. Un concentré d'adrénaline pour le tout nouveau thriller du maître de nos nuits blanches.


Rapidement :
Un Harlan Coben que j'ai adoré. Je l'ai lu en une journée tellement l'intrigue était prennante.
Il y a l'histoire de Dan Mercer, pensant venir en aide à une jeune fille dans une maison, il se retrouve alors avec des caméras braqués sur lui pour une émission sur les pédophiles. La journaliste, suite au verdict rendu par la juge, se posera des questions sur cupabilité de cet homme pour qui la vie a changé et est devenu un cauchemar suite à cette émission.
En parallèle à cette histoire, il y a celle d'une famille respectable : leur fille ainée a disparu sans laisser de traces. Victime de Dan Mercer ? Ou d'un autre monstre ? La question viendra lorsque les deux enquêtes se croisseront.


L'auteur nous tient jusqu'au bout par l'intensité de l'intrigue et du suspense. Moi-même je n'ai pas réussi à resoudre l'enquête...un petit doute pour Dan Mercer, mais pour la jeune fille, fallait y penser.

Dans tout les cas ce Harlan Coben change de ceux que j'ai lu dernièment de lui, et je le recommande à tout les amoureux de policiers :)

Major Pettigrew's last stand, Helen Simonson

Présentation de l'éditeur :
Major
Ernest Pettigrew (à la retraite) n'est pas intéressé par la frivolité du monde moderne. Depuis que la mort de sa femme Nancy, il a essayé d'éviter la constante peine des femmes curieuses du village, de son saisissant fils ambitieux, et jamais de la diffusion la suburbanisation de la campagne anglaise, préférant mener une vie tranquille en préservant les valeurs que les gens ont vécu des générations, la respectabilité, le devoir, et une tasse de thé infusé correctement (surtout pas servi dans une tasse en polystyrène avec un sachet de thé).
Lors de la mort de son frère, une amitié inattendue se produit avec Mme Ali, l'épicier du village veuve d'origine pakistanaise, le major est tiré hors de son monde enrégimentés et forcés à affronter les réalités de la vie dans le XXIe siècle.
Réunis
par un amour partagé de la littérature et la perte de leur conjoint respectif, le Major et Mme Ali trouveront bientôt leur amitié sur le point de s'épanouir dans quelque chose de plus. Mais bien que le Major est né à Lahore, et Mme Ali est né à Cambridge, la société villageoise insiste, l'embrassant à lui comme la quintessence de locaux et elle comme une étrangere permanente. Le major a toujours été une fierté spéciale dans le village, mais comment les événements chaotiques récents vont affecter sa relation avec l'endroit qu' il appelle maison? Rédigé avec la perception forte et un sens de l'humour délicieusement, le major Pettigrew's Last Stand est une histoire d'amour , avec un casting de personnages inoubliables que les questions combien il faut sacrifier le bonheur personnel pour les obligations de la famille et la tradition.


Mon petit mot :
Une fois de plus une lecture qui n'est pas disponible en francais. Mais si je commence à n'écrire que sur mes lectures en anglais qui ont une traduction, je ne suis pas prête de publier !


L'histoire commence par un triste appel que recoit le major Pettigrew. Tout de suite après, il recoit la visite de la propriétaire de l'épicerie du village, Mme Ali. Se sentant dans le besoin de se justifier, il explique la mauvaise nouvelle nouvelle qu'il vient de recevoir.

Veuve depuis quelques années, comme le major, ils se verront régulièrement. Malgré leur différence de culture, de société, ils ont la même passion pour les livres qui les rapprochera.
Mais tout le monde ne voit pas ca d'un bon oeil. Surtout le fils du major, lui même ayant une relation avec une étrangère. Au village ca jacasse.

La lecture s'est faite tout doucement, et l'auteur traite de bon sujet comme la différence de culture dans un couple ( pas toujours facile), le fait d'être nait dans ce pays de parents étrangers, et malgré ca garder un statut d'étrangère. Puis par rapport au major, faire enfin le deuil de sa défunte femme, refaire sa vie mais il se posera mainte fois la question : que passe en priorité : les obligation familiales, et ses traditions ou le bonheur. Il y pensera beaucoup de son côté, mais il pensera aussi vis à vis de madame Ali.
Une petite lecture agréable.


EDIT 8 avril 2012 :
Le roman a été en francais sous le titre de " La dernière conquête du Major Pettigrew"

samedi 16 avril 2011

Room, Emma Donoghue

Présentation de l'éditeur :
C'est l'anniversaire de Jack, et il est excité d'avoir 5 ans. Jack vit avec sa Ma dans "Room" (salle), qui a une porte bloquée et une lucarne, cette salle mesure 11 pieds sur 11. Il adore regarder TV, et les personnages de dessins animésqu'il appelle ses amis, mais il sait que tout ce qu'il voit sur l'écran n'est vraiment vrai - seulement lui, Ma et les choses dans Room. Jusqu'au jour où Ma lui raconte qu'il y a un monde á l'extérieur... Raconté par la voix de Jack, "Room", est l'histoire d'une mère et de son fils dont l'amour les a laissé survivre l'impossible. Unsentimental et quelques fois drôle, dévastateur encore édifiant, "Room" est une nouvelle pas comme une autre.


Mon avis :
J'avais entendu parler de ce livre suite à une commande, en recommandation. Après avoir lu quelques critiques assez bonnes, j'ai hésité. Souvent, c'est une déception. J'ai du hésiter pendant 2-3 mois avant de le lire. Et mon seul regret était de ne l'avoir pas lu plus tôt.

La lecture peut être déroutante : l'histoire est raconté par ce petit garcon, Jack, qui fête ses 5 ans, donc c'est avec ses mots, ses tournures qu'on apprend à connaitre son histoire, celle de sa maman et celle de Room. D'ailleurs pour lui, les objets sont comme des noms propres.

Jack n'a jamais vu l'extérieur et pense que son mon monde s'arrete seulement à cette pièce où il est depuis sa naissance.
Sa mère, pour lui apprendre la vérité, cherche à le lui raconté sous forme d'histoires...mais voyant que ca ne mène nul part, elle lui raconte alors son histoire à elle. Et ce qu'elle souhaiterait faire le plus cher au monde.

Je dois dire que j'ai été scotché à ce roman. Je me suis attachée à ces deux personnages : elle, pour son courage et sa raison de vivre qui n'est que son fils; lui, parce que malgré qu'il soit un petit garcon, il est n'est pas bête mais ca lui parait inimaginable qu'un autre monde dans lequel il vit existe. Il y a aussi ces dialogues entre eux deux : amour, déception, douleur, incompréhension... Parfois, j'en ais souris, parfois j'en ai eu peur et voulais absolument savoir ce qui allait arriver.
La vie entre eux deux n'était pas fait qu'en rose.
Le roman étant partagé en cinq parties dont le nom de chacun nous donne une idée.
Un roman que je conseillerais à lire, ou à emprunter.

Cliquer ici pour découvrir le site du roman en anglais, mais la présentation - une fois que vous avez cliqué "click to enter" vous permettra de visualiser leur "habitation".


dimanche 10 avril 2011

Les petites soeurs, Valérie Saubade

Présentation de l'éditeur :
" Sarah Debussy avait, ce jour-là, une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours. Elle tenait à se suicider comme elle avait vécu. Avec efficacité. " Qui a poussé Sarah Debussy à finir consciencieusement sa boîte de somnifères ? Pour sa famille, peu importe : il est avant tout extrêmement indécent de mettre fin à ses jours quand on appartient à la bourgeoisie. D'autant que la petite effrontée, pourtant morte et enterrée, semble envoyer post-mortem des lettres sibyllines signées de sa main. Alors qu'on accuse la défunte de ne pas vouloir faire comme tout le monde, Agathe, sa nièce, décide de suivre ce jeu de pistes et les méandres du passé de cette famille pas comme les autres...

Mon mot à moi :
Je connaissais déjà l'auteure avec "Happy birthday grand-mère". Ici, je dirais qu'on revient à peu près le même genre de relation qu'il y avait entre la grand-mère et sa fille. Sauf qu'ici, c'est entre Albert Debussy et ses trois filles. Plus particulièrement Sarah, petite dernière, la rebelle des trois.
Sarah avait bien une raison de mettre fin à ses jours, mais il y en a une autre concernant son exilation aux Etats-Unis.

C'est sous forme de saga familliale qu'on découvrira ce qui a poussé Sarah a quitté le domaine famillial, voir le pays pour quelques années plus tard en finir avec sa vie.
Albert pensait qu'avec la mort de sa dernière fille, il en entendrait plus parler. Mais voilà, qu'il ne pensait pas si bien pensé. Car d'une certaine facon certains membres de la famille Debussy recoit du courrier de Californie, avec l'écriture de Sarah. Comment cela serait-ce possible puisqu'elle est décédée. Mais l'est-elle vraiment ?
En parallèle nous pouvons nous faire une idée de l'education que les trois soeurs (les deux autres étant Béatrice, et Berdanette) ont recu de leur père. Car c'est surtout sur eux que l'histoire tourne : Béatrice qui garde son sang froid, voir trop sérieuse et à se demander si elle a un coeur ; Bernadette femme très sensible qui fait une dépression depuis la naissance de sa fille (soit depuis une vingtaine d'année) et Albert : fils de pauvre qui a réussi à faire sa richesse et aime gérer la vie de ses proches et ne supporte pas qu'on lui tient tête.
Mais pourquoi et surtout de quoi Sarah cherche à se venger de son père ?
Petit à petit, après introdcution des autres personnages de la famille,certains secrets de famille refont surface...mais par qui ?


L'auteure, une fois de plus, nous délivre un roman avec de l'humour noir, ironique.
Elle nous fait passer par pratiquement tout les sentiments, les rebondissements font que j'ai tourné page après page avec un immense plaisir. Certaines scènes étaient prévisibles mais je ne m'attendais pas du tout à cette fin !

A lire si vous ne connaissez pas l'auteure, soit celui-ci soit celui que j'ai cité au tout début.

Le passage, Justin Cronin

Présentation de l'éditeur :
A son père, écrivain, qui lui demandait quel livre elle aimerait lire, la jeune Iris Cronin répondit : " L'histoire d'une fille qui sauve le monde. " Ainsi germa dans l'esprit de Justin Cronin l'intrigue du Passage, la fascinante épopée qui a créé l'événement l'été dernier dans les pays anglo-saxons. À mille lieues des histoires de vampires pour adolescents, Justin Cronin, sortant du cadre purement littéraire de ses romans précédents, nous présente des monstres à glacer les sangs, et la description merveilleusement angoissante d'une Amérique post-apocalyptique. Années 2010. Dans le Tennessee, Amy, une enfant abandonnée de six ans est recueillie dans un couvent... Dans la jungle bolivienne, l'armée américaine recherche les membres d'une expédition atteints d'un mystérieux virus... Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de contribuer à une expérience scientifique gouvernementale. Lui et les autres condamnés à la peine capitale participant au projet mutent et développent une force physique extraordinaire. Les deux agents du FBI sont alors chargés d'enlever une enfant, Amy. Peu après que le virus a été inoculé à cette dernière, les mutants attaquent le centre de recherches. Près d'un siècle plus tard. Une communauté a survécu à l'apocalypse causée par l'attaque des viruls, ainsi qu'ont été baptisés les mutants. Une adolescente la rejoint bientôt. Une puce électronique implantée sous sa peau révèle qu'il s'agit d'Amy, âgée désormais de plus de cent ans mais qui en paraît à peine quatorze... L'aventure ne fait que commencer.

Mon petit mot :
J'ai été intrigué par la quatrième de couverture bien qu'elle ne rèvele pas grand chose lorsque je l'ai vu en librairie. Sans oublier la couverture qui m'a attiré. Puis, dans le train, j'ai croisé quelques personnes avec leur exemplaire. Lorsque je l'ai trouvé à la bibliothéque, je l'ai pris. Le début de la lecture s'est fait progressivement...
Entre l'histoire d'Amy ( le gros de son histoire familiale : qui était sa mère, son grand-père. Bref, pour faire comprendre que Amy pouvait être n'importe qui) petite fille qui a quelque chose de spécial et intéresse certaines personnes, celle des deux agents du FBI qui sont au Texas pour faire une proposition à condamné, et une équipe de scientifique / chercheurs en Bolivie ou de drôle de chose se passe, je me suis demandée qu'elle était le lien entre les trois. Mais on y arrive d'une certaine facon...

Le roman étant plusieurs partie, nous passons des années 2010 à centaine d'années plus tard. Ce qui m'a un peu laissé perplexe je dois dire.
On entends plus parler d'Amy. Il faudra attendre bien des pages.
Et pourtant c'est à la partie du future que j'ai vraiment accroché : on a peur pour ces gens, on sait que des choses vont arriver mais on espère que ces gens là s'en sortiront.
Cependant, j'ai eu l'impression que certains sujets avaient déjà été traité, du moins visuellement, comme le secret (complot?) militaire concernant des virus / ces virus qui font que les gens changent et d'une certaine facon deviennent des zombies ( sauf que là ce n'est pas des zombies), etc. Pourtant l'angoisse est là. Que va-t-il arriver à ces personnes ? Quel est leur espoir ? A la fin de ma lecture, près de 750 pages, j'en étais décu. J'aurais souhaité que cela continue, en savoir un peu plus. Sur le moment, j'ai eu le sentiment de tomber sur un cul-de-sac pour une deuxième fois en si peu de temps. Pour certains le message est compris, mais pour d'autre j'aurais aimé savoir s'ils ont réussi.
 
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