jeudi 31 décembre 2009

La communauté du sud, tome 1 : quand le danger rôde, Charlaine Harris

Présentation de l'éditeur : Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petite ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill, ténébreux vampire du me siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur la ville.

Moi :
Je dois le reconnaitre, j'adore regarder True blood, la série télévisé qui s'est basé sur les romans de cette auteur. Lorsque j'ai su que c'était au ´depart une série de roman, bien sûr, il a fallu que je les découvre tout en sachant qu'il y aura des différences entre la série télévisé et littéraire. Donc ca m'a permis de la découvrir sous un autre champs de vision.

Pour ceux qui ne connaissent pas, la narratrice est Sookie Stackhouse, serveuse, qui est télépathe dans une petite ville nommé Bon Temps. Depuis quelques années les vampires ne se cachent plus, depuis que des japonais ont réussi à créer du sang synthétique. Certains d'entre eux, une fois la nuit tombée bien sûr, se mélangent aux humains et inversement.
Sookie travaille dans le bar de la ville, au Merlotte's. Il n'a pas toujours été facile pour elle de fermer son esprit aux pensées des gens qui l'entoure jusqu'au soir où elle racontre Bill Compton, un vampire. Elle est agréablement surprise de pas pouvoir attendre ses pensées. Certaines circonstances permettront à Sookie de faire plus amplement connaissance avec Bill...après je vous laisse deviner la suite (asez cliché sur ce point là :p).
Entre temps, un tueur en série rode à Beau Temps et s'en prend particulièrement aux serveuses du Merlotte's.


J'ai bien aimé. Ce n'est pas de la grande littérature certes et je voulais le comparer à la série - bien sur il y a des différences qui ne m'ont pas dérangé -après certaines personnes ont aimé et d'autre pas du tout. Moi, j'ai passé un bon moment.

dimanche 27 décembre 2009

Hunger Games, Suzanne Collins

Présentation de l'éditeur :
Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé... Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim... Public mixte à partir de 12 ans.


Ce que j'en dis :
J'avais vu sur le forum de Livraddict que beaucoup le lisaient. Puis j'ai vu l'article de Lasardine et je me suis dit que je devais le lire malgré une petite crainte. En effet en lisant la quatrième couverture cela m'a fait rappeler Battle Royale pour son sujet : un nombre de jeunes personnes mixtes qui doivent s'entre-tuer. Le dernier survivant est le vainqueur.
Dans cette histoire, on ne sait pas exactement quand cela se passe (futur proche ?). Il se trouve douze districts. Des gens qui ont survécut à la disparition d'une partie du pays, puis d'une guerre civile, décident de gérer en petites communautés ces autres vies en imposant des règles strictes. Chaque communauté a sa spécialité (industrie, agriculture, charbon...) et pour éviter toutes sortes de rébellions, de représailles, et surtout, comme le fera savoir mainte fois notre héroine Katniss, qu'ils maintiennent un pouvoir sur eux avec ce jeux de la faim. Ce jeu a lieu une fois l'an : douze filles, douze garcons enfermé dans une "arène" et doivent s'entre-tuer. La violence n'apparait pas tel quel y ait dans Battle Royale.
Ici Katniss est la narratrice. Elle nous explique la vie qu'elle mène et pourquoi. Puis vient le sujet dont tout le monde appréhende : le jeux de la faim.
La quatrième couvrture laisse savoir comment elle se retrouve là. A travers son histoire, nous suivons ses sentiments, émotions, la confusion que peut mener par moment Peeta. Car comment savoir à qui faire confiance dans une telle atmosphère où règne la terreur...
A travers Katniss, j'ai pu ressentir une rébellion envers la société qui gère sa vie comme pour ses semblables. Ce point là m'a fait rappeler à un roman de Gemma Malley.
Je dois reconnaitre que les premières pages ne m'ont pas tout de suite accroché. J'étais vraiment dans l'histoire et ne pouvait y décrocher lorsque c'était la semaine de préparation.
En le terminant, j'étais sur ma faim et j'ai ma petite idée ce qu'il pourrait bien se passer dans le deuxième volume que j'emprunterais à la bibliothèque losrque ma PAL aura baissé un peu. A savoir que c'est une triologie.

Sur le site officiel du roman pour pouvez lire le premier chapitre : ici.

jeudi 24 décembre 2009

Oscar Wilde et le jeu de la mort, Gyles Brandreth

Présentation de l'éditeur :
Facétieux Oscar Wilde ! Après avoir choqué le monde par ses boutades lors de la première triomphale de L'Eventail de Lady Windermere, le voici qui propose à ses amis une curieuse activité pour les distraire : le jeu de la mort. Chacun inscrit sur une feuille le nom de la victime de son choix et aux participants de deviner qui veut tuer qui. Mais quand la Mort commence à frapper les victimes potentielles dans l'ordre exact où elles ont été tirées, le drame succède à la comédie. Flanqué de son fidèle ami Robert Sherard, et assisté par Arthur Conan Doyle et par le peintre Wat Sickert, Wilde mène l'enquête avec plus de zèle que jamais. Car son nom et surtout celui de sa femme figurent sur la liste funèbre...

Mon petit mot dessus :
J'étais curieuse de lire ce roman par le fait que c'est Oscar Wilde - écrivain que j'aime beaucoup - qui mène l'enquête.

Le ton du roman m'a fait rappelé ceux de Agatha Christie voir Arthur Conan Doyle que j'ai retrouvé dans le roman. D'ailleurs la pair A. Conan Doyle - O. Wilde m'a fortement fait penser au Dr Watson et Sherlock Holmes.

Ici, suite à la fin d'un diner du club de Mr Wilde, celui décide de jouer à un drôle et macabre jeu : chaque convive doit marquer sur un bout de papier qui ils souhaitent voir mourir. Mais voilà que le lendemain de ce repas, une série de décès survint. Mais tout ces décès sont ceux qui ont été nommé lors du jeu de la mort, et dans l'ordre des noms révélé. Hasard ? Ou quelqu'un de mesqui qui ne voulait que s'en prendre à une personne mais finalement décide de jouer le jeu ? C'est ce que cherche à savoir Oscar Wilde.
Une enquête bien ficelé. Je pensais avoir trouvé trouvé le suspect mais à la fin du livre lorsque Oscar Wilde nous partage son raisonnement, je fus bien surprise. Prochaine fois que je lirais une de ces nouvelles enquêtes, j'essaierais d'être plus "observatrice"!

lundi 21 décembre 2009

La double vie d'Anna Song, Minh Tran Huy

Présentation de l'éditeur :
Anna Song, `la plus grande pianiste vivante dont personne n'a jamais entendu parler", laisse derrière elle une œuvre discographique sans précédent. Malgré la maladie, et clans un engagement du corps et de l'âme proche de la ferveur, elle a voué ses dernières années à arpenter, avec une indéfectible justesse, un territoire musical des plus vastes. Gardien du temple et architecte de la légende : Paul Desroches, son mari et producteur. Mais tandis que celui-ci raconte la femme aimée, de l'émerveillement enfantin aux patientes années d'une vie partagée dans une sorte de culte de la beauté, le scandale éclate. Anna Song n'aurait pas enregistré une seule note de sa discographie, pillée ail-leurs par l'amoureux démiurge. Imposture, falsification, trahison : au concert de louanges nécrologiques succède le tapage de l'opprobre, relayé par des médias d'autant plus féroces que bernés. C'est un fascinant jeu de miroirs qu'orchestre ici Minh Tran Huy dans un deuxième roman qui confirme l'avènement d'un univers d'une impressionnante cohérence. Où l'on retrouve l'omniprésente absence du pays des origines, le Viêtnam, dont la réalité floutée par le temps et l'éloignement s'enracine clans un silence peuplé de contes. Et aussi cette petite musique envoûtante, cette opacité impavide plus généreuse qu'elle ne s'affiche, qui évoque irrésistiblement les eaux calmes d'un lac, sous lesquelles se jouent - et demeurent - les plus violentes tragédies. Tombeau du premier, du grand, de l'unique amour, entre ode et plaidoyer, La Double Lie d'Anna Song révèle et défend la folie d'aimer, mais aussi le droit à inventer des vies à la hauteur de cette folie.

Ce que j'en dit :
L'auteur s'est inspirée d'une affaire réelle : celle de Joyce Hatto.
Le narrateur de l'histoire est Paul Desroches. Il raconte sa propre enfance et en vient vite comment il a rencontré Anna Song et la naissance de leur amitié. Au fil des pages, il raconte l'histoire d'Anna et de sa famille immigré du Vietnam, les histoires qu'on lui racontait sur le grand-père maternel, les coutumes du pays, etc.

J'ai pu ressentir assez rapidement que Paul ne vivait que pour Anna, il se dévouait à elle en tant qu'amis d'abord puis par la suite en tant que mari.

Entre chaque chapitres se trouvait un article de journal sur la pianiste. Vers la fin ça se répétait un peu.

Quand à Paul, on pourra comprendre qu'il a fait par amour, pour rendre dignité à celle qui l'aimait.



Extrait : "Le souvenir : ce qui reste à ceux qui ont le temps, qui ont le choix. Anna et moi avions chacun nos morts, et cela ne nous empêchait nullement de vivre dans le souvenir - le fantasme - de ce qui avait été. A cet égard, nous nous ressemblions, tous deux calmes, réservés, et nostalgiques. Mais j'étais un enfant éteint, étourdi par la disparition de ceux dont j'avais imaginé qu'ils seraient toujours là, veillant sur ma petite personne qu'il neige ou qu'il vente, que la terre tremble ou que le ciel brûle. Anna, au contraire, était forte. Son allure fragile dissimulait une volonté plus dure à briser qu'une lame d'acier. En elle brillait le désir d'accomplir de grandes, de belles choses. Une flamme l'illuminait dès qu'elle s'adonnait à la musique ou me parlait de l'empire fugitif sur lequel avait régné son grand-père et que sa mère avait espéré ressusciter. Elle était portée par une énergie quej'avais perdue, à moins que je ne l'aie jamais eue."

dimanche 20 décembre 2009

Vacances

Un petit mot pour vous souhaiter à tous un joyeux Noël ! Je pars dans quelques heures pour la France avec un long voyage : Helsinki - Paris CDG - Pau. Puis de Pau, en voiture avec ma maman et bô-papa en voiture pour les Landes.

J'avais espéré hier pouvoir programmé des articles de certains livres lu dernièrement mais je crains que je le ferais à mon retour (le 30 décembre) et comblerais le trou qu'il y aura entre la date d'aujourd'hui à celle de mon retour.

Comme lectures qui me tiendra compagnie se sera : Clara et la pénombre, de J.C Somoza, et Wuthering Heights (les Hauts de Hurlevent) de Emily Bronte. J'ai commencé les deux et je dois dire que le classique anglais m'accroche plus que je ne l'aurait pensé !!

Bien sûr avant mon arrivé, depuis un mois et demi en fait, je me suis commandée des livres d'occasions avec le fruit de mes ventes, et sur amazon.

Les titres sont :
- Un siècle dans la vie d'une femme, Liliane Roskopf
- Thomas Drimm, tome 1 : la fin du monde est un jeudi, Didier Van Cauwelaert
- Chambre noire, Marie Aude Garat
- L'étrangère aux yeux bleus, Youri Rytkhèou
- Grand- mère déballe tout, Irene Dische
Haka, Caryl Férey
- De l'eau pour les éléphants, Sara Gruen
- Le début de la fin, Jasper Fforde
- Soeurs chocolat, C. Velle
-Le poids des secrets tome 4, Aki Shimazaki
- Le poids des secrets tome 5, Aki Shimazaki
- Vingt quatre heures de la vie d'une femme, Stefan Zweig
- Sauvez Hamlet, J. Fforde

Et surement quelques autres me connaissant si je fait un tours dans certaines librairies....

vendredi 18 décembre 2009

Hôtel des adieux, Brad Kessler

Présentation de l'éditeur :
Une nuit, au large de la Nouvelle-Écosse, un avion rempli de passagers chute brusquement et sombre dans l océan. Kevin et Douglas, retirés depuis dix ans sur Trachis Island, où ils tiennent un hôtel, sont témoins du drame. Alors que l on recherche les corps dans l espoir de retrouver des survivants , les proches des victimes sont hébergés chez eux. Venant tous d horizons très différents, ils vont peu à peu former une communauté singulière, née de leur solidarité face au deuil. Deux Taïwanais, ayant perdu leur fille, font des offrandes à son fantôme. Un musicien bulgare joue du piano, en souvenir de sa femme violoncelliste. Deux adolescents hollandais affrontent la rage au coeur la disparition de leurs parents. Un exilé iranien récite des poèmes persans pour pleurer sa petite-nièce. Mais le coeur du livre, c'est Ana, spécialiste de la migration des oiseaux, dont le mari, lui-même ornithologue, est une des victimes du crash. Renouant avec la mythologie (Icare est là, en filigrane, mais aussi Ceyx et Alcyone, couple transformé par les dieux en oiseaux), Brad Kessler nous entraine avec une empathie profonde et contagieuse dans l'histoire d'Ana, son bonheur passé, l' infini chagrin de la perte, puis, petit à petit, le retour à la vie, malgré la tragédie.
Ce pourrait être un terrible mélo, or Hôtel des adieux est tout le contraire : une ode à la nature (les paysages décrits sont beaux à couper le souffle) et à la musique, un hymne à la vie, à la solidarité. S'inspirant d'une tragédie réelle, celle du crash de l avion Swissair du 2 septembre 1998, en Atlantique nord, ce roman est une grande aventure humaine. La force de ses personnages, la justesse de ses sentiments, la pudeur de son écriture nous habitent longtemps après qu'on a refermé le livre.


Ce que j'en dis :
Achat compulsif après avoir lu quelques critiques sur des blogs.
Je ne m'entais pas à ce que j'ai lu : une belle écriture remplie de douceur, de poésie alors que l'histoire est mélancolique. Suite à un crash aérien sur Trachis Island, des familles, proches des victimes se retrouvent à l'hôtel de Kevin et Douglas. Ils se retrouvent là pour voir non seulement où on périt les êtres aimés mais aussi pour faire leurs adieux. Ils sont tous de différentes nationalités mais cet accident rapprochera certains d'entre eux.
Quand au gérant de l'hôtel, Kevin qui pensait fermer le lieux pour la saison, cherchera et essayera de faire de son mieux pour leur donner un soutient.

Lors de la lecture, j'ai suivi la confrontation à la perte de certains d'entre eux, car chacun aura sa manière à s'exprimer. Comme par exemple ce couple Taiwanais ayant perdu leurs filles, un bulgare sa femme, puis Ana son mari...
Le roman se partagera en trois parties. Un chapitre sur deux, j'ai suivi l'histoire à travers Ana : le choc, ses émotions, ses pensées, sa façon de faire le deuil...Puis le couple Kevin et Douglas. Surtout Kevin qui cheche absolument à venir en aide à ces personnes et dont il se trouvera affecté d'une certaine manière. A la fin, ce que j'ai apprécié c'est ce qu'il en est devenu de certains personnages au bout de quelques années.

Roman que j'ai aimé pour sa beauté, et que je recommande et que je ne suis pas prête d'oublier de si tôt.

Extraits :
Tiré de la quatrième couverture :
" Sa mère disait que l'âme était un oiseau qui vivait dans la nuque des hommes. La nuit, il s'envolait par la bouche, et revenait au réveil, quand on mourait, il s'envolait pour toujours..."

Tiré d'un dialogue entre Pars et Ana, après que celui-ci ai raconté une très belle légende à Ana :
" - Tout le monde a une pierre patiente, expliqua Pars. Vous voyez, ma mère me racontait cette légende et j'y croyais. Si vous racontez votre histoire suffisamment de fois et si, chaque fois, vous en laissez un morceau derrière vous, un peu de malheur s'efface à chacun de vos récits. "

mardi 15 décembre 2009

Le vampire de Ropraz, Jacques Chessex

Présentation de l'éditeur :
En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d'une méningite. Un matin, on trouve le couvercle du cercueil soulevé, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Horreur. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme, chacun épiant l'autre au cœur de l'hiver. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Il faut désormais un coupable. Ce sera le nommé Favez, un garçon de ferme aux yeux rougis, qu'on a surpris à l'étable. Condamné, emprisonné, soumis à la psychiatrie, on perd sa trace en 1915. A partir d'un fait réel, Jacques Chessex donne le roman de la fascination- meurtrière. Qui mieux que lui sait dire la " crasse primitive ", la solitude, les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d'une époque ?


Ce que j'en dis :
Roman lu en partenariat avec Blog-o-book et Le livre de poche, dont je leur remercie à cette participation de partenariat.

Quand au roman, ce qui m'avait donné envie de le lire était que l'auteur s'est basé d'un fait réel pour écrire ce roman.
Roman lors de ma lecture j'avais plutôt l'impression de lire un livre-document sur une affaire / cas puisque presque la moitié de l'histoire est centré sur l'affaire de Favez.

Je ne reviendrais pas sur l'histoire elle-même puisque la présentation de l'éditeur en dit long déjà. Jacques Chessex, dès le premier chapitre déjà, nous fait rappeler quel était les mœurs à cette époque là : les gens alors étaient superstitieux, croyaient comme dur aux légendes, mais surtout avait peur de tout ceux qu'ils ne connaissaient pas. Donc les villageois devenaient hystériques, sont sûr de voir des choses ou interprétaient à leurs façons ce qu'ils pensaient avoir vu...

Malheureusement cette lecture m'a laissé plutôt indifférente, Mais n'ayez pas peur de le lire, peut-être qu'il vous enchantera plus que moi.

lundi 14 décembre 2009

La revanche des otaries, Vincent Wackenheim

Présentation de l'éditeur :
" En gros, pour Noé, il y a les animaux qu'on mange, ceux (et surtout celles) qu'on caresse, ceux qui bossent, ceux dont on fait des manteaux ou des pulls, ou des boîtes à gants en galuchat, à la limite ceux qui sont juste jolis, mais les autres, la grande majorité, les moches, ceux qui ne servent à rien, les pas bons, les tout durs, les piquants, ceux qui sentent mauvais, ceux dont le nom est imprononçable, la mygale de Rameshwaram, par exemple (Poecilotheria hanumavilasumica), ou le crapaud de Holdridge (Incilius holdridgei), ou la musaraigne-éléphant (Rhynchocyon udzungwensis), pourquoi diable les embarquer? [...] Noé, la biodiversité, ça n'était pas son truc. "

Moi :
Petit livre que j'avais souhaité lire après avoir lu quelques critiques bonnes et mauvaises sur certains blogs.
L'auteur nous raconte l'Arche de Noé sous une nouvelle version si ce n'est pour dire - excusez moi de l'expression- : la moins catholique. L'histoire est amusante sous certains points : Noé découvre un couple de dinosaure sur son arche. Comment se fait-il ? D'où viennent-ils ? Dans le même genre, j'ai découvert un Noé sous un autre jour : il préféré passer la plus part de son temps en compagnie des animaux (femelles) qu'avec sa femme...
Même si le ton était amusant, je n'ai surement pas choisis le bon moment pour le lire. Je m'explique , j'ai eu par moment du mal à m'attacher à l'histoire, à la trouver drôle selon les paragraphes / chapitres.

Pour les courageux, essayer de l'emprunter ou acheter d'occasion (je trouve qu'il faisait cher pour un si petit livre) et vous verrez par vous-même ;-)

Extrait :
" Ce n'était quand même pas sa faute à lui si cette humanité s'était mise à dérailler grave, l'alcool, le cholestérol, les OGM, le loto, la Bourse qui fait du Yo-Yo, la météo pareil, etj'en passe, les téléphones portables, le Wi-Fi, les politicards véreux et rien à la télé. Tout ce qui avait poussé le Patron à prendre des mesures pour le moins radicales. Résultat, il se trouvait, lui,Noé, à son âge, sur cette barcasse puante, à contenir ces bêtes malpropres et encombrantes, dont le seul objectif dans la vie était de forniquer puis de se bouffer joyeusement les uns les autres, une fois à terre. Pas très reluisant comme projet de vie. Avec maintenant, cerise sur le gâteau, ce couple de DinoZores dont la présence à bord, pour être clair, était juste synonyme de gros emmerdements, au propre comme au figuré. "

samedi 12 décembre 2009

Nous avons toujours habité le château, Shirley Jackson

Quatrième de couverture : Mon prénom est Mary Katherine. J'ai 18 ans et je vis avec ma soeur Constance. J'ai souvent pensé avec n'importe quelle chance j'aurais pu être née loup-garou, parce que les deux doigts du milieux de mes mains ont la même longueur, mais je dois me contenter avec ce que j'ai. Je n'aime pas me laver, les chiens, et le bruit. J'aime ma soeur Constance, et Richard Plantagenet, et amanita phalloides le champignon de la mort. Tout le monde dans ma famille est mort. Vous vous demanderez à propos de ce bol à sucre, j'imagine. Est-ce qu'on l'utilise encore ? vous vous demandez ; a-t-il été nettoyé ? vous devrez surement demander....

Moi :
Roman bien noire par son ambiance et non horreur comme j'ai beaucoup lu les critiques anglophones.
La narratrice est la jeune Mary Katherine ou Merricat comme l'appelle ses proches.
Dés le début de l'histoire, j'ai ressentie l'hostilité des habitants vers elle lorsqu'elle descendait au village deux fois par semaine faire les courses. Pourquoi ? Ça je ne l'ai su que quelques chapitres plus loin. Ce que je peux dire, c'est que les parents de Merricat et le reste de la famille ont été assassinés, empoisonnés. Elle vit avec sa soeur ainée Constance et leur vieil oncle, sans oublier son chat.
Lorsque je suis arrivée au chapitre où j'en ai appris un peu plus sur la famille, j'ai mieux compris l'attitude de Constance envers sa soeur cadette : celle-ci cherche à la protéger en se cachant dans leur demeure, en ayant le moins de contact avec l'extérieur.
Mais voilà qu'un beau jour apparait le cousin Charles. Pour l'une des soeurs il représentera un fantôme/ un diable, pour l'autre elle se réjouira de sa présence. L'ambiance dans la demeure changera et on pourrait se poser des questions sur les motivations du cousin quand on connait les antécédents de la famille...

Je n'en dirais pas plus pour ne pas révéler la fin du roman.

Ce fut un achat compulsif lorsque j'avais vu la couverture. Du moins j'avais noté le titre et commandé via internet car moins cher...je m'attendais à un roman d'horreur et je me retrouve avec une histoire bien noire où durant la lecture certains aspects font lumières et je m'y attendais pas.
La lecture se fait toute seule grâce aux personnages et surtout à leur dialogue qui nous fait avancer. Plus le fait qu'il y est ce cousin qui intervient à un moment donné relance la trame et on pourrait alors se poser des question sur la suite.


Une lecture qui m'a bien plus.

vendredi 11 décembre 2009

Le puit s des histoires perdues, Jasper Fforde

Présentation de l'éditeur :
Un mari qui n'a jamais existé, une multinationale à ses trousses et... un enfant à naître : même la star des détectives littéraires a quelquefois besoin de répit.
Réfugiée à bord d'un vieil hydravion, dans un polar que jamais personne ne lira, Thursday Next a bien l'intention, cette fois, de souffler ! C'est sans compter avec sa nouvelle carrière d'agent de la Jurifiction, la police interne des livres. Dans un étrange ballet où se croisent personnages de Dickens, extraterrestres, l'empereur Jark qui règne en tyran que la galaxie, le capitaine Nemo, une tortue, un hérisson et les trois sorcières de Macbeth, Thursday se trouve mêlée malgré elle à une macabre machination ; elle n'a pas d'autre choix que de sauver sa peau... et peut-être même le Monde des Livres tout entier !

Ce que j'en dis :
Un gros plaisir pour moi d'avoir retrouvé Thursday Next pour de nouvelles aventures.
C'est le troisième volet de la série. Dans le précédent, Thursday a cherché à échapper à une multinationale en se réfugiant dans le puits des histoires perdues en compagnie de Miss Havisham (personnage de Grandes espérances de Dickens).
Thursday doit normalement profiter de cette accalmie pour protéger sa grossesse et préparer son examen en entrée de la Jurifiction.
Mais voilà que de nouvelles aventures l'attendent, entre s'occuper de l'éducation des Génériques (ibb et obb) de pas oublier qui est son mari, puis surtout jusqu'à ce qu'il y a l'affaire du Minotaure qui s'échappe et d'un complot autour d'un programme littéraire.

L'auteur joue autour des personnages de la grande littérature comme à son habitude. J'ai retrouvé à ma grande surptise et satisfaction des personnages des Hauts des Hurlevents (lecture que je me garde pour le vacances qui arrive à grand pas) où cela m'en donné une idée de ce qui allait m'attendre à la lacture. Mais à la façon de Fforde ça donnait plutôt ca : Miss Havisham devait allait là-bas avec Thursday pour le stage sur gérer la colère aux protagonistes du roman d'Emily Bronte. J'ai trouvé une miss Havisham assez calme vis-à vis des tensions que pratiquement tout les personnages avaient pour l'un d'entre eux.

En gros, un roman auquel je ne me suis pas ennuyé !

mercredi 9 décembre 2009

L'histoire de Chicago May, Nuala O'Faolain

Présentation de l'éditeur :
En 1890, quand May Duignan débarque aux Etats-Unis en provenance de son Irlande natale, elle n'a pour tout bagage que son intrépidité, sa frimousse ravageuse et une bourse contenant les économies volées à ses parents. C'est le début d'une longue vie de crimes et d'aventures. Du Nebraska à New York, de Londres à Paris, celle que l'on appelle désormais Chicago May sera tour à tour prostituée, arnaqueuse, danseuse de revue et braqueuse de banque. Elle connaitra la fortune et la déchéance, les palaces et la prison, mais jamais elle n'abdiquera face aux évènements. Fascinée par ce destin hors du commun, Nuala O'Faolain témoigne de sa quête pour comprendre et raconter cette femme et son temps.


Moi :
C'est rare que je lise des autobiographies mais celle-ci m'avait attiré par le fait que c'était une irlandaise émmigrant aux Etats Unis fin du 19ème siècle.
L'auteur nous explique comment elle tombée sur le nom de Chicago May et pourquoi elle a voulu écrire son histoire.
Je ne peux pas dire que se soit une bio passionnante mais j'ai aimé le côté où l'auteur décrivait la vie d'époque et comment devait se sentir Chicago May, en tant que jeune femme immigré dans un pays où elle ne connaissait personne. Puis ainsi que les femmes de sa condition.

Beaucoup de noms cités, auquel, par moments je me désintéressais. Aussi un peu d'histoire d'Irlande, la vie d'époque dans les contrés lointaines du pays, d'où venait Chicago May. Quelques photos illustrés certaines parties du romans.



Extrait :
"Elle s'éveillait dans l'après-midi dans un grand lit où,j'imagine, un vieux manteau de fourrure miteux servait de couverture d'appoint et où les rideaux étaient cloués à la fenêtre et non suspendus. Je suppose qu'elle pouvait entendre de la rue un homme vendant du combustible à la criée, et qu'il lui montait un sac de charbon. Peut-être y avait-il une domestique quelque part qui allumait le feu et posait une casserole de café en équilibre dessus - May devait se blottir dans la chaleur dès l'instant où le feu rougeoyait. Elle lève sa tasse de café d'une main nerveuse, extrait quelque chose à se mettre hors du chaos de ses vêtements, rafraichît son visage brûlant dans l'eau froide d'une cuvette en fer. Puis elle file vers son banc ou sa chaise attirés dans le saloon quelconque qui était à ce moment-là le quartier général de sa bande."

dimanche 6 décembre 2009

Hiver artique, Arnaldur Indridason

Présentation de l'éditeur :
Le corps d'un petit garçon était couché dans la neige lorsque la voiture d'Erlendur est arrivée au pied de l'immeuble de banlieue, en cette fin d'après-midi glaciale de Reykjavik. II avait douze ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère venait de Thaïlande, son grand frère avait du mal à accepter un pays aussi froid. Le commissaire Erlendur et son équipe n'ont aucun indice et vont explorer tous les préjugés qu'éveille la présence croissante d'émigrés dans une société fermée. Erlendur est pressé de voir cette enquête aboutir, il néglige ses autres affaires, bouscule cette femme qui pleure au téléphone et manque de philosophie lorsque ses enfants s'obstinent à exiger de lui des explications sur sa vie qu'il n'a aucune envie de donner. La résolution surprenante de ce crime ne sortira pas Erlendur de son pessimisme sur ses contemporains. Dans cet impressionnant dernier roman, Indridason surprend en nous plongeant dans un monde à la Simenon. Il a reçu pour ce livre et pour la troisième fois le prix Clé de Verre du roman noir scandinave.



Ce que j'en dis :
Hou là ! J'avais lu deux romans de cet auteur avant de commencer celui-ci sans un grand enthousiasme. Faut me comprendre j'ai du mal avec cet auteur car son personnage me fait rappeler le commissaire des policiers de Henning Mankell. Mais celui-ci m'a surpris : il m'a accroché dès les premières pages .

On tourne un peu autour du pot bien sûr mais c'est moins tiré par les cheveux (du moins c'est mon avis). L'auteur traite un sujet fort intéressant : l'immigration, l'insertion dans un culture complètement différente et surtout le racisme.
Pour ça, il a choisi comme victime un garçon d'une dizaine d'année dont le père est islandais et la mère thailandaise. Son demi-frère a disparu... Le détective Erlendur mène l'enquête et se retrouve face à de drôle de numéro qui ne cachent pas leurs mépris, leurs idées sur les étrangers et comment doit être le pays. L'équipe de Erlendur interroge tout le monde : élèves, profs, voisins, etc.
Puis ils cherchent aussi le motif du crime : racisme ? gang ? mauvais endroit au mauvais moment ?


Pour moi c'est le meilleur que j'ai lu de l'auteur à présent et la personne qui me l'a prêté m'a dit pareil.
En tout cas, si vous souhaitez découvrir cette auteur, je vous recommande de commencer avec ce roman là !!!

vendredi 4 décembre 2009

Amour et autres enchantements, Sara. A. Allen

Présentation de l'éditeur :
Bienvenue à Bascom où l'étrange famille Waverly alimente des générations les légendes les plus fantasques. Il y a Claire qui, entre les plats aux vertus magiques qu'elle cuisine et la carapace qu'elle s'est forgée pour ne plus souffrir, pensait avoir tout ce dont elle avait besoin. Il y a Evanelle qui offre les objets les plus insolites mais dont l'utilisation se révèle forcément bénéfique à un moment donné. Et puis il y a Sydney qui revient après des années d'absence avec une fille de 6 ans et un secret qu'elle est déterminée à préserver. A cela ne manquait plus qu'un charmant voisin décidé à courtiser Claire la solitaire pour que la vie de tout ce petit monde s'emballe joyeusement. !


Ce que j'en dis :
Roman que je recommande à ceux et celles qui aime le romantisme et l'enchantement.

Pour cela il suffit juste d'avoir la famille Waverly : chaque femmes de cette famille et ceux de génération en génération, elles naissent avec un don. Celui de Claire, un des principaux personnage, est l'art de la cuisine et du jardin. Pour se faire, elle marient les plantes et fleurs aux repas qu'elle cuisine selon le besoin : de faire oublier, de mieux voir dans l'obscurité, de refaire vivre les meilleurs souvenirs, etc.
Dans son jardin se trouve un vieux pommier bien particulier dont on ne doit pas manger ses pommes car elles ne sont pas ordinaires.
Mais voilà que Claire à un nouveau voisin qui s'installe et qui a jeté son dévolu sur elle...Quand à elle, elle a tout simplement peur de l'amour pour certaines raisons. Pour rajouter à ce soucis, voilà que sa jeune sœur revient à la maison après de nombreuses années d'absence et que le retour de celle-ci inquiètera plus une autre personne...


Un roman que j'ai beaucoup aimé pour sa simplicité, et qui mélange amour et magie. Les soeurs Waverly sont des personnages attachants, je me suis demandée où en iraient les choses pour elles même si j'avais une petite idée en tête car un peu cliché.
Même si vers la fin ça m'a paru un peu bouclé mais j'aurais ceci dit souhaité que ca dure encore quelques pages de plus, juste pour en profiter et faire durer de la magie, de l'enchantement que j'ai trouvé dans ce roman.

mardi 1 décembre 2009

Les chaussures italiennes, Henning Mankell

Présentation de l'éditeur :
A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est isolé des hommes. Pour se prouver qu'il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin. Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer. Le temps de deux solstices d'hiver et d'un superbe solstice d'été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l'amour et la rédemption.

Moi : Après avoir lu un tiers du roman, j'ai abandonné. C'est rare lorsque je publie mes abandons mais Là je voulais le faire savoir. J'avais lu un extrait dans le magazine Lire qui ne m'avait pas guère accroché mais comme le livre était à la bibliothèque j'avais voulu lui donner une chance. Donc non, je n'ai pas du tout accroché: je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, à me sentir proches ou concernée par un des deux personnages principaux.
 
Header image by sabrinaeras @ Flickr