mercredi 29 décembre 2010

Le coeur régulier, Oilivier Adam

Présentation de l'éditeur :
" Vu de loin on ne voit rien ", disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là " si parfaite ". Le coeur en cavale, elle s'enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises. Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d'un certain Natsume. En revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, Sarah a l'espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c'est sa propre histoire qu'elle va redécouvrir, à ses risques et périls. Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l'impression, au paysage aussi bien intérieur qu'extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent.


En quelques mots :
Un roman bien mélancolique, qu'on prend le temps de lire. Olivier Adam écrit sur des thèmes qu'il a déjà abordé : la perte d'un proche, se remettre en question...
Ici, Sarah qui a perdu son frère Nathan. Ils étaient tout les deux très proches. Sarah revient par moment sur ces liens qui les unissaient, décrit leurs parents et le genre de relation qu'ils entretenaient. Malgré leurs forte ressemblance de caractères, leurs chemins à dévié au moment d'entrer dans la vie active. Sarah a une petite vie tranquille, bien rangée, classique. Quand à Nathan, était rêveur, avait dut mal à trouver sa place dans la société.
Lorsque Sarah apprend la mort de son frère bien aimé, elle a dut mal à se remettre. C'est comme si on l'avait amputé d'un membre. Elle cherche à savoir pourquoi.
Elle part au Japon - partie la plus intéressante pour moi lors de la lecture non pas à cause de l'exotisme du voyage mais vis à vis du personnage. En voulant remarcher sur les pas de Nathan, elle se remet en question, s'aperçoit qu'il y avait bien des choses qui n'allait pas dans sa petite vie tranquille...

mardi 28 décembre 2010

L'amour est à la lettre A, Paola Calvetti

Présentation de l'éditeur :
Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges. Le charme et l'originalité de sa boutique résident dans sa spécialité : les livres consacrés à l'amour. Emma, qui semble s'être résignée au célibat depuis son divorce, na pas son pareil pour dénicher l'ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre. C'est évidemment par l'intermédiaire d'un livre qu'Emma retrouvera Federico, son grand amour de jeunesse. Alors qu'ils ne se sont pas vus depuis trente ans, tout se passe comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Si ce n'est que Federico vit à présent à New York, où il est architecte, marié et père d'une adolescente. Malgré tout, Federico et Emma entament une relation épistolaire, après avoir ouvert chacun une boîte postale dont ils sont les seuls à connaître l'existence... Dans ce roman hors normes, Paola Calvetti rend un vibrant hommage au pouvoir des mots et de la littérature. A lire pour rêver, les yeux ouverts, à toutes les possibilités de l'amour.


Mon avis :
Malgré un petit démarrage un peu long, je fus tombée sous le charme de cette histoire qui se déroule à Milan, dans une petite librairie appelé Rêves&Sortilèges.

La narratrice, Emma, proche de la cinquantaine, nous en raconte l'histoire. Ce rêve/pari fou qu'elle a eu de vouloir tenir une librairie spécialisé en roman d'amour. Elle y raconte ses fidèles clients devenus amis, nous parle de Alice, sa jeune assistante qui veut faire développer le magasin avec la nouvelle technologie.
Faut savoir que Emma est un peu fâché avec l'informatique et préfère gérer sa boutique à l'ancienne.
Mais c'est aussi une histoire d'amour qui reprend son chemin après plus de 25 ans qu'ils ne se sont pas vu...et retrouvé d'une façon qui m'a paru original.
Là c'est Federico, architecte à New York. Amour de jeunesse d'Emma. Même s'il est marié, cela ne les empêche pas de s'échanger une correspondance "à l'ancienne".

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est l'écriture de l'auteur.
Puis je me suis attachée au personnage de Emma, sentimentaliste, rêveuse. Et durant une bonne partie de cette lecture, je n'ai pas arrêté de noter d'éventuel titres à lire : ce roman parlant d'amour de tout genre, parlant d'une librairie ayant ce thème, nous renvoie sur des références avec un petit mot dessus interprété par un de ces personnages.

Les cinquante dernières pages ont été un peu pénible à venir à bout.

Mon seul regret ? Lorsque j'ai du fermer le livre et dire au revoir à la librairie Rêves&Sortilèges dommage qu'une telle boutique n'existe pas.

dimanche 26 décembre 2010

Les visages, Jesse Kellerman

Présentation de l'éditeur :
Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers. Bien loin des polars calibrés habituels, Jesse Kellerman, styliste hors pair, nous offre ici un roman d'une indéniable qualité littéraire qui, doublée d'une intrigue machiavélique, place d'emblée le livre au niveau des plus grandes réussites du genre, tels Mystic River, de Dennis Lehane, ou L'Analyste, de John Katzenbach.


Moi : Je dois dire, qu'á mon avis, la quatrième de couverture est un peu trompeuse. Je ne sais pas dans quel genre je dois le classer car pour moi c'est loin d'être un policier, polar, thriller.
Certes nous avons Ethan Muller, marchand d'art, propriétaire de sa propre gallerie, en froid avec son père, et pas trop en touche avec le reste de sa famille. Le bras droit de son père le contacte vis à vis d'une découverte qu'il fait. Ethan n'en croit pas ses yeux et n'a jamais vu un tel travail. Le seul hic c'est comment exposer - même s'il n'y a plus de trace de l'artiste ce n'est pas grave. Les médias en parlent ce qu'il lui fait une bonne publicité. Mais cela éveille la curiosité d'un policer à la retraite qui pense reconnaitre certains portraits d'enfants assassinés une trentaine, quarantaine années plus tôt .
Malgré que Ethan cherche à se créer une carapace concernant son "nouveau" protégé, lui même commence par être curieux à savoir si l'artiste Victor avait quelques chose à voir avec ces meurtres ou non. Ethan commence à se détacher tout doucement du travail que lui demande sa galerie pour poursuivre ses recherches à trouver la trace de Victor Crack...


J'ai trouvé le rythme assez lent, cela traine sur certains sujets. Je n'ai pas été happé comme je l'aurais cru suite à la quatrième couverture. Heureusement que d'un certain coté il y a ces quelques interludes qui on comprendra rapidement aura un lien avec la famille de l'un des personnages...
Sauf peut-être que c'est moi qui n'est pas compris l'histoire en elle-même.

La première nuit, Marc Levy

Présentation de l'éditeur :
L'amour est l'ultime aventure, mais l'aventure n'est pas sans dangers...Il est une légende qui raconte que l'enfant ;dans le ventre de sa mère connait tout du mystère de la Création, de l'origine du monde jusqu'à la fin des temps. À sa naissance, un messager passe au-dessus de son berceau et pose un doigt sur ses lèvres pour que jamais il ne dévoile le secret qui lui fut confié, le secret de la vie. Ce doigt posé qui efface à jamais la mémoire de l'enfant laisse une marque. Cette marque, nous l'avons tous au-dessus de la lèvre supérieure, sauf moi. Le jour où je suis né, le messager a oublié de me rendre visite, et je me souviens de tout... Des hauts plateaux éthiopiens aux étendues glacées du nord de l'Oural, Marc Levy conclut avec ce nouveau roman la fantastique épopée commencée avec Le Premier Jour.

Rapidement :
Lu aussitôt après fini le livre d'avant : Le premier jour. A La fin de ce dernier, j'en croyais pas ce que venait juste de lire mes yeux, heureusement que j'avais été avertie que je voudrait lire dès aussitôt le nouvel opus.
Le démarrage a été très long, autant j'avais été enthousiaste par le premier volet, autant celui-ci commença à me déplaire...Mais j'étais curieuse de voir où mèneraient leurs recherches.

Nous retrouvons la même atmosphère que le précèdent à un ou deux détails près, de nouvelles aventures.
Comme mon but est de pas spolier votre lecture je dirais que celui-ci m'a déçu, sans parler de la fin que j'ai trouvé un peu tordu.
Après chacun à son avis.

Le premier jour, Marc Levy

Présentation de l'éditeur :
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.

Mon mot à moi :
C'est une collègue de travail qui m'avait demandé si je l'avais lu et si je souhaité le lire. Je lui ai dit pourquoi pas...après Marc Levy ca se lit assez facilement, pas besoins de grosse concentration.
La quatrième de couverture laisse un peu à désirer mais résume assez bien le livre :Keira, elle est une jeune archéologue ambitieuse qui se trouve en Afrique. Certaines conditions feront qu'elle rentre en France. Adrian, il est astrophysicien, et se trouve en Amérique du Sud mais lui aussi dut à certaines condition, rentre dans son pays...
Nos deux protagonistes ont une double nationalités, et tout les deux ne vivent que pour leurs métiers qui est aussi leurs passions.
Leurs chemins se sont croisés une fois bien des années avant, et ils se recroiseront lorsque tous les deux ils chercheront une certaine façon à se faire financier leur projet. Commenceront leurs aventures alors autour de mystérieux objet qu'on lui a offert à Keira, ils cherchent à avoir des réponses mais ils ne sont pas les seuls à être curieux à ce sujet.

Je dois dire que ce Marc Lévy m'a changé de ce que je lui connaissais... Bien sur j'y ai retrouvé son écriture mais ici, avec Keira et Adrian, l'auteur nous fait voyager, avec des sortes de complots, une sorte de société mondiale secrète qui tire les ficelles concernant les deux jeunes gens. Je ne peux pas dire que se soit son meilleur mais j'ai été surprise en bien. Avec toutes ces questions, ces gens qui restent à l'ombre tout en surveillant les progrès de recherches que Keira et Adrian font...
De plus, pour moi le lire est comme une sorte de récréation. Mais ceci dit, je dirais que c'est plutôt à emprunter.

Pour lire les premières pages, c'est ici !

dimanche 12 décembre 2010

La couleur des sentiments, Kathryn Stockett

Présentation de l'éditeur :
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la tolèreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

Moi :
Quand j'ai commencé à le lire, ce qui m'a surprise, surement du fait que je n'avais pas bien réalisé où se déroulait l'histoire, était le comportement de ces femmes mères de familles envers leur servantes qui sont noires. Mais surtout l'histoire se déroule dans les années 60, l'esclavage a été abolie depuis pas mal d'années et les personnes de couleurs sont pourtant presque traité comme.

L'histoire est partagé par trois voix : Abileen qui ouvre le roman, qui s'est occupée de 17 enfants blancs ; de Minny, sa meilleure amie qui ne peut s'empêcher de dire le fond de sa pensée et qui lui vaut renvoie sur renvoie, et la dernière qui est une jeune femme blanche Skeeter qui souhaite être écrivain.
Entre Skeeter et les deux autres femmes noirs rien de les rapprochent. Miss Skeeter est plus sensible à leurs conditions. En attendant d'écrire un livre, elle est apprentie journaliste et à besoin de l'aide de Abileen.
Lorsqu'elle propose une idée pour un livre près d'une éditrice, Skeeter cherche à convaincre ses personnes de l'aider, à leur faire comprendre c'est une chance pour eux, ou du moins pour elles car cela concernent les bonnes.
Alors commence à naitre un beau projet, une belle relation entre certaines personnes malgré leurs différence de couleurs de peaux. Chacune prenant la parole, elles nous racontent leurs craintes, les représailles que subissent leurs catégorie de personnes. L'idée de Miss Skeeter leur fait peur, et hésitent à se confier... Quand à Miss Skeeter, quand à elle, elle supportera de moins en moins les jérémiades des amies sur les noires, sur ces bonnes femmes qui les aident plus que tout à la cuisine, ménage, et enfants. Elle même doit faire attention à bien cacher son projet d'écriture car qui sait ce qui pourrait lui advenir.
Bien sur, à coté, il y a les problèmes personnels que ces personnages racontrent...

L'auteure à dut faire de longues recherches pour écrire sur un sujet aussi sensible, il n' y pas un côté les gentilles et de l'autre les méchantes. Quand on lit la voix de l'une des trois personnages, on ressent leurs sentiments. Chacune à leurs caractères, il y a des moments où j'ai souris car heureusement il y a des traces d'humour. Surtout lorsqu'on sait ce que Minny a fait d'horrible à la fille de ancienne employée et qu'elle ne veut surtout pas en parler.
Pour moi c'est un roman à lire.
 
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