dimanche 31 janvier 2010

Coeur d'encre, Cornelia Funke

Présentation de l'éditeur :
Meggie, douze ans, vit seule avec son père, Mo. Comme lui, elle a une passion pour les livres. Mais pourquoi Mo ne lit-il plus d'histoires à voix haute ? Ses livres auraient-ils un secret ? Leurs mots auraient-ils un pouvoir ? Un soir, un étrange personnage frappe à leur porte. Alors commence pour Meggie et Mo une extraordinaire aventure, encore plus folle que celles que racontent les livres. Et leur vie va changer pour toujours... Le premier tome d'une magnifique trilogie fantastique, par un célèbre auteur contemporain. Lire n'a jamais été aussi fascinant - et aussi dangereux.


Mon avis :
Lecture que j'ai lu pour un club de lecture, et qui m'a déçu. Cela faisait un moment que je l'avais dans ma liste à lire...
Cela aurait pu être une lecture plaisante pour moi, une aventure parmi les livres.

Meggie a 12 ans et vit avec son père Mo - relieur de livres. Leur maison est remplis de livres bien entendu. La mère de Meggie a disparu neuf ans auparavant.
Un soir d'hiver, un homme vient frapper tard dans la nuit. Meggie curieuse descend discrètement voir qui est ce bonhomme bizarre. Son père lui fait comprendre qu'il a besoin d'être seul avec cette personne. Ce qui intrigue plus la jeune héroine...
Puis au cours de l'histoire, quelques petites pages après. elle apprendra que le visiteur se nomme Dustfinger (lu en anglais donc je ne connais pas le nom en français). Dustfinger cite des prénoms bizarres, peu ordinaire...Que cache le père à sa fille ? Qui est Dustfinger ?


L'histoire est surtout une aventure autour d'un livre nommé Cœur d'encre et autour de ses personnages.
Malheureusement j'ai eu dut mal à y accrocher à cette histoire, peut-être que je l'ai lu au mauvais moment et je ne pense pas lire les deux autres volumes.

Extrait :
"Dans les livres, on lit souvent que la peur procure une sensation de chaleur mais, à la fête de Capricorne, Meggie apprit que la peur est froide, c'est une main gelée qui vous fige le coeur et s'enfonce dans les côtes comme un poing serré. La haine la glaçait, malgré la tiédeur de l'air qui l'enveloppait comme pour lui faire croire que le monde, en dépit du tissu ensanglanté sur lequel Capricorne avait posé en souriant sa main couverte de bagues, était encore intact."

jeudi 28 janvier 2010

De l'eau pour les éléphants, Sara Gruen

Présentation de l'éditeur :
Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d'une inconnue un véritable phénomène d'édition, le coup de cœur de l'Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les années 30, les trains des petits cirques ambulants sillonnent l'Amérique. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ". Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor où tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités. Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l'éléphante que nul jusqu'alors n'a pu dresser, dans un improbable trio. Plus qu'un simple roman sur le cirque, De l'eau pour les Eléphants est l'histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et violent où l'amour est un luxe que peu peuvent s'offrir.

Moi :
Jacob Jankowski est un homme agé - 90 ans- pensionnaire dans une maison de retraite.
Tout près de là, un cirque s'installe pour quelques jours. Jacob nous racontera alors ses premiers mois au cirque des Frères Benzini. Comment y était- il arrivé, sa naiveté sur certains points. Car il faut savoir que l'histoire se déroule dans les années 30, aux Etats-Unis, après la grande crise financière de Wall Street.

Cela faisait longtemps que je l'avais dans ma LAL et lorsque j'en ai commencé la lecture, j'ai eu dut mal à m'en défaire. Même une fois la dernière page tournée.
Certes c'est un roman, mais l'auteur a fait de longue recherches sur son sujet et s'est basé, voir introduit quelques faits réels concernant les cirques dans son roman.
D'ailleurs à la toute fin du livre, elle laisse savoir lesquels sont vrais ou elle s'en est inspirée. En y repensant, vis-avis de ces années là, ca ne me surprend pas.
C'est en tout cas un roman riche en découverte comment était la vie pour ces nomades et artistes.

Comme je l'ai écrit Jacob était naif sur certains sujets. Il se fera des amis qui veilleront, à leur facon, en quelques sorte sur lui, et surtout en tachant de lui faire comprendre les règles et les caractères de certains personnages. Malheureusement pour lui - et c'est comprhésensible, il ne supportera pas la maltraitance aux animaux et aux femmes. Il se culpabilisera mainte fois à ce sujet. Mais pas facile lorsque notre narrateur aime une femme d'un autre.

Une très belle histoire où tout genre d'émotions s'y mèlent. Certaines scènes peuvent être durs à digérer et laisser des questions sans réponses sur certains faits. Je ne donnerais pas d'exemple pour ne pas "spoiler" la lecture aux autres.
En tout cas pour moi, c'est un livre que je recommanderais.

lundi 25 janvier 2010

Soeurs Chocolat, Catherine Velle

Présentation de l'éditeur :
Elles ne sont pas sœurs... elles sont Sœurs. Leur petite communauté au cœur de la France subsiste - difficilement - grâce au délicieux chocolat qu'elles produisent. Mais si elles manquent le rendez-vous au fin fond de la Colombie, la part de fèves de cacao qui leur est réservée sera immédiatement attribuée à d'autres. Quittant leurs habits monastiques et le recueillement du cloître, projetées en pleine forêt amazonienne, elles découvrent un pays magnifique où grouillent anacondas, piranhas, araignées venimeuses et, pire encore, bandits convoitant leur trésor de fèves. Mais elles sont prêtes à tout pour sauver leur communauté. Prêtes à changer d'identité, à jouer du revolver, à chanter et à danser dans un cabaret peuplé de malfrats, perdu dans la cordillère des Andes. Parviendront-elles au rendez-vous ? Pourront-elles réintégrer la communauté ? Voudront-elles y revenir ? Les obstacles sont nombreux. Les cœurs battent. Tout peut arriver. Une aventure haletante, déroutante et romanesque, pleine d'humour, de fantaisie et de passion, dont le seul but est de rendre heureux en suivant la route initiatique des " Sœurs Chocolat ".

Mon mot à moi :
C'est en faisant un tour sur le site des éditions le livre de poche - nouveautés - que j'ai découvert ce roman. C'est le titre qui m'a attiré et par la suite la quatrième couverture.
J'ai passé un très bon moment à cette lecture qui m'a tiré beaucoup de sourires.
L'idée est original : une abbaye qui a des problèmes financiers et où on produit du chocoat, se retrouve gagnant comme meilleur chocolat de l'année. Cette nouvelle est bienvenue et fait la joie des Soeurs. Deux d'entre elles, qui seront choisie par le Mére supérieur, partiront en Colombie pour respecter une coutume, un pacte datant d'un peu plus de 100 ans. Si elles n'arriavent pas à temps, les fèves de cacao sera attribué à d'autre. Et ce n'est pas les conqurents qui manquent. Surtout un qui ne supporte pas que ds moniales gardent leurs secrets.
Donc deux soeurs partent pour la Colombie et c'est le début d'une grande aventure et de découverte pour l'une d'entre elle. N'ayant pas quitté l'abbaaye depuis une douzaine d'années, il peut y avoir quelques surprises. Comme on cherchera à leur mettre des batons dans les roues, elle en verront de toutes les couleurs.
Ce qui était plaisant, elles ne s'entendaient pas forcément bien mais au cours de leur voyage, elles apprendront à savoir un peu plus sur chacune, mais surtout ne mettront jamais en doute leur foi.
Pourtant ce périple leur fera réfléchir à certaine points et je fus plus au moins surprise à la fin par l'une d'elle.
Le plus, c'est que l'aventure continue jusqu'à la dernière page.

Un roman que je conseille si vous souhaitais passer un bon moment, changer de paysage et surtout partir à l'aventure avec les Soeurs Chocolat.

samedi 23 janvier 2010

Les cousines, Aurora Venturini

Présentation de l'éditeur :
Vulnérable, dyslexique, belle et mélancolique, Yuna raconte la vie d'une famille argentine extravagante et dégénérée. Mariages insolites ou endogames, romances brèves et scandaleuses, sexualité obscure, destins improbables... La vie révèle mille drames et déceptions, dont Yuna se fait l'observatrice impitoyable. La jeune fille montre très tôt des dons exceptionnels en peinture. Mais dans sa famille, personne n'en comprend la valeur et la signification. Pourtant Yuna est une promesse, la promesse d'une résurrection possible à travers la création.

Mon petit mot dessus :
Dès la première page, je me posa la question qu'elle âge pouvait bien avoir notre narratrice Yuna. Le ton était enfantin...Puis, il y avait la ponctuation que je remarqua quelques pages plus loin, il manque des points et des virgules que Yuna expliquera par " j'étais très différente de la sotte de l'extérieur qui parlait sans points ni virgules car si elle elle les mettait elle perdait la parole." L'auteur, par son écriture, nous fait vite comprendre quel genre de handicape a Yuna : lègrèrement retardé, "sotte", une "idiote". Car, là encore dès la première page, Yuna nous décris sa mère, du moins le caractère qu'elle a lors de sa profession...Mais pour une femme comme, ça doit être un fardeau d'avoir deux filles handicapés : Yuna et sa soeur cadette Bertina. La dernière étant plus lourdement handicapé.
Yuna arrive à l'année de ses 18 ans lorsqu'elle nous fait une présentation de sa famille déjanté dans la première partie du livre. Elle nous parlera beaucoup de ses tantes Nené et Ingrazia. La première n'approuvant pas les dire du professeur d'art de Yuna, pour cette femme, tout comme sa sa soeur - la mère de Yuna - les dessins et peintures de sa nièce ne représentent guère que des pantins...après tout c'était une idiote, que pouvait-on s'attendre d'elle ? Pourtant elle persistera à peindre et dessiner et à s'exposer.

Notre narratrice parlera aussi de ses cousines qui sont comme "elle" : une est idiote, et l'autre petite de taille.
Cette présentation nous donne une ambiance dans lequel a grandi Yuna. Surtout que dans cette partie là, un malheur arrive mais pas seul. Tout cela est raconté sous un humour sombre, et qui m'ont fait sourire par moments sachant de quel genre de personne ça venait. Dans la deuxième partie, elle se rapproche de sa cousine Petra qui lui explique certaines choses de la vie, et qui se montre d'une patiente bienveillante...ou malveillante ?
Quand à la troisième et dernière partie du roman, ca se déroule chez elle, sous le toit de sa mère, mais le sujet principal est l'amour, ses peintures, et surtout sa sœur Betina et des personnes qui profitent des plus faibles comme ces deux sœurs.

Pour moi, malgré que le personnage de Yuna soit mélancolique l'auteur y a glissé une touche d'humour noir qui rend la lecture plus facile, plus attrayante : de ce fait, j'ai voulu continuer ma lecture et découvrir ces nouvelles images que certains passages me renvoyaient avec délices (petite pensée pour Petra et une vengeance à laquelle elle y tenait absolument).
A la fin de ma lecture, j'avais l'impression que d'un côté Yuna avait gagné un peu plus de confiance en elle à la manière dont elle s'exprimait (et aussi ponctuation) dut à sa façon de s'exprimer à travers son art? Ou par l'amitié qu'elle a lié avec sa cousine ?


Je remercie beaucoup BOB et les éditions Robert Laffont pour ce partenariat et cette découverte :)

jeudi 21 janvier 2010

Histoire de l'oubli, Stefan Merrill Block

Présentation de l'éditeur :
Impressionnant premier roman d'un jeune auteur de vingt-six ans, Histoire de l'oubli raconte, des années 50 à la fin des années 90, l'histoire d'une famille frappée de génération en génération par une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. Seth, un adolescent surdoué, conscient que ses parents lui ont toujours caché les secrets du passé familial, se lance dans une véritable enquête sur ses origines. A quelques centaines de kilomètres de là, Abel Haggard, un vieil ermite bossu, ne vit plus que de souvenirs, attendant le retour de sa fille dont il n'a plus de nouvelles depuis plus de vingt ans. Et si la rencontre improbable de Seth et Abel parvenait à rompre l'engrenage de la malédiction? Fait de tragédie mais aussi d'humour et d'espoir, un grand livre plein d'émotion, qui ne vous lâche pas.


Moi :
Roman intéressant pour son sujet : Alzheimer. Mais ce que je ne savais pas, c'est qu'il y a une autre forme d'Alzheimer dit "forme familiale de la maladie d'Alzheimer" ou plus particulièrement ici " variante EOA-23 de l'Alzheimer familial à début précoce". Car c'est sous cette forme-là que l'auteur en parle dans son roman.
L'histoire est raconté à deux voix.
Celle de Abel, qui raconte sa vie à la ferme familiale, de son jumeau Paul et de sa femme Mae. Mae pour qui il est épris et sera obsédé. Il parlera aussi comment il sent vis à vis de Jamie...
L'autre voix est celle de Seth. Un ado de quinze ans qui nous raconte l'histoire de sa mère Jamie, et de ses problèmes de mémoire, d'absence. Pour se faire, il racontera deux faits la concernant qui l'a inquiété sans plus. Il parlera aussi de la relation entre ses parents, et celle qui l'a avec sa mère qui s'est toujours montré réticente à raconté son passé. Jusqu'où jour où un certain accident arrivera et qu'ils apprendront que jamie est atteinte d'une forme de la maladie d'Alzheimer. L'ado, qui est en crise d'identité, se mettra à faire des recherches sur la maladie, puis cherchera en savoir plus sur sa famille maternelle - chose qui ne sera pas facile dut à la maladie de sa mère, et devra s'y prendre par d'autres manières.
Sa relation avec son père en sera affectée.

Entre chaque chapitres, une autre voix se fait entendre. Celle d'une histoire qui se passe à Isidora, une ville où on ne se souvient de rien...


Durant la lecture quelques longueurs, surtout lorsque le texte était un peu trop sceintifique à mon goût. Autrement un livre, comme je l'ai écrit au début, intérsessant pour son sujet et qui devrait plaire à Mimi ;-)

lundi 18 janvier 2010

Vingt quatre heures de la vie d'une femme, Stefan Zweig

Présentation de l'éditeur :
Scandale dans une pension de famille " comme il faut ", sur la Côté d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette " créature sans moralité ", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.



Ce que j'en dis :
Premier roman que je lis de cet auteur et j'ai savouré son écriture.
Un drame à lieu dans l'hôtel où le narrateur se trouve. Une femme vient de quitter son mari et ses enfants pour partir avec un jeune homme qu'elle ne connaissait à peine. Les spéculations se font : se connaissaient-ils bien avant et avaient monté ce plan ? Ou simplement une femme bien, mariée prise par la passion ? Le narrateur prend la défense de cette femme par quelques arguments que personne ne voudra écouter si ce n'est Mrs. C. Elle écoutera attentivement, posera quelques questions et se décidera à lui confier une histoire qu'elle n'a jamais osé raconté.
Une seule journée de sa vie seulement car le reste lui semble sans importance.
Elle raconte alors comment la passion s'est prise d'elle pour un homme lus jeune racontré à un casino.
Les mots coulaient à flots. Lors de sa narration, je voyais les images défilés sous mes yeux, ressenties ses émotions, ses émois qu'à éprouvé cette grande dame.
A la fin de l'histoire, je ne fus pas surprise et je comprend pourquoi elle en a jamais parlé.


Un roman que j'ai beaucoup aimé pour son écriture et qui me donne envie de lire encore des romans de cet auteur.

samedi 16 janvier 2010

Le Haut de Hurle-vent # 1 Edith et Yann

Présentation de l'éditeur :
Sur les terres balayées par les vents du nord, le malheur s'abat lorsque Mr Earnshaw recueille Heathcliff, un va-nu-pieds, qu'il élève comme ses propres enfants. Dès lors se déchaînera sur la lande isolée une violente tempête d'amours et de haines... Dès lors chacun ne gagnera le repos de son âme qu'au terme d'une douloureuse errance... Dès lors la paix reviendra peut-être sur les Hauts de Hurle-vent ?


Mon petit mot à moi :
C'est en recherchant des bandes dessinés par Edith et Yann que je suis tombée sur cette B.D.
Je l'avais lu avant le roman, et si je publie ce petit mot après le roman, c'est pour faire mon point.

Ce que je peux dire c'est que la B.D reprend les points forts du roman et, à mon avis, ce sera bien de lire aussi le roman car plus de détails sur les émotions des personnages qu'on ne peut ressentir à travers des images et bulles.
Sinon, j'ai aimé cette bande dessinée et ne fut pas déçu par le graphisme de Yann. J'attends avec impatiente le volume suivant.

vendredi 15 janvier 2010

Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë

Présentation de l'éditeur :
Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses sœurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée.

Ce que j'en dis :
J'avais lu plusieurs critiques sur ce roman qui étaient assez mitigés : soit les lecteurs l'ont aimé, soit ils ne l'ont pas aimé. Je fais partie de la première catégorie. Lorsque je l'avais acheté, c'était sur un coup de tête après avoir vu l'édition anglaise penguin classic deluxe (voir photo). J'avais craqué alors que j'avais une guère idée de l'histoire. J'avais acheté la B.D tiré du roman. Ce qui avait préparé ma lecture.
Puis, sur les avis de bloggeurs, beaucoup faisait comprendre qu'il n'y avait que de la haine. J'appréhendais sa lecture...
Mais quel fut ma surprise d'avoir été complètement happé par cette histoire si dramatique, ou dois-je dire remplis de haine et de colère : de Heathcliff envers les autres personnages et vice-versa.

1801, le tenant Lockwood après avoir passé une nuit à le Haut de Hurle-Vent, demande à sa servante Ellen Dean (Nelly) si elle connait les occupants de la demeure. Elle lui répond affirmativent, et lui narre l'histoire. Ce fut à ce moment que je fus happé.
De connaitre l'histoire de Catherine, qui se rapproche et se laissera influencer par Heathcliff lorsque celui-ci arrivera à le Haut de Hurle-Vent. Jusqu'à un certain incident où elle est partagé entre lui et Linton. Elle se confie à Nelly, sa servante, mais le jeune vagabond qu'est Heathcliff en attrenda une bonne partie. Alors celui-ci décidera de se venger de ces deux familles. Pour ça, il a sa propre idée, et il y parviendra.
Il ne vit que par la colère et la haine, et sait en jouer de ses charmes pour déguiser l'être qu'il est vraiment jusqu'au moment où il obtenu ce qu'il a voulu.
Certains d'entre vous se demanderont ce qu'il peut avoir de si passionnant à lire une telle aversion de tout les personnages d'un roman vers un seul. Et vice-versa. Je ne saurais alors comment m'expliquer. Sûrement, en ce qui me concerne, le fait d'en savoir plus sur les personnages, et ce qu'il en adviendra d'eux : s'en sortiront-ils des griffes malchiavélique de Heathcliff ? Une seule personne lui portera l'amour...

Lors de ma lecture d'un roman, "Le puits des histoires perdues" de Jasper Fforde, se trouve un chapitre très intéressant sur la présentation des personnages et dont ils font tous savoir pour qui se portent leur haine. Ce quidécrit très bien l'atmosphère du roman.


Le seul moment où j'ai eu du mal, c'était le dialecte de Joseph (j'ai lu le roman en v.o)

mardi 12 janvier 2010

La communauté du sud, tome 2 : disparition à Dallas, Charlaine Harris

Présentation de l'éditeur :
La petite ville de Bon Temps a retrouvé un semblant de calme. La jeune télépathe Sookie Stackhouse partage son temps entre le bar où elle travaille et son bien-aimé vampire, Bill Compton. Mais lorsqu'on s'en prend à elle, elle n'a d'autre choix que de pactiser avec la communauté vampire, et part mener l'enquête à Dallas sur la disparition d'un des leurs, au péril de sa vie !

Moi :
Dans cette histoire Sookie retrouve une personne morte qui mêle le détective Andy Bellefleur dans cette sale histoire. Une enquête est en cours mais les Bellefleur demandent à Sookie un petit service...
Sookie qui doit d'ailleurs se rendre à Dallas pour un petit travail en coopération avec les vampires, suite à la disparition de l'un frère. Sookie se retrouve emmêlé à une affaire forte déplaisante.
De nouveaux personnages super-naturels feront leurs apparitions.
Quand à Eric, il cherchera à profiter de certaines occasions pour "s'approcher" de Sookie au grand damne de Bill.


Je dois dire que cet "épisode" m'a beaucoup moins plus que le premier. Je ne fus fortement intéressé à l'histoire une fois que Sookie se retrouve dans cette sale affaire qui y mèle l'église. Déjà que j'avais dut mal à accrocher à l'épisode télévisé basé sur ce livre, je le préféré au livre ! En attendant de recevoir le troisième tome et en espérant qu'il sera mieux.

samedi 9 janvier 2010

Princesses oubliées ou inconnues, P. Lechermeier, et, R. Dautremer

Présentation de l'éditeur :
Dans Princesses, il y a Cendrillon et quelques autres célébrités mais on y trouve surtout des princesses oubliées, des princesses injustement ignorées. Ce n'est pas tout. Dans Princesses, il y a des histoires, des anecdotes, des secrets et des portraits. Il y a des choses qui font rire, qui font peur, d'autres encore qui font rêver. Et ce n'est pas tout. Dans Princesses, il n'y a pas que des princesses. Il y a aussi des cailloux, des ombrelles et des baisers. Des jardins, un prince, des papillons noirs, des mystères. De l'amour. C
omme toujours. Mais il n'y a pas que ça. Princesses parle de princesses comme personne ne l'a jamais fait, les montre comme vous ne les avez jamais vues. Mais ce n'est pas tout...

Mon petit mot à moi :
Pour toutes les petites et grandes filles, un livre à regarder pour ses magnifiques
illustrations et très beaux textes poétiques qui nous donne l'envie d'être l'une d'elles. Certaines sont des cousines de princesses bien connues. Seul petit hic, les textes ne seront pas facile à comprendre pour les jeunes lecteurs et se serait plus sympathique de le regarder à deux.
Quand à moi, c'est un très beau livre qui m'a enchanté et émerveillé.

Des petites phrases :
"Dormir, c'est se raconter des histoires qu'on ne connait pas encore."
"Danser c'est comme voler sur terre."
"Les secrets sont enfermés mais ils ne pensent qu'à s'échapper."



Petit extrait :


Princesse Amnésie : Elle manque ses rendez-vous, n'attrape jamais un train à l'heure et se rend au spectacle une semaine trop tôt ou trois jours plus tard. Signe caractéristique, elle oublie tout : qui elle est, qui vous êtes, ce qu'elle fera et pourquoi vous êtes là. Elle n'a pas de mémoire mais à la place un grand trou noir.

jeudi 7 janvier 2010

Terre des monstres, tome 3 : sombres complots, D.M Cornish

Présentation de l'éditeur :
Pour Rosamonde, le temps de l'entraînement touche à sa fin. Le premier contremaître envoie les apprentis lanterniers sur leur poste de garde, aux quatre coins du Demi-Continent. Mais pourquoi affecter Rosamonde à Vermispion, l'une des forteresses les plus dangereuses? Ici, plus que nulle part ailleurs, les monstres rôdent, sont à l'affût... prêts à attaquer les humains. Tous les humains? " Rosamonde réprima un cri. Ses entrailles se nouèrent. Son esprit se vida de toute pensée cohérente. Un nulâme ! Un nulâme, ici, à Moulinvers ! Pendant une seconde, il fut incapable de réfléchir, il ne parvenait pas à croire ce qu'il voyait de ses yeux. Pourtant, avec l'épouvante glacée qui se répandait dans son corps et la petite voix dans son cerveau qui lui hurlait de fuir, vint une rage, inattendue et dévorante. Il faisait face à un nulâme, un être créé de toutes pièces par des hommes sans foi ni loi. "


Moi :
Après une longue hésitation (une journée), je me suis décidée - du moins ma maman m'a encouragé car elle sait que le prix me freinait, puis comme elle disait c'était le dernier*. Si je voulais en savoir un peu plus sur Rosamonde..) à le prendre et à le lire durant mon vol de retour qui était le 30 décembre dernier !

Je remercie ma petite maman chérie car j'aurais raté quelque chose !
L'aventure et action sont au rendez-vous sous de formes de sombres complots comme le laisse entendre le titre.
Rosamonde et Thrénody ont fini l'école sous un aspect suspicieux et se retrouvent affectés à leurs postes de lanternier le plus dangereux. Même l'équipe, une fois sur place, sera surpris de voir de si jeunes recrues.
Il arrivera quelques bricoles à Rosamonde (pour ne pas changer) qui ne fera qu'intensifier encore plus sur son identité.

J'ai retrouvé le personnage de Europe dont j'apprécie beaucoup ses échanges avec l'orphelin.

A la fin j'étais perplexe. Non seulement sur le mystère de Rosamonde - enfin j'ai réussi à savoir qui il était et à comprendre les propos de Tache de son, ce qui ne faisait qu'augmenter mon envie de lire les dernières pages. Dernières pages qui m'ont laissé perplexe et déçu : à la toute fin de ce troisième tome nous pourrions penser que l'aventure continue...mais après quelques recherches il semblerait que non. L'histoire se termine brutalement pour moi. J'en suis encore sur ma faim de suivre Rosamonde dans de nouvelles aventures.

* je retranscris sur le blog ce que j'ai écrit à vif dans mon carnet. Le jour de la publication du tome 1, je suis tombée sur le blog de Benjamin Lacombe où il explique que le volume 2 aurait été trop gros vis à vis des éditions Milan, et l'aurait partagé en deux. Donc cela veut dire pour moi, qu'il y aura en version francaise un quatrième tome :) Ce qui me rassure.

mardi 5 janvier 2010

Terre des monstres, tome 2 : Marques de sang, D.M Cornish

Présentation de l'éditeur :
Derrière les hauts murs de la forteresse impériale, Rosamonde commence sa vie d'apprenti lanternier. Une vie faite de marches, d'exercices de tir, mais aussi de punitions; une vie en commun ponctuée de rencontres, bonnes et mauvaises; une vie d'aventure et de violence aussi : dans cette région du Demi-Continent, les monstres ne sont jamais loin...

Moi :
Rosamonde est à l'école des lanterniers et commence fort son entrainement : une attaque de monstres à lieu lors d'une nuit. Ses camarades et maitres se préparent. Par la suite une surprenante racontre se fera et attira les foudres de certains suite à cette nuit. Ce que je peux dire sur ce nouveaux personnage est qu'il a un caractère bien trempé et en fera voir de certaines couleurs à Rosamonde.
Je ne dirais pas plus pour éviter de gâcher la lecture pour ceux qui souhaitent le lire.
A savoir toutefois, qu'en ce qui me concerne, je l'ai beaucoup moins aimé que le premier. J'ai trouvé l'histoire un peu "vide", pas autant d'actions et d'aventures que le précédent.
Quelques longueurs malgré quelques nouvelles amitiés pour Rosamonde. Par contre aucun rappel sur l'énigme qu'est Rosamonde concernant son identité propre, sauf un petit monstre lui ayant fait une petite remarque sur son prénom...
Petite hésitation à lire le troisième :/

samedi 2 janvier 2010

Terre des monstres, tome 1 : L'enfant trouvé, D.M Cornish

Présentation de l'éditeur :
Un nouvel univers romanesque totalement fascinant, entre Tolkien et Dickens

Bienvenue dans un monde où se déroule depuis toujours un Perpétuel Combat entre les Hommes et les Monstres. Un monde fantastique où le plus grand honneur est d’être un chasseur de monstres et le pire des crimes d’être un sédorneur, un défenseur de monstres...

Rosamonde est un garçon qui a un prénom de fille. Dans la Société marine des enfants trouvés où il a été recueilli, il est la risée de tous. Alors qu’il désespère de trouver du travail et de commencer enfin sa vraie vie, un étrange individu aux yeux rouge sang vient le chercher pour devenir lanternier des grandes routes impériales. C’est le début d’un long voyage initiatique au cours duquel le jeune garçon découvre un monde qu’il ne connaissait que via les récits héroïques des chasseurs de monstres. Il va
croiser la route de nombreuses créatures fantastiques et devenir malgré lui l’apprenti de l’énigmatique et magnifique Europe, la « fulgar » tueuse de monstres. Un voyage qui l’amènera au bout de lui-même et dont il ne sortira pas indemne. Se pourrait-il que les monstres, qu’on lui a toujours désignés comme des êtres à détruire inlassablement, soient en fait plus humains que les chasseurs qui cherchent à les exterminer ?...


Mon petit mot à moi :
C'est l'illustration de la tranche du livre qui a attiré mon attention alors que j'en cherchais un autre.
Après une longue hésitation - j'avais remarqué que c'était en trois volumes, 15€ chaque, je pensais surtout à mon porte-monnaie - en cette veille de noël, je décide de le prendre...A savoir que les illustrations de la couverture est de Benjamin Lacombe.

Je ne l'ai pas regretté bien que cette lecture n'avait rien de particulier pour me faire lire les deux autres suivants...
Le début de l'histoire se passe dans un orphelinat avec Rosamonde, un adolescent. Rosamonde porte un prénom de fille depuis sa naissance, ce qui vaut à des railleries des autres enfants. C'est un garçon qui aime lire les aventures des marins et d'êtres puissants comme par exemple les fulgars : des tueurs de montres.
Mais surtout, il y a quelque chose d'énigmatique autour de Rosamonde. Lors de ma lecture, certains personnages à l'orphelinat veillaient plus qui ne le devraient sur cet orphelin.
Rosamonde et les siens vivent dans un monde rempli de toutes sortes de monstres, où les gens qui sont soupçonné d'être amis avec un monstre se voit condamné à mort.
D'autres humains se feront subiront des opérations pour être plus puissant et acquérir dans un sens des pouvoirs et combattre les monstres tels que les fulgars, les encéphage et bien d'autres.
Rosamonde aimerait être l'un d'entre eux mais lorsque M. Sébastipole vient lui proposer d'être lanternier, il ne peut refuser.
Alors commence une série d'aventures et de sacrés drôles de racontres pour notre jeune héros.

Ce roman est à partir de 12 ans, et est en trois volumes en anglais mais si je ne me trompe pas d'après ce que j'ai pu lire en version française se sera quatre (ce qui me rassure, attendre mon article sur le troisième volet) !
Ce qui me fera continuer à lire la suite est que j'espérais découvrir un peu plus sur Rosamonde - surtout qu'à la fin de ce volume-ci, on y fait allusion. Qui est-il vraiment ? Puis je me suis attachée à ce personnage et à un autre appelé Europe. Sans oublier les illustrations de l'auteur à l'intérieur :p

Pour découvrir un peu plus sur les illustrations de la couverture c'est ici.
 
Header image by sabrinaeras @ Flickr