dimanche 28 février 2010

Jane Eyre, Charlotte Brontë

Présentation de l'éditeur :
Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecoeur par une tante qui la traite durement. Placée dans un orphelinat, elle y reste jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de son élève. Un amour partagé, auquel elle résistera d'abord, horrifiée par le sort de la première femme de Rochester. Mais son amour, plus fort que tout, aura raison de ses incertitudes.

Moi :
Jane Eyere, orpheline, vivant avec sa tante - cruelle - qui ne s'en occupe pas comme l'a promis à son défunt mari, nous raconte son histoire.
Nous la suivons lorsqu'elle a un peu moins d'une dizaine d'année, chez sa tante et la façon dont cette dernière et ses enfants la maltraite, passant par l'école - pension pour des filles pauvres, orphelines - de Lowood et ensuite sa vie en tant que gouvernante chez sir Rochester.

J'y ai retrouvé des personnages assez froids (Mrs Reed et ses enfants, certaines connaissances de sir Rochester, et même ce dernier au première apparence) vis à vis de ce qu'est Jane et leurs différences de classes sociales. Des personnages, pour certains d'entre eux, qui peuvent paraitre solitaire.
Jane ressentira des sentiments pour son maitre (Rochester) au fur et à mesure qu'elle le connaisse, lui il s'éprendra par le caractère de la jeune fille. Et pourtant leur différence sociale, et leurdifférence d'age ne les empêcheront pas de s'aimer...
Du moins c'est que pourrait croire, jusqu'au jour où Jane apprend un certain fait et décide de prendre une certaine décision.

Le caractère de Jane Eyre est beaucoup plus optimiste que les personnages du roman de "le haut de Hurlevent" d'Emily Brontë, voir des autres personnage de celui-ci.
Malgré que se soit une histoire d'amour, j'ai beaucoup aimé l'intrigue : que va-t-il se passer, quelle décison va-t-elle prendre à telle fait, ... Sans oublier qu'on remonte à une autre époque où toutes sortes de différences étaient très présente, ainsi que les conditions, les descriptions des paysages (campagnes anglaise) etc.

D'ailleurs à la fin j'étais surprise. Ayant lu "l'affaire de Jane Eyre" de Jasper Fforde, j'avais cru comprendre que la fin se terminerait autrement. Ce n'est seulement qu'après avoir fermé ce roman que j'ai compris où en voulait venir J. Fforde, via son persoannge Thursday Next, ce qui m'a rassuré ^-^ car je m'en suis mordu les doigts, en approchant de la fin de ma lecture, en espérant qu'elle ne fasse pas de mauvaises décisions.

Un autre classique (des sœurs Brontë) que j'ai aimé.

A savoir, qu'en version originale, il y a une édition illustrée par Dame Darcy.

vendredi 26 février 2010

Complément affectif, Mari Okazaki

Présentation de l'éditeur :
Parce que les arêtes de la vie sont parfois si tranchantes, parce qu'il faut trop souvent choisir entre le travail et l'amour, parce que dans ce monde glacial, il est si difficile de trouver une épaule sur laquelle s'abandonner... Toutes les filles ont besoin de complément affectif !



Ce que j'en dis :
La couverture avait attiré mon regard, le titre moins...ayant lu que c'était un manga pour adulte et la quatrième de couverture étant assez vague, j'ai longuement hésité. C'est après être tombé sur un article, d'un blog par hasard, que je l'ai acheté.
L'héroine a 27 ans et a une relation sentimentale, si du moins on peut appeler ca comme ainsi. Elle travaille dans une agence de pub qui lui demande beaucoup. Elle passe le de temps là-bas. Son petit ami essaie de lui parler. Elle, elle ne pense pense qu'aux projets sur lesquelles elle travaille.
On la suit jour après jours, que se soit au boulot, ou dans sa vie sociale.
On peut facilement s'y retrouver dans son personnage, entre le choix d'une carrière professionnelle et d'une relation, sans oublier le stress, les collègues masculins qui peuvent être lourd, etc. C'est ce qui m'a aussitôt plus, et je suis impatiente de lire la suite.

mardi 23 février 2010

Dans la ville des veuves intrépides, James Canón

Présentation de l'éditeur :
Baroque, foisonnante, éblouissante de fantaisie, la chronique tragico-burlesque d'une bourgade perdue au fin fond de la Colombie. Un roman brillant, inventif, hilarant, par le fils spirituel de Garcia Márquez et de Vargas Llosa. Depuis ce jour où les guérilleros ont débarqué et réquisitionné tous les hommes du village, Mariquita tombe en ruine. Seules, livrées à elles-mêmes, les femmes ne savent plus à quel saint se vouer. Qu'à cela ne tienne. De ménagères soumises, d'épouses dociles, les femmes vont se transformer en leaders politiques de choc, instigatrices flamboyantes d'un nouvel ordre social. Ainsi, les très moustachues sœurs Morales décident de remédier à leur condition de célibataires frustrées en créant un bordel ambulant ; Francisca, la veuve d'un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert le magot de son mari. Et surtout, Mariquita peut compter sur la tenace Rosalba, la veuve du brigadier, auto-proclamée maire, et sur le padre Rafael, seul rescapé de la gent masculine, qui n'hésite pas à se porter volontaire pour assurer la procréation de la nouvelle génération...



Moi :
C'est le titre qui avait attiré mon regard.

L'histoire se passe dans un petit village, Mariquita, en Colombie, en 1992.
Voilà qu'un beau jour la guérilla arrive pour recruter des hommes. Cela ne se fait pas comme la guérilla le souhaite et prend de force tout garçons à partir de 12 ans jusqu'au plus vieil homme avec eux.

La vie du village se retrouve différente. Beaucoup de choses se laissent aller.

Chaque chapitre raconte l'histoire de l'une d'entre elle, à quelques mois d'intervalle si ce n'est une année entre chaque chapitre / histoire. Chaque histoire peu être considéré comme un conte car même si le chapitre est principalement basé sur l'une d'elle, l'auteur nous laisse savoir comment les veuves reprennent en main leur village, les controverses qu'elles racontrent. Après tout, il faut qu'elles se débrouillent sans hommes. Certaines gardent espoir de les revoir, d'autres font des découvertes, les méprisent... En bref, imaginez vous que vous vivez dans un petit village perdu sans hommes :)

Un roman qui m'a beaucoup plus pour sa présentation, son histoire. Au fil de la lecture, on souhaite savoir un peu plus sur elle, sur comment vont-elles se débrouiller, est-ce que leur village survivra ?
Bien sûr, il a des passages auquels je m'y suis attendue vis à vis de certaines circonstances.
Histoire remplit d'émotions, d'humour mais aussi de réalisme car l'auteur y décrit aussi dans certains passages la vie de femmes en Colombie. Puis entre chaque chapitre (le temps d'une page) un homme de la guérilla ou de la paramilitaire témoigne de ce qu'il a vu et fait.


Un roman que je recommanderais. (sortie en poche en mars)

dimanche 21 février 2010

Les contes macabres, Edgar Allan Poe, illustrées par B. Lacombe


Présentation :
Brrr… De Bérénice à Morella et du Chat noir à La Chute de la maison Usher, Les Contes macabres d’Edgar Allan Poe, traduits par Charles Baudelaire, sont réunis dans un très beau livre délicieusement terrifiant et superbement illustré par Benjamin Lacombe, jeune dessinateur, auteur de Généalogie d’une sorcière. Bienvenue au royaume du frisson et de la peur


Moi :
Je pense pas avoir besoin de présenter l'auteur ou ses oeuvres. C'est juste un petit mot pour présenter cette magnifique édition de certaines nouvelles d'Edgar Allan Poe.
Ce très beau livre regroupe sept nouvelles : Bérénice ; Le chat noir; l'ile de la fée; Le cœur révélateur ; La chute de la maison Usher ; Le portait ovale; Morella. Tous accompagnés de très belles illustrations de Benjamin Lacombe.
Donc avis aux fan de l'auteur, ou tout simplement aux amateurs de frissons car je dois reconnaitre qu'à la lecture de certaines de ces nouvelles, par des nuits bien sombres, les frissons sont garantis, si ce n'est accompagné de la peur.


Pour en voir les illustrations je vous invite à venir ici.

samedi 20 février 2010

Swap Impulse

En allant faire mon petit tour quotidien sur Blog o Book (bob) j'ai découvert ce swap. L'idée est d'envoyer un livre à une autre personne. Pour ce faire c'est la personne qui l'organise qui donne les info de la personne à qui vous allez envoyer le livre.
Ce swap est particulier car il ne concerne que certains genres. Pour plus d'info c'est ici !
Quand à moi, ce sera mon deuxième swap ^-^

vendredi 19 février 2010

Grand-mère déballe tout, Irene Dische

Présentation de l'auteur :
Une sacrée grand-mère! Autoritaire, impertinente, arrogante, catholique invétérée, bourrée de préjugés, hypocondriaque... N'ayant peur de rien, la langue bien pendue, libre, généreuse, éprise de justice: un mélange détonnant qui mène le lecteur par le bout du nez. Dans ce récit de sa vie et de celle de sa famille (son mari, un médecin juif, converti bien sûr, sa fille talentueuse, Renate, et sa petite-fille rebelle, une certaine Irene Dische, qui lui donne bien du fil à retordre), elle traverse des pans entiers d'histoire: la montée du nazisme en Allemagne, l'exil, l'Amérique contemporaine et les joyeuses errances de la période hippie. L'imposante "Frau Doktor Rother", impératrice de Weehawken, une bourgade du New Jersey, a d'indéniables dons de conteuse et assume, avec fougue et ironie, la stature de la grand-mère idéale que ses tribulations, les frottements avec la culture américaine et les jeunes générations, ont petit à petit transformée. La plume légère de l'auteur évoque avec subtilité des sujets graves. On sourit à chaque page, on se délecte à chaque formule. Magistral!

Moi :
Roman dont l'auteur s'est inspiré sur des fait réels concernant sa famille, et qui comme elle l'écrira dans une introduction, sa grand-mère de doit rien à personne et encore moins à elle.
Elle fera de sa grand-mère la narratrice. Celle-ci nous racontera sa vie quelques années avant que la guerre commence. Mariée à un docteur juif convertit au catholicisme, elle nous décrira de la vie en Allemagne de son époque. Puis pour certaines raisons, son mari s'exile en Amérique. Elle l'y rejoindra des mois plus tard et devra subir quelques petits changements concernant leur façon de vivre. En Allemagne elle était une bourgeoise tandis qu'une fois arrivée dans le nouveau monde, elle se retrouve bien bas mais ne perd pas la face. Elle nous racontera alors ses péripéties pour donner une bonne éducation à ses enfants et par la suite petits enfants dont sa petite fille Irene lui donnera du fil à retordre.
La narration se fait avec un brin de sarcasme, de l'humour noir.
Beaucoup de pages m'ont tiré un sourire mais malheureusement vers la fin de cette lecture je l'ai trouvé un peu longue.

mardi 16 février 2010

Un millier de mensonges, Laura Wilson

Présentation de l'éditeur :
Ce roman pourrait s'intituler " portrait d'un monstre ", celui de Leslie Shand, un père de famille au-dessus de tout soupçon, qui, pendant des années, a martyrisé avec une perversion inouïe sa femme et ses filles avant de recevoir une balle en pleine poitrine. Qui l'a tué ? Sa femme ? l'une de ses filles ? un voisin... ? Vingt ans plus tard, fascinée par cette histoire, une journaliste reprend l'enquête à zéro. Dans cette vertigineuse descente aux enfers de l'âme humaine, l'auteur de L'Amant anglais (prix du Polar européen / Le Point) nous plonge dans un univers trouble, littéralement envoûtant...

Moi :
Au début de ma lecture, je pensais lire quelque chose de près à Cuisine sanglante" de Minette Walters pour un point : une journaliste qui cherchait à découvrir la vérité sur un meurtre.
Mais finalement, et heureusement, la quatrième couverture est un peu trompeuse.

Amy est journaliste et fini de s'occuper des funérailles de se mère avec qui elle avait eu une relation très tendue. Elle est en train de vider de l'appartement lorsqu'elle tombe sur un journal intime. Pensant que c'est celui de sa mère, elle le lit. Elle s'apercevra que ce n'est pas le cas. Mais les quelques passages qu'elle lit la trouble. Elle cherche à comprendre dans quel contexte il a été tenu et surtout comment sa mère a eu la main dessus ? Puis, elle tombe sur divers papiers : lettres, articles de journaux. Ces papiers lui donnent des informations sur sa famille maternelle dont sa mère ne lui en avait jamais parlé. Elle cherche le lien avec cet article datant d'une vingtaine d'années concernant un meurtre et les membre de la famille Shand.
Elle décide d'entrer en contacte avec le ou la propriétaire de ce journal intime. Son métier faisant d'elle une curieuse, elle cherchera en savoir plus et sera entrainé dans une sorte de spirales d'évènements passé il y a bien longtemps.

Un très bon thriller qui m'a pris quelques pages avant d'être happée par l'histoire.
Comme je l'ai écrit ci-dessus, Amy est une jeune femme avec une enfance douloureuse comme nous pourrons le comprendre lors des premières pages, surtout vis à vis de sa relation avec sa mère - qui lui aura reprocher quelque chose - et d'un père absent dès ses trois ans.
A coté de sa découverte, un corps a été retrouvé. Au du moins les restes du cadavre. Une seule personne s'inquiète de cette découverte. Le meurtrier ? Ou une personne sensible avec un passé autant douloureux que celui d'Amy ?
Quand à Amy, elle entrera rapidement en contacte avec la famille de sa mère, et cherchera en savoir plus sur certaines de ces interrogations discrètement. Avec tout ca, elle racontre des petits soucis comme le retour de son père qui a été pratiquement inexistant de sa vie et au passé douteux. Il y aura quelques petits incidents. Coïncidences ? Menaces ? Envers son père ou elle ?
L'auteur nous tient dans cet univers perturbant en ce qui concerne la famille Shand, avec leurs secrets de famille et leurs façons de vivre tout en traitant de sujets sensibles. Comme ne manquerait pas de se le rappeler Amy durant cette période là, on vivait à une autre époque.
Des fois, ca tourne autours du meurtre du père. A se demander si c'est vraiment la bonne personne qui a été envoyé en prison qui l'a fait.
A se demander aussi quel lien peut-il avoir entre le meurtre du père Shand et le cadavre qui vient juste d'être découvert dans la forêt. Et qui est ce mort ?

Bien sûr derrière cette trame, il y a un aspect psychologique. Ce que je trouve dommage d'ailleurs c'est que pratiquement tout les personnages avaient eu un sorte de trauma lors de leurs enfances, ou un de leurs proches. Ce qui faisait beaucoup trop à mon avis...

Au dénouement, j'ai été un peu surprise mais dans le bon sens dans lequel je ne m'y attendais pas. Je n'y avais pas pensé.

Un roman que j'ai bien aimé et que je recommanderais (sauf à Mimi pour certaines raisons qu'elle comprendra j'en suis sure ;-) ) et je relirais avec plaisir cette auteure.

Je remercie Blog-o-book et les éditions Le livre de poche pour cette lecture en partenariat :)

samedi 13 février 2010

La communauté du sud, tome3 : mortel corps à corps, Charlaine Harris

Présentation de l'éditeur :
Revoilà Sookie Stackhouse, la jeune serveuse télépathe de Chez Merlotte, dans une aventure pour le moins singulière : lasse de supporter l'indifférence de Bill, son beau vampire parti en voyage, elle part enquêter au sein de la pègre des suceurs de sang. Aidée d'un loup-garou, qui fait naître en elle des désirs insoupçonnés, elle doit retrouver Bill, kidnappé par une ancienne amante - une vampire sexy en diable - et faire taire sa jalousie, tout en esquivant les avances d'Éric, le dangereux et séduisant Viking mort depuis plus de mille ans...

Ce que j'en dis :
Cela va faire quelques maintenant que Sookie a une relation stable et tranquille, sans incidents, avec son petit ami vampire Bill. Mais voilà que ce dernier à un étrange comportement vis-à-vis de Sookie. Il se détache d'elle de plus en plus pour être concentré sur un travail de recherche... Le moins Sookie en saura, mieux ce sera. Puis il lui annonce qu'il doit s'absenter quelques jours.

Mais lorsque le beau et ténébreux Eric accompagné de Pam et d'un autre vampire viennent lui rendre visite à propos des recherches de Bill et le fait qu'il ne soit pas revenu le jour dit, tout le monde s'inquiète. Plus particulièrement Sookie lorsque Eric lui parle de cet ex-fiancée de Bill... Le doute s'installe dans son esprit et ce qu'elle ressent envers lui.

Pour mener l'enquête, elle doit partir à Jackson, escorté par un loup garou. Bien entendu, il lui arrivera quelques mésenvatures comme d'habitude.


Malgré que je l'ai préféré au précédent, je ne peux pas dire si je vais continuer à lire cette série de livre : c'est une lecture sans prise de tête mais un peu nia-nia à force.
Puis au troisième livre toujours pareil. Un différent entre eux deux, d'autres vampires ou autres créatures s'interposent et elle se retrouve au milieu d'un mélo-drama.

Les seules moments que j'apprécie de cette série sont les passages entre Eric et elle.

A suivre ? Je ne sais pas. Pas pour tout de suite en tout cas !

mercredi 10 février 2010

Sauvez Hamlet, Jasper Fforde

Présentation de l'éditeur :
Retour à Swindon, dans le Monde Extérieur, pour la célèbre détective littéraire Thursday Next désireuse d'offrir à son fils, Friday, une vie paisible... Le vœu pieux dans toute sa splendeur! D'abord, elle n'aurait jamais dû accepter d'embarquer Hamlet dans la réalité. Rongé par ses états d'âme et tellement soucieux de savoir ce que les gens pensent de lui, il s'incruste chez les Next, flirte avec Lady Hamilton, pendant qu'en son absence Ophélie fomente une révolution dans la pièce éponyme de Shakespeare. En fait de vie calme, Thursday aura à peine quelques jours pour régler le problème Hamlet, récupérer Landen, son mari éradiqué par Goliath, et empêcher le redoutable Yorrick Kaine de déclencher un cataclysme planétaire. Sauver le monde? Pas de problème, Thursday a l'habitude... Mais qui va garder Friday?


Mon mot à moi :
Après dix-huit mois dans le puits des histoires perdues, Thursday Next revient dans le monde réelle avec son fils Friday âgé de deux ans. Comme d'habitude, elle sera débordé de demandes à accomplir : entre retrouver le minotaure, sauver les livres de la littérature danoise, s'occuper d'Hamlet, récupérer son mari Landes qui a été éradiqué depuis dix-huit mois.
Mais voilà, avec un enfant sur les bras, c'est pas toujours facile. Trouver une nounou encore moins.
Sans oublier la juridiction, plus les complots / idées farfelues "politique" de Goliath. Que mijote ces derniers ? De plus, il y a ce personnage de fiction Kaine qui espere faire carrière politique dans le monde réelle en imposant sa dictature. Ce qui donnera Next du fil à retordre de savoir de quel roman il vient.

Une fois de plus j'ai aimé retrouvé Next avec les personnages historiques, auteurs, ou personnages de littérature classique. Celui-ci est plus mouvementé avec toutes ces tâches qu'on lui charge.
A la fin, j'étais agréablement surprise et aurait pu penser que c'était le dernier si je ne savais qu'il y encore un autre volume à lire.

dimanche 7 février 2010

Le faiseur d'anges, Stefan Brijs

Présentation de l'éditeur :
Wolfheim, paisible bourgade aux confins de la Belgique, de l'Allemagne et des Pays-Bas, est agitée par le retour inattendu du docteur Hoppe, un enfant du pays parti depuis longtemps. La surprise est d'autant plus grande que le médecin emménage seul avec ses trois fils, des triplés qui partagent la même troublante difformité physique. Les rumeurs vont bon train, mais les compétences du docteur font taire les réticences des villageois. Pourtant, le mystère autour de sa descendance s'épaissit. Jusqu'où peut-on repousser les limites de la vie ? Entre exploit scientifique et délire métaphysique, Stefan Brijs construit un suspense haletant et dérangeant, qui explore les dangers d'une science sans conscience.
Moi :

L'histoire se déroule en automne 1984, dans une petite bourgade en Belgique. Le fils du défunt docteur revient mais avec trois nouveaux nés qui ont tous sa difformité : un bec de lièvre. Les habitants parlent entre eux mais surtout se posent des questions sur les triplets. D'ailleurs, moi aussi, j'étais comme eux avec une certaine idée. Ils cherchent à les apercevoir mais sans succès. C'est à se demander lors de la lecture, si le docteur a quelque chose cacher.
Un jour, les habitants ont l'occasion de les racontrer, sans trop oser poser de questions au père.
Les bruits cours. Le docteur Victor Hoppes engage une "nourrice", une enseignante à la retraite pour s'occuper de ses fils. Elle même se pose des questions, dont sur la relation qu'on les enfants avec leur père, et surtout quel est son rôle à elle auprès des enfants. Au cours de la lecture, il ne fait aucun doute sur un sujet sensible et dérageant.

Puis vient la deuxième partie du roman consacré sur le passé du docteur : de sa naissance jusqu'à un particulier évènement (ce qui nous aide à mieux comprendre son caractère), et en parallèle, lorsqu'il était étudiant en médecine, ses projets jusqu'au jour où il est surement allé trop loin et même son mentor n'ose y croire tellement ca le dépasse ! Il l'abandonne à son horrible plan...


L'auteur traite d'un sujet qu'on devinera assez plus ou moins rapidement. Le début de la lecture m'a captivé par ce mystère autours des triplets. Comme je l'ai écrit, je me doutais bien d'un quelque chose mais pas le pourquoi. Le pourquoi qu'on ne découvre qu'à la fin et qui m'a donné quelques petits frissons tellement la fin est dérangeante. L'auteur y mêle aussi la Foi aussi sous une certaine forme : le docteur se donne un challenge vis- à - vis , si ce n'est pour dire, contre Dieu.
La deuxième partie a freiné ma lecture surtout lors des passages assez scientifiques, puis quelques une parce que je n'osais voir l'image de certaines scènes, voir ce que pouvait ressentir une certains personnage sans en avoir des petits frissons.

mercredi 3 février 2010

Tea Bag, Henning Mankell

Présentation de l'éditeur :
Tea-Bag, jeune Nigériane, traverse l'Europe à pied, persuadée que tout là-haut, en Suède, une porte s'ouvrira pour elle. Tania, venue de Smolensk, a franchi la Baltique à la rame, portée par le même espoir. Leïla est arrivée d'Iran alors qu'elle était enfant. Ensemble elles se démènent pour survivre dans une banlieue de Göteborg où elles ont échoué par hasard. Pendant ce temps, le célèbre auteur Jesper Humlin, qui attend l'inspiration en surveillant son bronzage et le cours de ses actions en Bourse, tente d'échapper à la tyrannie de sa petite amie et de sa mère. Le jour où sa trajectoire croise celle de Tea-Bag, Tania et Leïla, c'est le choc. Il découvre l'existence d'une Suède inconnue, clandestine, comme un double " en négatif " de la Suède officielle, laquelle ignore tout de la première. Aussitôt il envisage de détourner leurs expériences à ses propres fins. Mais les jeunes filles n'ont pas dit leur dernier mot... Dans le nouveau roman de Mankell, comédie et tragédie se donnent la main : tour à tour drôle et grave, dérisoire et engagée, cette histoire pleine de rebondissements et de larmes est un conte inspiré du XXIe siècle et un hommage vibrant à des héroïnes bien réelles.


Ce que j'en dis :
Attention ce Henning Mankell n'est pas un policier. De plus, je l'ai préféré à "Les chaussures italiennes" dans le même genre.

L'histoire commence avec Tea Bag, une jeune africaine, dans un camps de transit en Espagne. Elle tente d'oublier ce qu'elle a vécut lors du naufrage dans laquelle elle s'est trouvé.
Suite à une visite d'un journaliste, d'où elle comprend certains dire à sa façon. elle décide d'aller en Suède.

Suède. Combien de temps s'est-il passé entre l'Espagne et ce pays du Nord ? Rien ne le laisse savoir. On se retrouve avec un poète, Jasper Humlin, la quarantaine, dont sa vie de couplene va pas très fort. La vente de son dernier recueil de poèmes non plus. D'ailleurs, son éditeur le lui fait savoir et l'encourage à changer de genre, comme le polar. Ce qui est bien sûr hors de question pour un poète ! Lors d'une lecture dans une bibliothèque, une étrangère - jeune africaine - lui pose une question qui lui travaillera son esprit.
Suite à certaines circonstances, Jasper Humlin tiendra un atelier d'écriture avec des filles émigrés. Il sera surpris alors par leurs expérience, le choc culturel par moment sera là. Il contacte son éditeur en lui faisant savoir qu'il a une nouvelle idée pour son prochain manuscrit. Alors commence pour lui un périple parmis les mots, les dires, expériences de ce que témoignent ces jeunes filles. Chacune d'elles l'intrigue. Qu'est ce qui est faux dans leurs récits ? Elles prennent l'une à l'autre un pièce de puzzle et se façonnent leurs carapaces.

Roman que j'ai apprécié pour son sujet, l'émigration, les sans papiers. Là ceux sont principalement des jeunes femmes. Puis, il y aussi cette histoire de culture, le choc culturel...
Les passages que j'aimais beaucoup étaient ceux des filles qui racontaient leurs histoires, une pièce d'un puzzle parmis tant d'autre. L'auteur y décrit un fait de société assez répandu et lorsqu'on lit se roman on peut avoir l'impression de lire plus un témoignage qu'une fiction. Comme l'écrit l'auteur dans le post face : "ceci est un roman. Mais tea Bag existe. Tout comme Tania, Leila. Peu importe comment elles se nomment dans la réalité. Ce qui importe c'est leurs histoires."

Extrait :
"C'était une cale pleine de rêves, pensait-elle parfois, mais peut-être aurait-il été plus juste de dire que c'était une cale pleine d'illusions. Tous ceux qui attendaient dans l'obscurité de cette plage marocaine, entre les mains de passeurs avides venus de divers coins du monde, avaient été conduits à la rame vers le bateau qui attendait sur la rade, tous feux éteints. Des marins réduits à des ombres sifflantes les avaient poussés sans ménagement dans la cale, comme des esclaves des temps modernes. Ils n'avaient pas de chaînes aux pieds. Leurs chaînes, c'étaient les rêves, le désespoir, toute la peur au ventre avec laquelle ils avaient fui un enfer terrestre pour tenter d'atteindre la liberté en Europe. Ils touchaient presque au but quand le bateau s'était échoué. L'équipage grec avait disparu à bord des canots de sauvetage en laissant les gens entassés dans la cale se débrouiller."
 
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