samedi 26 septembre 2009

Si je reste, Gayle Forman

Présentation de l'éditeur :
Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis...Et puis vient l'accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d'abord, elle entend tout ce qu'on dit autour de son lit d'hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C'est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans. Si je reste est une merveilleuse histoire d'amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l'essentiel, à la place de l'amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s'habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.

Moi :
Belle histoire d'amour qu'est ce roman. Mia doit choisir de rester ou de partir. Elle est dans le coma et son âme voit tout ce qui se passe autour d'elle. Elle revit certains de ses souvenirs selon la personne à qui elle pense, ou qui est pres d'elle. Puis vient le moment où elle comprend que c'est à elle de décider si doit combattre ou non pour la vie. Que c'est elle qui mène le "show". Ses avis divergent. Une personne proche d'elle la touchera - ainsi que je l'étais - pas ses mots et comprendra à ce moment que c'est sa décision à elle seule, et saura laquelle choisir.

mardi 22 septembre 2009

Le chemin des âmes, Joseph Boyden

Présentation de l'éditeur : 1919. Nord de l'Ontario. Niska, une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d'Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre. A sa grande surprise, l'homme qui descend du train est son neveu Xavier qu'elle croyait mort, ou plutôt son ombre, méconnaissable. Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l'engagement dans l'armée canadienne avec Elijah, son meilleur ami, et l'enfer des champs de bataille en France...


Ce que j'en dis :
L'histoire se passe en 1919, après la guerre, au Canada.
Niska, indienne chamane, attend le retour d'un jeunne homme qui lui est proche de la guerre.
Elle vit loin de la ville où elle ne s'y fera jamais et attend l'arrivé de celui-ci. Lorsqu'il arrive, elle a dut mal à le reconnaitre. Alors commence leur voyage de trois jours en canoe qui les ramenera chez eux mais surtout où chacun racontera son passé.
Du moins pour Xavier, les mots auront du mal à sortir de sa bouche, et nous racontera les horreurs de la guerre, mais aussi de son ami d'enfance Elijah avec qui il était parti et dont il l'a vu changé petit à petit. Il se rappelera le mal être qui l'a eu à etre là-bas - du fait qu'il était différend - et le barrage de la langue ne lui facilitant pas les choses. Quand à sa tante, Niska, elle voit bien que son neveu est mal en point. Surtout son âme. Elle espere le faire parler durant ces trois jours, en savoir un peu plus... En attendant elle lui raconte des courtes histoires de sa propre enfance, des souvenirs qui appartiennent à eux deux en eperant lui faire du bien.
Nous auront l'occassion d'en apprendre un peu plus sur les indiens : entre ceux qui ceux sont christianisés, et ceux qui vivent reclus.

Bien que l'auteur a choisit un sujet fort interressant (les indiens - Cree pour ici- partis à la guerre) le sujet principale, pour moi, est l'amitié de Xavier et d'Elijah : avec les horreurs de la vie, leur amitié changera, l'un cherchant où est passé celui avec qui il a partagé son savoir, il tue par necessité; l'autre, cherchant à se fare bien voir aux yeux des autres et qui prendra le goût de tuer et lors d'un drame dira "j'ai été entrainé pour tuer sans réfléchir". (malheureusement je ne peux pas écrire la phrase exacte car j'ai lu ce roman en anglais)

Un livre que je recommande pour sa belle écriture, puis l'auteur nous parle d'un sujet sensible et dont à ma connaissance pas traité en ce qui concerne les indiens à la guerre. Puis les personnages attachants.


Titre en anglais : Three days road

dimanche 20 septembre 2009

Particper à un partenariat livres via blog-o-book

Voilà, cela va faire un petit moment que je voulais transmettre le message mais par faute de temps je m'y prend un peu tard.Voici un message de Bob, de la boo team de Blog o book (lien dans les mes blogs lectures)

Vous avez sans doute déjà été contacté par Bob pour participer à des partenariat avec des éditeurs et peut-être avez-vous accepté ces invitations.

En effet, jusqu’à présent Bob contactait les blogueurs par mail afin de leur présenter les livres proposés par un éditeur. Désormais, ces partenariats feront l’objet d’un appel à lecteurs chaque mois directement sur Bob. Cela nous permet d’être plus rapide et de ne pas importuner les gens qui ne seraient pas intéressés.

Le principe sera simple :

- Si vous participez, vous vous engagez à recevoir, lire et commenter un livre sur votre blog dans le mois qui suit sa réception.

- Il y aura un appel à lecteurs par éditeurs, sachant que ces derniers peuvent proposer un à plusieurs titres pour le mois. Si vous souhaitez participer, il vous suffira de nous contacter pour nous indiquer vos coordonnées postales ainsi que l’adresse de votre blog, et votre liste de préférences si plusieurs titres sont proposés.

- Certaines maisons d‘édition acceptent les envois à l’étranger, d’autres non. Cela vous sera indiqué à chaque fois.

- Vous ne pourrez pas participer à plus d’un partenariat dans le mois. De la même manière, vous ne pourrez pas participer deux mois de suite pour un même éditeur. En effet, nous faisons en sorte de diversifier ces partenariats grâce à un large réseau de blogs.

ex : si en septembre vous recevez un ouvrage des éditions Robert Laffont, vous ne pourrez à nouveau y prétendre le mois suivant. Il vous faudra attendre novembre. En revanche, rien ne vous empêche d’accepter la proposition d’un autre éditeur.

- Les personnes sélectionnées seront les premières à se manifester et devront répondre à une exigence : avoir un blog de lecture !

- Dès que nous aurons reçu toutes les réponses, nous annoncerons sur Bob les noms des heureux participants.

A partir de maintenant, votre mission, si vous l’acceptez, et de répandre la bonne parole en faisant fonctionner le bouche à oreille au sein de la blogosphère littéraire!! D’ici peu, un premier partenariat sera mis en ligne …

EDIT : Nous avons eu dernièrement une remarque judicieuse d’une blogueuse concernant le décalage horaire entre la France et les autres pays. Nous proposons donc, afin que tout le monde puisse avoir connaissance des appels à lecteurs plus ou moins en même temps, que ces derniers soient postés le dimanche aux alentours de 15h (9h au Québec). Ainsi tout le monde devrait avoir sa chance…

samedi 19 septembre 2009

Chocolat amer, Laura Esquivel

Présentation de l'éditeur :
Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion. À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d'étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L'amour de la vie est exalté dans ces pages d'un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes oeuvres de la littérature latino-américaine. Chocolat amer, adapté en film sous le titre Les épices de la passion, s'est vendu à plus de quatre millions d'exemplaires dans le monde.

Ce que j'en dis :
Une histoire d'amour qui prend place au Mexique. Tita est née dans une famille où les traditions sont sacrès : la dernière fille veillera sur sa vieille mère, donc ne pourra pas se marrier. Toute facon Tita a grandit et a été élevé dans la cuisine de la maison familliale. Lorsque Pedro demande sa main à la mère que cette dernière lui fait une offre, il la prend.
Pendant de longues années Pedro et Tita s'aimeront et seront malheureux...Tita rencontrera un autre homme et se remettra en question entre Perdro et cet homme là.
Quand à Tita, lorsqu'elle cuisine, ses émotions vont à travers les aliments et ces plats ont par moment de drôle d'effets sur les gens qui les mangent. C'était un des aspects du roman qui m'a plus. A chaque nouveau chapitre commence par le début d'une recette de cuisine.
Un roman agréable à lire. Le titre n'a rien à voir avec le contenu si ce n'est que l'histoire d'amour de Tita aurait eu un gout amer.

Pour ceux et celles qui ont lu et aimé "Le coeur cousu" De Carole Martnez, je vous recommande de le lire.

mardi 15 septembre 2009

L'impératrice des roses, Bernadette Pécassou-Camebrac

Présentation de l'éditeur :
Le jour où sa fille naît, Louise a une certitude : cette enfant aux yeux d'or aura un destin exceptionnel. Enfant sans père, Alba grandit dans la misère, mais son incroyable don la révèle à la haute société : sur des éventails et des toiles, elle peint les fleurs les plus délicates qui soient. Le Tout-Paris s'arrache bientôt ses œuvres et la surnomme l'Impératrice des roses. Pourtant, la jeune femme souffre, le bonheur lui échappe, car elle ne rêve que d'un seul homme... À travers un destin exceptionnel, cette magnifique fresque romanesque décrit le combat de femmes pour accéder à la reconnaissance de leur talent, dans un x siècle où l'art est encore exclusivement masculin.

Ce que j'en dis :
Très surprise par cette lecture. Je dois reconnaitre que j'avais pris ce roman au hasard (il était soldé) et j'en fut agréablement surprise. L'auteure nous mene à traversla in du 19eme siecle avec l'émancipation de la femme dans les arts en particulier la peinture. J'ai découvert des peintre méconnu, d'autres que je connaissais. L'auteur parle aussi de certaines techniques et la compétition entre hommes et femmes qui n'étaient pas du tout égal à cette époque.
Mais c'est surtout le personnage d'Alba qui m'a été attachante : je voulais savoir comment elle parviendrait à son objectif. Elle passe par toutes sortes d'étapes de la vie mais elle puisse la force par ce qui l'entoure : elle souhaite absolument sortir de là. Pas facile pour une fille qui n'a pas de place dans la société...
Bien sure il y a une histoire d'amour.
Roman que j'ai bien aimé pour ces divers sujets, et je pense que je relirais des romans de l'auteure si l'occasion se présenterait.

samedi 12 septembre 2009

Samantha, bonne à rien faire ; Sophie Kinsella

Présentation de l'éditeur :
Pas de soirées, pas de week-ends, pas de vacances, pas d'amoureux : Samantha, la trentaine, ne vit que pour son boulot d'avocate d'affaires, et pour l'importante promotion dont elle devrait bientôt bénéficier. Hélas ! elle commet une grosse boulette. En une journée, elle fait perdre à son meilleur client plus de cinquante millions de livres. Désespérée, elle prend le premier train pour la campagne et, sur un malentendu, se fait embaucher comme gouvernante chez un couple de charmants excentriques. Micro-ondes, fer à repasser, aspirateur, Samantha va découvrir un monde inconnu peuplé d'objets étranges. Et comprendre qu'on peut avoir 168 de Q.I. et ne pas savoir mettre en route une machine à laver. Mais, surtout, Samantha va réaliser, entre deux tournées de lessive, que le bonheur est peut-être dans le pré...


Moi :
Oui, j'ai bien retrouvé le style de Sophie Kinsella. J'ai trouvé un peu tiré par les cheveux le fait qu'une avocate passe au statut de domestique. Ok Sam n'a jamais eu une vie relaxante et découvre avec plaisir ce que c'est...pas orcément au début car pas facile d'occuper ses week-ends lorsqu'on ai pas habitué à avoir du temps libre. A la fin c'était prévisible gros comme une maison.

mercredi 9 septembre 2009

Alexandre et Alestria, Shan Sa

Présentation de l'éditeur :
Elle, c’est Alestria, l’enfant sauvage devenue reine des Amazones. Celles qui chevauchent les steppes, aiment la guerre, combattent les hommes et n ont pas peur de la mort. Lui, c’est Alexandre, fils de Philippe, roi de Macédoine, né à Pella en 356 avant J-C. Ayant soumis l’Asie Mineure et la Perse, vainqueur de Darius, il ne lui manque qu une reine pour asseoir son empire absolu. Une reine à sa mesure ou à sa démesure qu’il rencontre sous les traits d’un guerrier invincible dans l’immense steppe de Mongolie.

Ce que j'en dis :
Un magnifique roman sur les sentiments d'amour que Shan Sa a écrit une fois de plus.

Cette fois-ci, elle s'est basée sur un grand personnage et d'un mythe : Alexandre le Grand et la reine des Amazones, Thalestria. Chaque courts chapitres est à une des trois voix différentes : celle d'Alexandre (qui l'auteur nos fait rappelé alors son passé de conquérant) ; Thalestria - reine des amazones qui n'a pas le droit d'avoir des sentiments amoureux ou engendrer la vie- et Tania la "soeur", servante de la reine ui nus fait découvrir leurs vies d'amazones et leurs lois, mais aussi ses préoccupation vis à vis de la reine. Alestria déouvrira l'amour et devra choisir à renoncer celle qu'elle est - reine des amazones- soit cesser de suivre son amour.
J'ai retrouvé l'écriture que j'apprécie tant de Shan Sa où elle y mèle poésie et sentiments forts. Puis ca a été un plaisir de repartir dans l'Histoire sur les traces d'Alexandre le Grand.


Extrait :
"Les rois et les reines des autres pays portent la couronne et tiennent le sceptre. Les chefs et leurs épouses des autres tribus habitent des tentes brodées de fils d'or, se nourrissent dans de la vaisselle d'argent et portent des tuniques chatoyantes. Talestria, la reine des Amazones, n'avait point de bijou ni de robe somptueuse. Elle n'était pas couronnée. Elle rayonnait. Elle était reine et chef des guerrières par sa sagesse et sa force. Talestria ne tenait pas de sceptre. Elle n'avait aucun pouvoir. Personne n'aimait le pouvoir, dans notre tribu. Ce mot était proscrit, maudit. Pour nous, les filles des steppes, les filles qui aimaient la liberté, notre reine était pareille au miel caché dans le coeur d'une fleur. Elle était ce parfum qui se transmet de génération en génération. Les esprits des ancêtres choisissaient une seule fille pour incarner leur force. La reine était notre voix qui communiquait avec le monde invisble. La reine était le chemin nous conduisant vers le glacier Siberia."

«Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l’âme ?»

dimanche 6 septembre 2009

Refaire le monde, Julia Glass

Présentation de l'éditeur :
Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à sa passion, la cuisine, tandis que son mari semble plongé dans la mélancolie. Quant à son ami Walter, il panse ses peines de coeur. De passage à New York, le gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par le gâteau à la noix de coco de Greenie, lui propose de devenir chef cuisinier de sa résidence. Par ambition autant que par désespoir, elle accepte et part vers l'Ouest avec leur fils en abandonnant son mari. Leur vie va être bouleversée par ce départ précipité, qui provoquera une série d'événements échappant à tout contrôle.


Ce que j'en dis :
Roman auquel j'ai eu du mal a y entrer. J'ai voulu faire une coupure avec un autre roman en francais, mais la coupure n'a pas durée long car finalement je m'étais attachée à certains des personnages de l'histoire dont Greenie, et Walter, son ami gay.
L'histoire est celle de Grrenie - patissiere - , une qurantaine d'années, mère d'un graconnet agé de 5 ans, Georges, marié à Alan, psycothérapeute. Sa vie de couple est en train de passer une petite crise lorsqu'elle a une proposition d'offre d'emploi en tant que chef culinaire du gouverneur du Nouveau Mexique. Malgres leurs avis divergent en ce qui concerne la politique, elle acceptera de partir pour un Etat qu'elle ne connait pas. Lorsqu'elle apprend la nouvelle à son mari, celui ne réagi pas comme elle l'aurait souhaité. Il décide de rester à New-York où il a ses patients. Excuse ? Se sentirait-il inferieur à sa femme? Bref, Greenie part avec leur fils, et se font leur petite vie là-bas. Bien sur Alan leur manque. Quand à lui, il rencontrera une certaine personne. Personne avec qui j'étais sure de voir un certain cliché...à ma grande surprise qui ne se fera pas. Il broiera du noir alors que pour sa femme est tres occupée. Son fils lui manque. Et...je n'en dirais pas plus si ce n'est que la crise de couple devient plus importante. Déjà la distance, puis aussi des personnes du passés qui resurgissent de l'ombre, des faits qui feront que...alors qu'un enfant se trouve au milieu.

Malgrès quatre chapitres que je trouvais un peu long, je dois reconnaitre que j'ai aimé l'écriture. Puis tous ces personnages qui pourraient être monsieur et madame tout le monde...Ce n'est pas de la grande littérature. On y retrouve tout genre de sentiments, émotions. Mais ceux qu aime les "saga famille" seront servie.

jeudi 3 septembre 2009

Le coeur cousu, Carole Martinez

Présentation de l'éditeur :
Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte: les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé: il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie.

Ce que j'en dis :
Je ne sais pas comment résumer ce roman...tellement remplie de magie. Une histoire familliale avec ses peines et joies. Un roman que j'ai eu du mal à lacher tellement je me suis attaché au personnage de Frasquita. Un livre bien rythmé ou se mele amour, poésie, des petits faits incroyables qui rend l'histoire encore plus attachante.
J'essaie de vous faire mon propre résumé :
Soledad est la narratrice de cette histoire, ou plutot celle qui l'écrit. Histoire bien particulière puisqu'il s'agit de celle de sa mère, Frasquita Carasco, et de ses soeurs et frere.
Ca commence avec un certain "héritage", rite, que la propre mère de Frasquita lui confie lors de son adolescence, et qu'elle devra transmettre à sa fille ainée.
Frasquita qui a une réputaion de sorcière à cause de son don, se fera mal voir par les autres villageois. Surtout le jour de son marriage. Puis des faits dans sa vie feront que la vie maritale ne lui ai pas facile, surtout pas avec un mari comme le sien qui par moment de dépression se mettra à vivre tel comme une poule !! Bien sûr il y a des joies, mais c'est surtout dans la tristesse qu'elle se trouvera plus souvent. Jouée par son mari qui n'aura rien d'autre à parier lors d'un combat de coq, elle se mettra à marcher avec ses enfants plus au sud. Au gres du vents, au gres du sable, l'histoire de cette femme qui marche sans but sauf aller plus au sud avec ses enfants se fera connaitre. Une fois arreté contre son gres, elle refera une nouvelle vie...tout en perdurant cette tradition que lui a apprise sa mère qui peut etre comme un poison.

Extrait :
"L'homme se soumit au tranquille pouvoir de la main et du fil. Il regarda le visage de celle qui reprisait son être effiloché. Le fil s'enfonçait toujours plus profondément dans l'épaisseur du tissu.
Mais il ne s'agissait plus d'étoffe, l'aiguille fouillait plus loin. La pointe chatouilla le petit garcon endormi, elle retrouva son ombre cachée au pied d'un olivier et les ligota solidement l'un à l'autre. Frasquita mit bord à bord désir et volonté et recousit le tout. Puis elle fit un noeud au bout du fil et coupa d'un coup de dent ce pont qu'elle avait jeté entre elle et l'homme qui la regardait. Il se sentit soudain orphelin."
 
Header image by sabrinaeras @ Flickr