vendredi 23 juillet 2010

Melnitz, Charles Lewinsky

Présentation de l'éditeur :
Melnitz renoue avec la tradition du roman familial du XIXe siècle : la saga, des Meijer, une famille juive suisse, court sur cinq générations, de la guerre franco-prussienne à la Deuxième Guerre mondiale. 1871 : le patriarche Salomon, marchand de bestiaux, vit à Endingen, l'une des seules bourgades helvétiques où les juifs sont autorisés à résider. La famille commence son ascension sociale sans jamais parvenir à s'affranchir du destin des exclus. 1945 : l'oncle Melnitz, revenu d'entre les morts, raconte. Il est le grand récitant de cette admirable fresque, hommage au monde englouti de la culture et de l'humour yiddish, tour de force romanesque salué comme un chef-d'œuvre par une critique unanime.

Moi :
Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de saga familial, et celui-ci tomba à pic.

Je suis entrée assez vite dans l'histoire et m'attacha à certains personnages. Mais ce qui était pour moi le plus intéressant, c'était d'en savoir un peu plus sur la vie de Juif...
Déjà, nous débutons le roman avec Salomon, et sa petite famille qui vive à Endingen, Suisse, seul endroit où les juifs sont autorisés, puis ca continue avec les générations futurs qui auront quitté alors cette bourgade. Malgré que la génération suivante s'investit dans un commerce et cherche à faire affaire au près de ceux qui ne sont pas juifs, il y a un grand pas à faire. Et le fantôme de l'oncle Melnitz ne manquera pas de leur faire rappeler par moment les cruautés qu'on racontait alors sur eux aussi bien au moment présent aussi bien que quelques siècles plus tôt.

Ils seront condamnés à être une certaine catégorie, seront méprisé par la société.
Pour l'un d'eux ce sera comme un poison qui l'empêche à avancer dans ses projets, et commettra un acte que sa famille aura du mal à lui pardonner. Acte qui ne lui servira à rien car lorsqu'on est juif on l'est toute sa vie, entendra-t-il dire.

Donc oui, pour moi ce coté là est intéressant, m'a fait découvrir un aspect que je n'aurais jamais imaginé ou pensé. Je les ai donc suivi à travers les générations, à travers des crises polémiques, familiales, la guerre, etc.
Pour moi certains personnages m'ont parut plus attachant que d'autres ( Hannele, Arthur, Francois, Désiré, et avec un peu de temps Salomon) par exemple Arthur. Enfant peureux, il devient docteur. Il aimerait aider le plus que possible son prochain, et surement sans s'en rendre compte être un héros. Hannele, sa mère, recueillit par la famille de Salomon, elle n'avait rien, mais petit à petit a réussit à avoir son avenir...

Malheureusement, comme dans pratiquement toutes les sagas, il y a des passages ou c'est longs et un peu rasoir. Celui-ci n'en échappe pas. Mais pour moi ce fut une agréable lecture et découverte.

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