mercredi 28 mars 2012

The thorn and the blossom : Evelyn's story and Brendan's story, Thedora Goss

J'ai emprunté ce livre car il a réveillé ma curiosité par sa condition d'être et estampillé sur le boitier du livre. Ce livre n'a pas de reliure ! Il s'ouvre tel un accordéon : vous pouvez commencez aussi bien par l'histoire d'Evelyn d'un côté du livre, comme par celle de Brendan de l'autre côté. Chacun racontant à leur facon leur racontre et leurs sentiments. 
Les deux histoires sont à elles deux quatre-vingt pages
L'histoire en elle même est Evelyn, en vacances dans un village de Cornouailles, rentre dans une petite librairie elle ne pensait pas tomber amoureuse alors. Quand Brendan Thorne lui a tendu un livre de romance médiéval, il ne pensait pas que ca changerait son futur. C'était presque comme s'ils étaient le couple enchanté du vieux libre lui-même.
Ce n'est pas une romance approfondie, l'écriture est assez simple. J'ai bien peur de ne pas en dire plus car comme je l'ai écrit chaque histoire fait une quarantaine de pages. Mais disons que leur histoire d'amour fait rappeler à celle évoquer lors de leur racontre avec la romance / légende médiévale. 
 Mais ce que j'ai aimé et j'ai trouvé un petit plus c'était la présentation de ce livre : nous pouvons le commencer du côté que nous souhaitons. Une belle trouvaille. Une belle curiosité pour les amoureux de livres ;)

les Radleys, Matt Haig

J'ai longuement hésité à acheter ce roman devant sa couverture qui m'attirait sans arret à chaque fois que j'allais à la librairie de poche, situé dans la fare d'Helsinki. Une couverture qui m'hypnostisait...mais dont l'histoire me faisait hésiter à lire. Une histoire de vampires. Mon problème, et cela n'en est pas vraiment pas car j'aime les histoires de vampires, est qu'à mon goût depuis le grand succès de la saga Twillight, les histoires de vampires (sous formes de fantaisy, histoire à l'eau de rose pour ado/jeunes adultes) ont poussé comme des champignons. Tellement que pour moi s'en est devenu trop :(
Mais quelque chose m'a pousser à acheter celui-ci. Et je n'ai pas regretté. Un grand vent de fraicheur qu'avec la famille Radley.
Une famille comme les autres, qui pourrait être vos voisins depuis une vingtaine d'années dans un village d'Angeleterre. Avec, ceci-dit, un petit penchant pour la viande rouge, et une allergie à l'ail et au soleil.
Dans la famille Radley je demande Rowan, ado de 17ans, complexé par sa paleur, ses problèmes de peau et qui le pauvre garcon sur qui les autres, plus confiants, aiment à mener une vie dure. Rowan est fou amoureux de la meilleure amie de sa soeur Clara.
Clara, jeune ado, qui est sous régime végétalien depuis quelques jours. Elle ne se sent pas bien d'ailleurs. Ses parents essaient de la convaincre de manger un peu de viande mais rien à faire... et pourtant.
Ensuite, je demande le père de famille : Peter. Docteur que sa voisine Lorna n'arrête pas de flirter avec, et qui s'est plié à cette vie d'abstinence par amour pour sa femme même si des fois il est bien tenté de revivre sous leur propre forme et révéler à leurs enfants leurs secrets et qui ils sont réellement contrairement à sa femme qui tient à cette vie.
La mère, Helen, qui ferait tout pour sauver ses enfants et surtout mener une vie normale, humaine. Surtout ne rien réveler aux enfants sur leurs identités !!
Puis la dernière personne : l'oncle Will. Rebel, et personne avec un lourd et sombre passé qui risque de déranger la tranquillité de la petite famille Radley.


Imagninez donc d'avoir pour tel voisins, cette famille de quatre personnes cités ci-dessus. Puis lors d'un vendredi soir, ou plutot en milieu de nuit, Helen recoit un appel téléphonique et là il y a probleme. Une grave situation qui risque de mettre à péril la tranquillité de la petite famille. Surtout lorsque Peter appelle son frère, Oncle Will pour aider de la situation. Mais la question est : faut-il révéler aux enfants leurs secrets ? Et si oui comment s'y prendre.

J'ai tout simplement aimé ce livre. Les chapitres sont courts, donc nous pouvons suivre assez facilement ce qu'il se passe avec tel ou tel personnage. Avec un peu...beaucoup de sang, un peu de romance par-ci par-là, et quelques scènes adultes comme précisé au dos du roman telle une publicité. Car je dois dire que la quatrième couverture ne donnait pas beaucoup d'indice si ce n'est dans le genre humour. Je dirais un roman sur les vampires avec un ton ironique.

dimanche 25 mars 2012

Un jour, David Nicholls

Présentation de l'éditeur :
Comédie de moeurs, tableau social de l'Angleterre des vingt dernières années, mais surtout sublime histoire d'amour, Un jour est le livre qui a fait chavirer l'Europe tout entière. Superbement construit, un roman drôle et lucide sur l'amitié, le passage à l'âge adulte, les occasions manquées, les illusions perdues. Lui, Dexter, issu d'un milieu aisé, séduisant, sûr de lui, insouciant. Elle, Emma, d'origine modeste, charmante qui s'ignore, bourrée de complexes, de principes et de convictions. Nous sommes le 15 juillet 1988. Margaret Thatcher est au pouvoir, la new wave bat son plein, Dexter et Emma viennent de passer une nuit ensemble. Ces deux-là ne le savent pas encore mais ils ont vécu un coup de foudre. D'année en année, Dexter et Emma vont se chercher, se perdre, s'aimer, se détester, se séparer, et finir par comprendre qu'ils ne sont jamais aussi heureux que lorsqu'ils sont ensemble. Nous sommes le 15 juillet 2004. Tony Blair est Premier ministre, Robbie Williams cartonne et la vie, la vie qui va, réserve encore bien des surprises...

Rapidement :
Pourquoi ? Pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de le lire ? Si ce n'est à force de le voir mis en valeur sur les présentoirs de libraire, sur des blogs, puis surtout en affiche de cinéma.
Il m'en aura fallu du temps avant de me décider à le lire. Et ce fut un coup de coeur dès que j'ai compris comment le roman allait se passer. Coup de coeur pour l'originalité qu'il présente.
Comme l'indique la présentation de l'éditeur nous sommes le 15 juillet 1988. Emma, jeune fille souriante mais qui a un manque de confiance en elle, n'en revient pas d'avoir pu attirer dans son lit Dexter. Dexter quand à lui est très confiant en lui même, et espère réaliser la plupart de ces rêves.
On pourrait croire que les chapitres suivant partageront les jours suivant. Hé non ! Bien au contraire. Chaque chapitre revient à la date du 15 juillet, une année après l'autre. A chaque chapitre bien sur, la vie d'Emma et de Dexter ont évolué sur divers chemins. Des lettres, coup de téléphones échangés, voir des fois ils s'entrecroisent. Chacun vivant sa propre vie. Et pourtant, malgré les sentiments d'Emma pour lui à travers les ans, et malgré les épreuves que la vie peut nous faire endurer leur relation amicale prend toutes les tournure qu'une amitié sincère apportent : rire, joie partagés, coup de gueule, tristesse, incompréhension. Donc nous pouvons suivre l'évolution de cette amitié particulière.
C'est a se demander comment va finir cette histoire et c'est d'une certaine facon comme ca que j'ai été vite accroché au roman. En vouloir savoir plus. Et est-ce que mes présomptions sont justes. 
Ma patronne le lisait aussi, et on émettait nos suppositions si oui ou non ils vont être ensemble, et ce qui peut arriver entre temps. 
Je dois dire que j'ai été surprise par la fin ne pensant pas que ca prendrait cette tournure. Au du moins le devina lorsque je m'approchais de la fin.

The peach keeper, Sarah Addison Allen

Présentation de l'éditeur :
Willa Jackson, la trentaine, a une dent contre envers une vieille famille du Sud ayant des fonds qui mis à la ruine il y a de ca des générations. Le Blue Ridge Madame-construit par le grand-père de Willa au cours de  l'apogée de Walls of Water, et qui était une fois la maison la plus grandiose de la ville, était depuis des années comme un monument solitaire au malheur et au scandale. Et Willa s'efforce depuis longtemps de construire une vie au-delà l'ombre de la famille Jackson, en ne faisant pas parler d'elle. Pas une tâche facile dans une ville façonnée par des années de tradition et les limites bien marquées des nantis et les démunis.

Mais Willa a récemment appris qu'une vieille camarade de classe - la très bonne Paxton Osgood qui organise les mondanité de la commune -de la très importante famille Osgood, a rétabli la Madame Blue Ridge à son ancienne gloire, avec des plans pour ouvrir une auberge de haut vol. Peut-être, enfin, le passé trouble peut être un peu oublié le temps que quelque chose de nouveau et de merveilleux renaissent  de ses cendres. Mais ce qui monte à la place est un squelette, trouvé enterré sous la propriété de l'arbre pêcher solitaire, et certain à glisser vers le haut des conséquences désastreuses avec elle.


Pour les os: ceux d'un commis-voyageur charismatique Tucker Devlin, qui a travaillé ses sombres charmes sur Walls of Water il y a soixante-cinq ans, ne sont pas tout ce qui était caché hors de la vue et l'esprit. Longs secrets entretenus entourant les vestiges troublants ont également mis en lumière, apparemment annoncée par une série de brusques événements étranges dans toute la ville.

Maintenant, poussée ensemble dans une amitié improbable, unis par un mystère plein de sang, Willa et Paxton doivent affronter les dangereuses passions et de trahisons tragiques que, une fois à destination de leurs familles et découvrir des vérités de la mort depuis longtemps qui ont traversé le temps et a défié la tombe de toucher les cœurs et les âmes des vivants.

Résonant avec un aperçu de la puissance profonde et durable de l'amitié, l'amour, et la tradition, le gardien Peach est un portrait des obligations inébranlables que-dans les bons moments et les mauvais, d'une génération à l'autre-est affermie pour toujours.

Moi :
J'avais adoré "Amour et autres enchantements", donc je n'ai pas hésité à emprunter celui-ci. Je fus un peu décu : je m'attendais à un peu plus de magie. Mais j'ai aimé l'histoire : Willa, la trentaine, avait quitté Walls of Water et n'est revenue qu'après la mort de son père. Elle a ouvert une boutique attenant à un café dont Rachel s'en occupe. Le sujet de conversation de toutes ces dames en ce moment là, est l'invitation à une des mondanités organisé par Paxton Osgood - famille très réputé et appréciable dans la communauté. En effet Paxton Osgood a décidé de rénover le Blue Ridge Madam, appelé tout court Madam. Cela faisait bien longtemps que cette immense maison, qui était pourtant la plus belle et gigantesque demeure de la commune, a été aux oubliettes.
Willa est bien plus que décidé à ne pas aller à l'invitation : sa famille, lorsque sa grand-mère était une adolescente, a dut quitter cette propriété qui était leur aux mains des Osgood.  De plus toutes ces femmes à se juger les une une aux autres, pis que des cancanières ! Non. Elle n'ira pas et personne ne lui fera changer d'avis. Même le beau jeune homme qui n'est autre que le frère de Paxton !
Mais voilà que le destin, ou bien ne serait-ce qu'un petit coup de magie, rapproche Willa et Paxton. En découvrant alors un squelette sous la propriété de Madam, les deux jeunes femmes cherchent en savoir plus sur le passés de leurs grand-mères respectifs et certains secrets alors apparaissent. Paxton découvrira aussi le vrai sense de l'amitié et pour quelle bonne raison ce genre de mondanité, club pour femmes a été créer.

Une belle histoire sur l'amitié et les secrets de familles. Avec un tout petit soupcon de magie, et beaucoup de romance :) Mais je ne dirais pas non pour lire un autre roman de l'auteur :) 

Oiseau de malheur, Johanna Sinisalo

Présentation de l'éditeur :
Un couple parti faire de la randonnée dans les régions les plus sauvages de Nouvelle- Zélande est confronté à un environnement de plus en plus hostile. D’étranges événements laissent présager qu’ils ne sont peut-être pas les seuls à faire le voyage… Dans ce roman d’un retour à la nature sauvage dans lequel il n’existe plus aucune trace du monde moderne, Johanna Sinisalo renoue avec le style rythmé et la touche de fantastique qui ont fait le succès de Jamais avant le coucher du soleil.Heidi et Jyrki, les deux narrateurs en alternance de ce roman, se sont rencontrés dans un hôtel en Laponie. Jyrki, nomade dans l’âme, propose à Heidi de partir pour plusieurs mois en Australie et en Nouvelle-Zélande. Réticente au début, elle voit finalement dans ce projet l’occasion de changer de vie, de couper les ponts, de fuir une situation familiale compliquée, un frère étrange et marginal, et son travail de jeune cadre dynamique imposé par son père. Le grand périple des deux randonneurs va les mettre à rude épreuve. La sueur dégouline, le soleil brûle, le paysage devient de plus en plus brutal, la crasse s’imprègne partout, les insectes et les bestioles s’acharnent, l’eau boueuse gargouille dans les chaussures, la nourriture ingurgitée est mesurée en milligrammes et sa valeur n’est autre qu’énergétique… La souffrance physique et morale de chacun est palpable. Leurs voix distinctes se chevauchent, et chacun donne sa version de la même situation. L’un, “randonneur expérimenté”, l’autre, une débutante qui “coûte que coûte”, est bien décidée à ne pas abandonner. Quand le couple se lance dans une randonnée difficile dans une des régions les plus sauvages de ce pays de l’oiseau kea (animal mythique surnommé “le clown des montagnes”), d’étranges événements se produisent : disparition puis réapparition d’objets… Le lecteur en vient à penser que quelqu’un les suit, d’autant plus que la voix crue et inquiétante d’un troisième narrateur intervient dans le récit. Personnage réel, hallucination ? Après que des pluies torrentielles ont laissé les randonneurs dans une détresse totale, c’est un feu de forêt qui les menace. Avec ce roman, Johanna Sinisalo exprime encore une fois son désir de tourner le dos à la société de consommation, de voir au-delà du factice et de livrer ses personnages à la nature sauvage, cadre dans lequel ils perdent tous leurs repères modernes et renouent avec leurs instincts primitifs : haine, violence, angoisse et croyances archaïques.

Rapidement :
Un roman d'évasion est le premier mot qui me vient à l'esprit pour en parler. Evasion parce que l'histoire se déroule les trois-quarts du temps en Australie - Tasmanie pour être précise- et des fois en Nouvelle-Zélande.  A travers un couple finnois qui font de la randonnée là-bas. Jyrki est, à mes yeux le finlandais typique : tout est calculé à la minutie près en ce qui concerne le poids des sacs, incluant la nourriture. Il critique souvent la société dans laquelle nous vivons : société de consommation et sur certains points il peut nous ouvrir les yeux. C'est un baroudeur.
Quand à Heidi, elle est débutante dans ce genre d'aventure. Des fois elle l'écoute à peine, n'ose s'exprimer de crainte d'être critiquée. La Tasmanie un état sauvage, voilà ce que lui a dit Jyrki.
A travers cette lecture, à travers de courts chapitres, chacun prend la parole à son tour. Toutes émotions y passent : de l'amour à la haine, l'angoisse ( de trouver un endroit où dormir, au moindre buit, de ne manger à sa faim), la colère, etc. Mais voilà qu'entre eux commencent à avoir des malentendu. Jurant que le partenaire y soit pour quelque chose si un objet a disparu. Et si c'était tout simplement cet oiseux de malheur, le kea, qu'ils ont entendu parler par d'autres randonneurs ? Ou tout simplement la fatigue psychique d'être en eux et ne pas partager le même avis sur la facon de vivre même si Heidi fait de son mieux pour en prendre la graine...

Pour moi ca a été un roman d'évasion tout simplement parce que par moment ca m'a fait oublier qu'ici (en Finlande) nous avons de la neige. J'imaginais alors les paysages décrits, désertiques que peut offrir ce pays.
Puis j'ai passé un moment agréable avec cette lecture, accompagné de sourires par-ci, par-là.

The sealed letter, Emma Donoghue

Présentation de l'éditeur :
Après une séparation de plusieurs années, Faithfull "Fido" Emily s'entrechoque dans sa vieille amie Helen Codrington dans les rues de Londres victorien. Beaucoup a changé: Helen est de plus en plus malheureuse dans son mariage avec l'ancien vice-amiral Codrington, tandis que Fido est devenue une femme d'entreprise réussie et une pionnière dans le mouvement des femmes britanniques. Mais, pour tout son indépendance d'esprit, Fido est trop confiante en cette chère compagne d'il y était une fois-et se retrouve aspiré à aider cette affaire obsessionnel- Hélène avec un jeune officier de l'armée. Lorsque le vice-amiral saisit les enfants et poursuit en justice pour un divorce, l'amitié des femmes se défait suite à des accusations d'adultère et de contre-accusations de viol et de tentative de cruauté, ainsi que d'une mystérieuse lettre scellée "qui pourrait détruire plus d'une vie. . . Sur la base de rapports de journaux coup-par-coup du divorce en 1864 de Codrington," la lettre cachetée" (the sealed letter) , est de plein de personnages pétillants et le dialogue méchant, est un mystère qui suscite la réflexion et le drame de préhension des amis, des amants et le mariage.

Rapidement :
Après avoir lu "Room" il y a près d'un an, je voulais bien lire un roman de l'auteur.
Pour ce roman, elle s'est basé sur une affaire - un divorce - publié dans les journaux d'antan. Je dois dire que j'étais un peu perdu par la forme de narration et je m'étais demandé si je perdais mon temps avec cette lecture. 
En fin de compte, je voulu en savoir plus sur cette affaire d'amour. Fido, femme libérale, et qui défend les conditions de la femme est une jeune femme naive. C'est ce qui m'est venue à l'esprit dès que son chemin à croisé celui de cette longue amie perdue de vue Helen. Helen, qui est une femme manipulatrice et se débrouille toujours pour en arriver à ses fins. Elle mêlera Fido au coeurs de ses tourmentes qui ne les voit pas d'un bon oeil.
Le roman est séparé en plusieurs parties. Là où c'était intéressant c'était vers la fin, au tribunal. 
L'auteur  a pris quelques liberté lorsqu'elle n'en sut plus à travers les journaux, et autres documents. Comme pour la lettre sellé. N'ayant jamais été ouverte, et ayant fait beaucoup de bruit alors lors de l'affaire / divorce, elle s'est permise d'en prendre à la fiction.
Intéressant aussi de point de vu de "voir" comment ce passer un divorce qui faisait étalage à une des journaux, en ce milieu du 19ème siècle. Beaucoup de descriptions sur le style de vie, et les femmes qui cherchent à être plus libre.
Un roman intéressant à lire, par curiosité.  

dimanche 18 mars 2012

L'appel de l'ange, Guillaume Musso

Présentation de l'éditeur :
New York. Aéroport Kennedy. Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route. Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s'aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco. Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais… 

Rapidement :
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu du Musso. Disons que je m'étais faite une image de lui et de son écriture. Mais voilà, cherchant des livres francais à la bibliothèque, et facile à la lire, je me suis pensée : laissons lui une chance.
Je dois dire que je n'ai pas été décu. Monsieur Musso s'est inspiré d'une anecdote qui lui ai arrivé : rentrant dans une autre personne, leurs téléphones tombent et sans s'en apercevoir prennent le mauvais.
C'est comme ca que ca se passe pour Madeline et Jonathan. L'un vivant en Californie, l'autre à Paris.
Tout les deux avec un caractère de ronchonneurs. Ce qui arrive arriva : chacun regarde sur le téléphone de l'autre, en apprend un peu plus sur chacun.
Mais au fus et à mesure qu'on avance dans la trame, on sent que Jonathan est attiré par cette jeune femme. Qu'elle cache un secret. De plus sur son téléphone puisque ce dernier ne contient pas grand chose mais la mémoire est presque remplie. 
Quand à Madeline, elle ne peut se résoudre à renvoyer le téléphone à son propriétaire. Elle a peur qu'il s’aperçoive qu'elle y cache quelque chose...
Jonathan a réussi à découvrir qui est Madeline et son secret. Secret qui commence à le hanter et se décide à voir certaines personnes. Commence alors une longue course poursuite. Oui mais qui cherche à faire taire les gênants ?

Comme on peut se douter leur chemin va se croiser de nouveau. J'ai été lègerement surprise par ce côté thriller de la part de l'auteur. Un roman agréable sans fantôme ou ange ;) 

The night circus, Erin Morgenstern

Présentation de l'éditeur :
Le cirque arrive sans s'annoncer. Pas de publicité le précède. C'est simplement là, quand hier ca ne l'était pas.
La pancarte noir, peint avec des lettres blanches qui suspend aux portes lit :
Ouvert à la nuit tombée
ferme à l'aurore

Quand le soleil disparait derrière l'horizon,au dessus des tentes, des petites lumières clignotent, comme si le cirque entier est recouvert de lucioles illuminées. Quand les tentes sont brillantes dans la nuit noir, la pancarte noir apparait :
Le cirque des Rêves
Maintenant le cirque est ouvert
Vous pouvez entrer


Ce que j'en dis :
Rien qu'à la couverture, on peut ressentir que c'est plus qu'un cirque. En plus de sa particularité que ses pages, que se soit de tranche, de bas, ou d'en haut, sont noires.
Lors des premières pages, que c'est un roman à déguster lentement avec douceurs, quitte à prendre quelques pauses en lisant un autre roman.
On pourrait aussi croire dès les premières pages qu'on sent la magie en l'air...ce qui est le cas d'une certaine facon. Pas facile de se retrouver entre ce que qu'on croit voir et ne voit pas. Et c'est le but de l'illusion. 
Le cas pour Célia et Marco qui depuis plusieurs années sont en compétitions l'un contre l'autre. Le problème  est que personne n'avait prévu ce qu'ils allaient ressentir pour chacun.
Oui, un roman remplie d'illusions, des personnages attachants (les jumeaux, Bayley, Célia et Marco). Lors de cette lecture toujours se repérer à la date d'entrée du nouveau chapitre. On avance dans le future comme on peut revenir un peu en arrière.
Quand au Cirque des Rêves ne vous attendais pas à un cirque classique. 
Dommage que de tel n'existe pas car j'aurais aimé le voir apparaitre lors de la tombée de nuit et visitais une de ces "tentes", chacune ayant un nom sur un écriteau et une particularité, spécialité.
Je dois reconnaitre que je me suis perdue plusieurs fois durant la lecture entre les personnages

Rose, Tatiana de Rosnay

Présentation de l'éditeur :
Paris sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d'Haussmann détruisent des quartiers entiers, générant des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé…

Moi :
Ce n'est pas la première fois que l'auteur parle de la mémoire qu'on les habitations (maison, appartement).
Ici, c'est à travers Rose qui écrit une longue lettre à une personne qu'elle a tant aimé.
L'histoire prend place vers 1890, à Paris, où la Cité se rénove. Ce qui veut dire la mort de certaines rues dont celle où se situe la maison de Rose.
Rose à travers ce long courrier - peu de de dialogue, soit dit en passant - refait revivre certains souvenirs, décrit la vie de la rue du quartier. Elle en parle avec une telle passion que j'arrivais à voir sous mes yeux ce Paris qui se modifier pour diverses raisons. Décisions du préfet et de l'empereur. Ceci dit Rose nous parle également de son combat à sauver sa rue.
On comprendra bien vite ce qu'elle a en tête. Et c'est sûrement pour ca que j'ai beaucoup aimé ce personnage téméraire, courageuse.
En lisant cette lettre c'est sa vie qu'on lit. Le genre d'enfance, celle de son mari, sa dévotion à sa belle-mère. Pour tout dire, je l'ai lu en une journée tellement j'étais prise par l'histoire.
Et pour moi, je dirais que c'est un de ses meilleurs romans. Tatiana de Rosnay note à la fin du livre qu'elle a pris quelques libertés avec les dates. Mais en ce qui concerne la destruction de certaines rues pour créer /aménager des boulevards, c'est vrai. Nous pouvons même y voir un gros plan où se situait la rue Childebert dans le quartier Saint Germain dès Près avant et après les travaux d'Haussmann.

Filles de Shangai, de Lisa See

Présentation de l'éditeur :
Chine, 1937. Shanghai est le joyau de l'Asie, ville lumière, colorée et tumultueuse, abritant millionnaires et mendiants, patriotes et révolutionnaires, artistes et seigneurs de guerre. C'est aussi là que vivent les soeurs Chin, Pearl et May, magnifiques jeunes femmes, aisées et rebelles, aux tempéraments pourtant opposés. Mais l'insouciance s'arrête brutalement pour les deux soeurs le jour où leur père, ruiné, décide de les vendre à des Chinois de Californie, venus chercher des épouses en Chine. Alors que les bombes japonaises s'abattent sur leur ville natale, une nouvelle vie commence à Los Angeles pour les jeunes femmes. Pearl et May tentent de s'adapter au rêve américain, elles cherchent l'amour et la célébrité tout en bravant le racisme qui sévit aux Etats-Unis à cette époque. Best-seller en cours de traduction dans 40 pays, Filles de Shanghai est une histoire de soeurs, complices et amies inséparables, partageant les mêmes rêves et espoirs, mais aussi rongées par la jalousie et la rivalité. Lisa See est passée maître dans l'art de raconter les vies de femmes hors du commun. 

Moi :
Ayant lu les romans précédents de l'auteur, je savais d'avance qu'elle allait parler une partie de l'histoire de Chine. 
Dans "Fleur de Neige" c'est l'histoire de ces chinoises avec leurs traditions, et manières de vivre d’antan : les pieds bandés. "Le pavillon des Pivoines" une belle histoire d'amour puissé à partir d'une légende /mythe du pays.
Cette fois-ci l'histoire prend place sous le régime de Mao et le communisme à travers Joy. Joy est née en Amérique de parents chinois. Elle a grandit dans Chinatown. Elle a tout pour être heureuse mais un soir elle surprend une conversation / dispute entre sa mère Pearl et sa tante May. Et elle décide de racontrer son père. Le vrai qui vit en Chine. Puis de toute facon elle veut aider la Chine à se reconstruire. 
Une fois sur place et qu'elle retrouve son père, Joy refuse de voir la vérité. Tout est neuf devant ses yeux naives que son père cherche à lui faire comprendre comment se passe les choses, que c'est une autre culture que celle d'où elle vient. Joy ne comprend ni sa tante ni sa mère d'avoir quitter ce pays. Mao a raison. Vivre et travailler en communauté et ce qui est le mieux. Mais pour combien de temps va-t-elle penser ainsi ? 
Aux Etats Unis, sa mère et sa tante s'inquiètent. Sa mère repart pour son pays, où elle pensait jamais y revenir. Qu'a-t-elle fait de travers pour que sa fille s'enfuie aussi loin ?
Une fois revenue dans ce pays qui est le sien et où elle n'a pas mis les pieds depuis une vingtaine d'années, elle comprendra que beaucoup de choses n'ont pas changé. 

L'auteur, une fois de plus à travers ces femmes d’exceptions, redonne vie à celles qui ont le plus souffert. J'ai trouvé beaucoup intéressante d'en savoir plus sur la Chine communiste durant les années de Mao. Par exemple que les lois pouvait changer du jour au lendemain. Que la loi "pas plus d'un enfant par famille" a été souvent relevé et encouragé les familles à avoir de nombreux enfants pour reconstruire une nation.
Mais là, où c'était plus intéressant, c'était d'en parler à une collègue chinoise qui m'a expliqué que pour elle beaucoup d'étranger critique le communisme chinois sans se rendre compte que ca a sauvé les chinois de la famine. Que bien qu'elle était petite, elle se souvenait des dénonciations faites soit par des amis, des voisins, soit tout aussi bien par un membre de la famille (enfant, époux, etc) Sans oublier les gens marqué noir ( un membre de leur famille a commis une grave erreur, et est alors rejeté par la commune, ainsi que sa descendance!). Je lui expliqua que je m'étais fait aucune opinion. Qu'en lisant ce livre j'avais pensé à elle. Que cela avait du être dur, même si c'était de la fiction, pour Pearl qui revient à Shangai vingt ans après pour s’apercevoir que rien n'était plus comme avant, mais que niveau organisation, avec les hommes c'était pareil.
Pour revenir au roman, et à Joy, celle-ci tellement tête de mule refuse d'écouter sa mère et son père qui lui déconseille une de ses décisions. Et bien qu'elle reconnait qu'elle a fait erreur, elle refusera de l'admettre, et comprendra alors le privilège qu'elle avait de vivre dans un pays libre.
A ce moment alors, on espère que ces deux femmes s'en sortiront. Le combat d'une mère pour être proche / sauver sa fille d'un mauvais pas.

Je dirais que c'est un roman à emprunté, n'étant pas encore en poche. Si on aime les femmes fortes, et l'Histoire mêlé à la fiction.
 
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