samedi 28 mai 2011

When god was a rabbit, Sarah Winman

 Présentation de l'éditeur :
When god was a rabbit, est une nouvelle extrement excitante provenant d'une nouvelle voix extraodinaire dans la fiction.

S'étendant sur quatre décennies, à partir de 1968, c'est l'histoire d'une famille extraordinaire, mais aussi imparfaite, et d'incidents extraordinaires qui façonnent leur vie quotidienne. C'est une histoire sur l'enfance et grandir, perte de l'innocence, l'excentricité, les liens familiaux et d'amitiés, l'amour et la vie. Réduis à nu, il s'agit du lien indissoluble entre un frère et une soeur.

Mon avis :
Je l'ai lu avant tout car la couverture avait attiré mon regard, surtout avec un titre si "accrocheur". 
La narratrice est Eleanor Maud, enfant des années 60 qui nous raconte son enfance, de sa naissance à son adolescence. Puis reprend son histoire en tant d'adulte. C'est un roman qui parle sous toute ses formes d'amour  : entre parents-enfant, frère et soeur, amis...
La première partie est sur son enfance, l'amour qu'elle porte à son frère aîné, leur relation fraternelle, lui jouant le rôle du grand frère protecteur. Et de son amie Jenny Penny, sa seule amie d'école. Aussi bien avec l'un ou l'autre Eleanor nous raconte les jeux, secrets d'enfants...Je devine que tout le monde pourra s'y reconnaître dans un des passages.
La fin de cette partie, c'est une ado, un peu recluse, renfermé, qui se sent plus à l'aise à la compagnie d'adultes que des enfants de l'école.
L'autre partie, elle est dans le monde d'adulte. Encore toute jeune. Continuant sa vie avec les nouvelles de ceux de son enfance, voire des retrouvailles et qui donneront des nouvelles un peu surprenante, la disparition d'un proche...

Pourtant, après lecture de certaines critiques, comme certain j'ai l'impression d'avoir été un peu confuse, d'avoir raté quelque chose. Le roman a été narré sous une belle écriture
.Mais ceci-dit l'auteur m'a donné l'impression d'avoir voulu écrire sur beaucoup de sujet qui touche l'actualité de nos jours : abus sur enfant, l'homosexualité, le 11 septembre, prison, etc, et cherché à mettre tout ca sous ce roman sans vraiment chercher à développer certains sujets. C'est dommage d'ailleurs. Elle aurait dut se concentrer sur un ou deux sujets et chercher à faire son histoire dessus.
J'avais bien aimé le début mais plus je m'approchais de la fin et plus je cherchais à comprendre comment on était arrivé dans l'histoire (par rapport à certains sujets). 

Il n'est pas encore traduit en français, mais si ceux qui sont intéressé à le lire en v-o, je conseillerais de l'emprunter.

mercredi 25 mai 2011

Cochon Neige, ou les tribulations d'un petit cochon trop mignon, Vincent Malone

Présentation de l'éditeur :
" Miroir, gentil miroir, dis-moi qui est la plus belle ?
- Reine, méchante reine, au château VOUS êtes la plus belle... Mais...
- Mais !? Il y a un "mais" ?
- Oui, ma reine, il y a un "mais"... "

Rapidement :
Un petit roman pour enfants assez sympa. Comme on peux le devinee au titre, c'est l'histoire d'un petit cochon qui a eu droit à son joli nom pour de belles raisons. L'histoire de basse est celle de Blanche-Neige  mais il y a souvent des notes en bas de pages faisant reférences à d'autres contes, histoires classiques d'enfants ( Alice aux pays des merveilles, Boucle d'or et les trois ours), ou tout simplement des petites notes comiques, jeux de mots sont aux rendez-vous.
Quand je dis l'histoire se basse sur celle de Blanche-Neige, c'est simple : Cochon Neige et la méchante reine ne vivent pas sous le même chateau. Les nains ne se comportent pas de la même facon que dans l'histoire classique...eux rêvent de charcuterie. Pour ne pas gacher la lecture, je ne donnerais pas plus de comparaissons.
L'histoire est accompagné d'ilustrations  fortes sympatiques.
Hônnetement, c'est un petit roman ( pour nous grands enfants) qui se lit trop vite et qui a bien souris à la fin car je ne m'y attendais pas :)

dimanche 22 mai 2011

In My Mailbox # 3

Concept initié par la bloggeuse américaine Kristi (The Story Siren), In My Mailbox m'a séduit. Le principe est simple : une fois par semaine, ou toutes les deux semaines voir une fois par mois , l'auteur du blog fait un post pour informer ses lecteurs des livres qu'il a reçus dans sa "boîte aux lettres" que ce soit dans le cadre d'un partenariat, d'un emprunt, d'un achat...
Une facon fort sympathique de découvrir des livres, voir de noter des titres...

Cette semaine :


Emprunt :


L'imitable Jeeves; allez-y Jeeves... de P.G Wodehouse 



 




Achat :









samedi 21 mai 2011

Chat blanc, tome 1 : les faucheurs ; Holly Black

Présentation de l'éditeur :
A 17 ans, Cassel est le seul de sa famille à ne pas posséder de pouvoir : son grand-père tue par simple contact, sa mère manipule les émotions (et purge une peine de prison pour escroquerie), son frère Barron trafique la mémoire et l'aîné, Philip, peut briser les os d'une simple pensée. Cassel est hanté par le souvenir du meurtre de son amie d'enfance Lila, fille du chef du clan Zacharov, autre grande famille de magiciens, appelés les Faucheurs et interdits par la loi. Mais Cassel va surprendre de troublantes conversations de famille suggérant que sa mémoire a été altérée. Puis il découvre que Lila est toujours vivante, sous la forme... d'un chat blanc.


Mon mot à moi :
Cassel vit dans un monde où la magie existe. Mais mieux vaut en âtre discret car depuis 1929 la magie est interdite en Amérique. Tout le monde porte, plus ou moins porte des gants : car c'est avec les mains nus que ceux qui ont le don peuvent exercer leur pouvoir sur autrui. Mais cela n'empêche pas certaines personnes de l'utiliser dans un réseau tout en discrétion. Des talismans existent pour lutter contres ces pouvoirs, dons qui peuvent être dangereux.
La famille de Cassel  fait partie des familles de faucheurs. Sa mère est en prison pour avoir manipuler les émotions son dernier amoureux en date. Barron et Philip, ses frères ayant eux aussi des dons et d'ailleurs passent leur temps à conspirer à quelque chose, ne l'incluant pas. Et pourtant si seulement... Son grand-père par un simple toucher - sans gants ! - prend les vies.
Cassel comprendra vite que des membres de sa famille lui cachent des choses. Mais pourquoi ? Et surtout pourquoi a-t-il l'impression qu'on joue avec sa mémoire ainsi que celle d'une autre personne ?
Le roman commence avec Cassel qui fait un rêve qui le dérange, et qui lui causera des soucis avec son école d'une certaine façon. Dans ce rêve, et bien des fois, apparaît un chat blanc. Il semblerait que ce chat blanc cherche à lui transmettre un message. Puis, bizarrement Cassel croisse ce chat à l'arrière de la maison de sa mère. Coïncidence ?
Autour de lui quelque chose ne sonne pas juste. Il n'arrive pas à mettre son doigt dessus. Il comprendra vite que sa famille lui cache quelque chose. Pour ce faire, il cherche tout d'abord à savoir quels dons (pouvoirs) à ses frères Barron et Philip. Il est sur que l'un des deux a le don de manipuler la mémoire, et cherchera à s'en protéger. En cherchant, il se rend compte que l'un d'eux doit avoir un pouvoir très fort, celui de la transformation,  ce qui veut dire que cela pourrait être très dangereux.Que cette personne serait très puissante. Pour lui, c'est déjà assez dure d'être membre d'une famille où tout le monde à son petit pouvoir sauf lui...incompréhensible.
Entre temps, il repense à ce meurtre qu'il a commis quelques années plus tôt, sa tendre amie Lila. Mais est-elle vraiment morte ? Et si elle était tout simplement sous l'effet d'un charme ? Qui aurait fait une telle chose et pourquoi ?

Roman que j'ai beaucoup aimé. Je connaissais l'auteur de nom pour sa série Spiderwick.mais c'est la première fois que je la lis. Du moins c'était le titre qui m'avait attiré, puis quand j'ai lu que cela parlait de magie non autorisé, cela me plaisait bien. Et ce fut le cas.
D'une certaine facon, à travers Cassel, on peut dire que l'auteur parle de la recherche d'identité, des problèmes que les jeunes rencontrent parfois ( vols, intégration dans un groupe, sentiments). L'histoire tient bien la route, car tout comme Cassel, qui est le narrateur de sa propre histoire, on le suit dans ses recherches à comprendre et à avoir des réponses aux pourquoi. On découvre son monde et ses secrets concernant la magie et son histoire. 
Sans oublier, bien sur,  les secrets partagés entre les frères ainés, la mère et le grand-père pour le bien être et la sécurité du plus jeune, qui lui même aura du mal à croire lorsqu'il le découvrira. Ainsi que les complots envers une des plus grandes familles de magiciens.
Ce monde, d'une certaine facon, fantastique m'a bien plus et j'attends cet été pouvoir lire la suite en version original qui s'appelera Red gloves.

Vous pouvez lire l'avis d'Azi lis qui est plus développé que le mien :p

Crains le pire, Linwood Barclay

Présentation de l'éditeur :
Que peut-on imaginer de pire pour un père que de réaliser, impuissant, que sa fille a disparu ? Tim Blake, père de famille divorcé, mène une vie paisible. Sydney, sa fille de 17 ans, a trouvé un petit boulot d’été dans un hôtel. Ce matin-là, elle s’en va et lui promet d’être de retour pour dîner. Mais le soir, elle ne rentre pas et ne laisse pas de message ; les autres soirs non plus. Tim mettra tout en œuvre pour retrouver Sydney...

Ce que j'en dis :
La couverture était attirante, le titre aussi. Mais ce fut un démarrage laborieux. Si vous n'aviez pas compris que Tim Black est concessionnaire auto, alors là, je me demande comment vous avez raté l'info !
Durant une bonne partie du roman, les noms de marques de voiture qui ont défilé sous mes yeux... Je pense que si j'aurais une question à poser à l'auteur, cela serait : étiez-vous payé pour faire autant de publicité ? Ok, c'est un monsieur sûrement passionné de voitures....

L'histoire elle-même était assez bien une fois entrée dedans.
Lorsque Tim enquête sur la disparition de sa fille, cela prend un moment avant que les choses avancent. Disons que pour moi, c'était le temps de faire le tour de la situation de Tim, et de son ex-femme Suzanne qui vit avec Bob - concessionnaire, et oui encore un ! De leur relation passé, pourquoi le divorce et comment a dut se sentir leur fille Sydney. Déjà, nous pouvions nous demander si Tim la connaissait si bien que ça, sa fille. Sur, il tient beaucoup à elle, et s'inquiète d'aussi bien de ses fréquentations que des mauvaise habitudes.
Lorsqu'elle a disparut, les deux parents font tout pour la retrouver. Lui fait le tour du lieu de travail de Sydney. Mais voilà qu'on lui dit qu'elle n'a jamais travaillé là. Personne ne la connaît. Bizarre. Pourquoi sa fille aurait-elle menti ? Où chercher alors ? Des nouveaux personnages font leurs entrées, que se soit des amis de la portée disparu, ou bien de second rôle. J'avais cru que cela avancait, mais j'avais surtout l'impression de tourner un peu en rond. Des situations dont nous pouvions deviner ce qui allait arriver.
Puis sans crier gare, ca bouge tout doucement. Nous sommes sur des pistes. Fausses ou bonnes ? 
Pour finir, l'histoire se lit oui. Nous cherchons à savoir qui peuvent bien être les méchants, à nuir l'enquête d'un père desespéré. Pour ma part, je me demandais surtout pour quelle raison Sydney a disparu : kidnapping ? Fugue ? 
Le dénouement traite un sujet intéressant mais dommage qui n'a pas été développé plus que ca dans le roman...Puis un point qui m'a un peu décu car je pensais que cela faisait trop mais bon je ne lui en veux pas à l'auteur.

dimanche 15 mai 2011

In My Mailbox # 2

Concept initié par la bloggeuse américaine Kristi (The Story Siren), In My Mailbox m'a séduit. Le principe est simple : une fois par semaine, ou toutes les deux semaines voir une fois par mois , l'auteur du blog fait un post pour informer ses lecteurs des livres qu'il a reçus dans sa "boîte aux lettres" que ce soit dans le cadre d'un partenariat, d'un emprunt, d'un achat...
Une facon fort sympathique de découvrir des livres, voir de noter des titres...

Cette semaine "dans ma boite à lettre " (en légende, les titres francais pour les livres en version original)


- Empruntés : 


Les faucheurs, tome 1 : le chat blanc, de Holly Black



Cochon Neige, Vincent Malone



Une semaine avec ma mére, de William Sutcliffe


La Reine et moi, Sue Townsend

Présentation de l'éditeur :
En Angleterre, les Républicains gagnent les élections. Première mesure : abolir la monarchie. La famille Windsor est immédiatement expulsée de Buckingham. Shocking ! Pour apprendre à vivre avec le peuple, ils sont relogés dans un quartier misérable de Londres. Le royal cauchemar commence : la reine fait la cuisine et le ménage, le prince Philippe reste au lit, Diana économise et Charles se bagarre... 

Ce que j'en pense :
Suite à la réception du catalogue de nouveauté des éditions "points", j'avais remarqué ce roman. Comme il y était à la bibliothèque en version original, je l'ai emprunté, pensant passer un bon moment.
Oui j'ai passé un bon moment, mais sans plus. Ce ne fut pas la grande joie. Vers la fin, je commencais en être fatiguée de cette lecture.
L'auteur fait un portrait assez carricatural de la famille royale lorsque celle-ci se retrouve à vivre dans un quartier assez délabré. Le voisinage doit les traiter comme s'ils étaient monsieur et madame tout le monde. Chose pas facile mais les voisins sont heureux et curieux de voir comment ils vont faire pour s'en sortir. La reine, quand à elle s'attirera la sympathie et devra faire toutes les démarches comme tout le monde, et se rendra compte des conditions dans lequels vivent ces pauvres gens. Quand à son mari, c'est un cauchemard de se retrouver dans une telle situation. Leur fils Charles en fera la même remarque mais sera heureux d'échapper à l'étiquette royale. D'ailleurs celui-ci se dévergonde, tout comme Diana.
Un petit roman sympa, doux, mais je regrette qu'il n'y ait pas eu plus d'humour que ca. Ou alors c'est moi qui l'ai lu à une mauvaise période (semaine difficile)...

La saga des anges déchus, tome 1 : Hush, hush ; Becca Fitzpatrick

Présentation de l'éditeur :
Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père quelques mois auparavant. Lors d'un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch, qui vient d'arriver en ville. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais la vie de Nora est déjà bien trop remplie. Comment Patch peut-il en savoir autant d'argent sur son compte ? Pourquoi se retrouve-t-il toujours sur sa route quand elle cherche à l'éviter ? Alors que les deux adolescents se rapprochent, Nora prend peur : un inconnu masqué attaque sa voiture, sa chambre est fouillée, mise à sac ; et quand elle appelle la police, tout est miraculeusement rentré dans l'ordre. Sans le savoir, Nora est devenue l'objet de la guerre qui agite les anges déchus et les Nephilim. Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale... 

Moi :
Je me suis décidée à le lire à force de le voir sur la blogosphère. La couverture avait attiré plus d'une fois de mon regard, et je dois reconnaitre que le sujet des anges déchus ne me déplaisait pas. J'avais peur cependant de lire quelque chose de similaire par rapport à Damné, tome 1, de Kate Lauren, roman qui parle du même sujet.
Sujet de livre ado / jeune adulte qui change des vampires qui ont poussé comme des champignons dans cette catégorie, lecteurs.
Finalement, j'ai été surprise car c'était bien loin de l'autre livre cité juste au-dessus. Le sujet, et le fait qu'il y ait une romance au rendez-vous sont des sujets déjà traité de certaines facons mais ce n'est pas grave.
L'histoire elle-même est plutôt banale, rien d'extraordinaire si ce n'est la part mystique, et fanstastique du bad boy de l'histoire : Patch. Nous pouvons nous douter qui il est assez rapidement ainsi que d'autres personnages. Mais pourquoi tout tourne autour de Nora ?  Nora qui devient parano d'ailleurs ou qui subit tout simplement quelques forces surnaturelles ?
 Nous pouvons deviner assez facilement les retombés mais je dois reconnaitre que j'ai eu mal à me détacher du roman, savoir si Nora s'en sortirait...sans oublier connaitre quelques secrets de Patch. Un bon bouquin dans la catégorie bit-lit.

dimanche 8 mai 2011

Parle-leur de bataille, de rois, d'éléphants ; Mathas Enard

Présentation de l'éditeur :
13 mai 1506, un certain Michelangelo Buonarotti débarque à Constantinople. A Rome, il a laissé en plan le tombeau qu'il dessine pour Jules II, le pape guerrier et mauvais payeur. Il répond à l'invitation du Sultan qui veut lui confier la conception d'un pont sur la Corne d'Or, projet retiré à Leonardo da Vinci. Urgence de la commande, tourbillon des rencontres, séductions et dangers de l'étrangeté byzantine, Michel Ange, l'homme de la Renaissance, esquisse avec l'Orient un sublime rendez-vous manqué. Par l'auteur du très remarqué "Zone" (prix Décembre 2008 et prix du livre Inter 2009). 

Mon mot dessus  :
L'histoire, ou plutôt le récit car c'est plus sous  cette forme qu'il se présente, se déroule au XVIème siècle, en l'an 1506, en Italie. Michel- Ange est en attente d'une réponse du pape Jules II lorsqu'il recoit une missive d'Istanbul provenant du sultan. Il hésitera puis décide de s'y rendra. Le sultan souhaite que Michel-Ange s'occupe de l'architecture d'un pont du côté de la Corne d'Or.
Michel-Ange se trouvera un compagnion avec le poète Mesihi qui li fera découvrir la ville. Michel-Ange manque d'inspiratio, il prend des notes, dessine mais pas de trace de pont sur aucun papier. Le vizir le presse...L'artiste se sentira prisonnier alors d'une certaine facon...

L'auteur a écrit ce court roman à partir de quelques faits historique dont il nous fait savoir lesquels sont vrais à fin de son roman. Les chapitres sont très courts, emplie de douceur, d'une écriture qui m'a parut par moment poétique. Je ne peux pas dire que j'ai été attaché aux personnages, mes les émotions qu'ils émanaient étaient là : amour, jalousie, ambition, peur, complot...Il y avait également ces quelques pages de narration par l'Andalouse que j'aimais beaucoup.
En plus il y avait, pour moi aussi, un fait de l'histoire qu'on ne connaissait pas concernant Michel-Ange et ce voyage à Constantinople pour créer un pont sur la Côte d'Or. Nous avons tous entendu parler, voir vu, son magnifique travail à la Chapelle Sixtine.
Pour terminer, je dirais juste que l'auteur nous à un voyage exotique - d'une certaine facon - et initiatique. Pour moi c'est un roman à lire.

Vous trouverez ici l'avis de Soukee qui l'a aimé aussi.

One of us Thursdays is missing, Jasper Fforde

Présentation de l'éditeur :
C'est un temps d'agitations dans le Monde des Livres. Seules les compétences diplomatiques de l'agent littéraire Thursday Next peut éviter une guerre dévastatrice de genres. Mais une semaine avant les pourparler de paix, Thursday disparaît. Est-elle retournée chez elle dans le Vrai Monde ou est-ce  quelque chose de plus de plus terrible ?

Tout n'est pas encore perdu. Vivant à la fin paisible de la fiction spéculative est l'écrit Thursday Next, désireuse de prouver elle-même qu'elle est digne de son illustre homonyme.

La Thursday de la fiction est sur la piste de son alter-ego, et rapidement tombe sur un complot diabolique qui menace le Monde des Livres également.

Rapidement :
J'étais heureuse de retrouver une aventure avec Thusday Next. Et pourtant je fus tout de même déçu tout à la fois car ce n'était pas une aventure avec la Thursday que j'adore, celle qui est croise, voir accompagné  de personnages de fictions.
L'histoire se déroule donc avec la Thursday écrite, celle du Monde des livres, qui a eu l'occasion une fois d'être au côté de son homonyme. On lui apprend qu'une des Thursday est manquante,  comprend assez rapidement laquelle. On lui mettra un doute en tête la concernant et moi même je m'en suis posée des questions. 
Elle n'est pas comme la vraie Thursday et elle se le répete mainte fois que la vraie aurait fait plutôt de telle facon...Elle l'envie, aimerait avoir ce que la vrai a, qu'elle n'a pas : Laden, les enfants.
Heureusement qu'il y avait le personnage du valet- robot qui mettait une petite touche dans l'histoire. 
Pas facile de parler d'un livre sans le spoiler mais sur babelio j'ai mis 3/5 parce que j'aime cette série de romans et que j'étais heureuse de lire celui-ci au départ. 
Peut-être qu'il est temps que je découvre les autres romans de l'auteur.

mercredi 4 mai 2011

In My Mailbox #1

Dernièrement j'ai découvert sur certains blog "In my Mailbox", instauré par Kristi sur son blog The Story Siren et repris semblerait-il en France depuis peu. 
Le principe consiste à faire partager les livres reçu dans "sa boite aux lettres" chaque semaine (ou moins souvent si on veut) ou les livres achetés ou emprunter en bibliothèque.
Principe qui m'a assez plus dans l'enemble donc je m'y lance.
Alors cette semaine voici ce que j'ai eu comme nouvreaux livres pour la PAL :

                          Emprunté :

Hush,hush, de Becca Fitzpatrick

La reine et moi, de Sue Townsend








                                                           Acheté :

lundi 2 mai 2011

Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde

Présentation de l'éditeur :
- Ainsi tu crois qu'il y a seulement Dieu qui voit les âmes, Basil ? Ecarte le rideau et tu verras la mienne. Il avait, prononcé ces mots d'une voix dure et cruelle. - Tu es fou, Dorian, ou tu joues, murmura Hallward en fronçant les sourcils. - Tu ne veux pas ? Alors, je vais le faire moi-même, dit le jeune homme qui arracha le rideau de sa tringle et le jeta par terre. Une exclamation d'horreur s'échappa des lèvres du peintre lorsqu'il vit dans la faible lumière le visage hideux qui lui souriait sur la toile. Il y avait quelque chose dans son expression qui le remplit de dégoût et de répugnance. Grands dieux ! C'était le visage de Dorian Gray qu'il regardait ! L'horreur, quelle qu'elle fût, n'avait pas encore entièrement ravagé sa stupéfiante beauté. Il restait encore des reflets d'or dans la chevelure qui s'éclaircissait et un peu de rouge sur la bouche sensuelle. Les yeux bouffis avaient gardé quelque chose de la beauté de leur bleu. Le contour des narines et le modelé du cou n'avaient pas encore perdu complètement la noblesse de leurs courbes. C'était bien Dorian. Mais qui avait peint ce tableau ? Il lui semblait reconnaître son coup de pinceau. Quant au cadre, il était de lui. C'était une idée monstrueuse et pourtant il eut peur. Il prit la chandelle allumée et la tint devant le portrait, Son nom figurait dans le coin gauche, tracé en longues lettres d'un vermillon brillant.



Mon mot dessus
Je l'avais lu lors de mon adolescence. Lorsque j'ai vu la nouvelle édition de penguin classic deluxe, livres dont je collectionne, et vu que je souhaitais le relire, ce fut l'occasion pour une relecture mais en plus en version original.
Quand à l'histoire, c'est celle d'un jeune dandy - Dorian Gray - qui fait peindre son portrait par un ami peintre, Basil, en cette fin de XIXème siècle.
Dorian Gray est un jeune homme sensible, et lorsqu'il racontre Lord Henry lors de la dernières séance de pose, son destin changera. Lord Henry voit le monde d'une certaine façon, a toujours raison sur ses opinions et toujours une reflexion au bout de la langue, va d'une certaine façon avoir une influence sur Dorian...et peut pas la meilleur.
Suite à une discussion avec le Lord, et lorsqu'il voit enfin son portrait fini, Dorian Gray exprime sa douleur de savoir que son portrait ne veillira pas contrairement à lui. 
Est-ce le fait que le peintre y a mis tellement du sien dans cette oeuvre ? Ou tout bonnement parce qu'il a su peindre l'âme de son jeune ami.
Dans tout les cas, Dorian Gray s'appercevra que c'est son portrait qui portera les marques de son âge et de ses péchés : orgeuil, colère, envie. Au départ, il pense que c'est une illusion vis à vis de la lumière qui éclaire la peinture. Puis comprendra ce qu'il se passe vraiment.
Les années passant, Dorian deviendra malgré lui prisonnier de sa propre âme : malgré qu'il ne voit son portrait régulièrement celui en potre comme les stigmates de l'homme qu'il est devenu. Avec la peur que son secret soit découvert, avec la peur de ce qu'il va découvrir de changer sur le tableau...

Pour moi ce fut une lecture agrébale - beaucoup plus que la toute première.  Sans oublier certains passages, phrases qui étaient tellement véridique mais tournée à la facon de l'auteur, c'était exquis et ne pus m'empêcher de sourire.
Une très belle lecture.
 
Header image by sabrinaeras @ Flickr