samedi 30 juillet 2011

Faërie, Raymond E. Feist

Présentation de l'éditeur :
La vieille ferme isolée dans les bois les avait séduits. La maison était splendide et étrange. Phil et Gloria pensaient trouver le calme après la vie agitée d'Hollywood derrière les portes des maisons anciennes, sous les ponts perdus au fond des bois, se cachent souvent des êtres magiques, des forces obscures, et la maison du vieux Kessler ne fait pas exception. Les enfants du couple sont les premiers à y être sensibles. D'abord les jumeaux, qui y voient la présence des fées et du vieux peuple des légendes ; ensuite leur fille, dont la beauté attise le désir d'êtres plus inquiétants... Jusqu'à ce qu'ils deviennent tous les jouets de puissances inconnues, des pions dans une guerre éternelle et sanglante.

Rapidement :
J'avais acheté ce roman par rapport à certain mots en quatrième couverture qui avaient attrapé mes yeux : fées et vieux pleuple des légendes. 
Je ne suis pas une méga fan du fantastique mais je dois dire que celui-ci m'a enchanté dès la première page. 
Phil et Gloria emménage dans une vieille ferme isolé, avec leur enfants : Gabbie, belle adolescente, et Patrick et Sean : les jumeaux de 8 ans.
Gloria du mal à se faire à l'idée d'habiter dans un tel endroit qui lui change de la Californie. Elle ne se sent pas si à l'aise.
Nous suivons l'installations de la famille dans leur nouvelle demeure mais il semblerait que nous soyons pas les seuls. 
Puis petits à petits des choses étranges se passent. Auquels les personnages n'y prêtent guère ententtions mêtant ca sur le fait qu'autrement ils sont paranoiaque.
Des nouveaux personnages arrivent au cours de l'histoire, plus intéressant les un que les autres. Amenant chacun leurs avis sur les legendes, mythes, principalement d'Irlande. 
Seulement deux personnages comprendront ce qui se passera, mais pour l'un, son âge fera défault. Pour l'autre, il refusera d'y croire...
Beaucoup de mystères traine autour de cette maison.

L'auteur nous tient en alerte au fil des pages car tout d'abord nous souhaitons en savoir un peu plus sur la famille, mais aussi parce que nous pouvons comprendre qu'il y en a d'autre qui s'y intéresse. 
Puis il y a les jumeaux qui adorent voir une certaine personne pour écouter les vieilles légendes de l'Emeraude verte : l'Irlande. En apprendre des vieilles coutumes, croyance. L'un d'eux fera des cauchemars, du moins c'est ce que beaucoup de monde pensera.
Par moment, de court chapitres concernent ce que font au même le petit peuple. Gentil ou méchant ? Je ne dirais pas lesquels.
Puis, intervient cette idée que l'ancien propriétaire y aurait laissé un trésor. 

Un roman que j'ai adoré car nous y retrouvons toutes sortes de légendes irlandaises plus ou moins connu ( si on connait un peu le sujet) ainsi que des noms faisant parties de mythes, tout en les mêlant à une histoire. Sauf à la fin, j'ai trouvé l'intervention de certains personnages un peu trop mais bon, c'est pas grave.
En tout cas, c'est un roman qui m'a fait revoir certaines légendes que je connaissais et en connaitre de nouvelles, et par la même occasion voyager par moment dans une monde féerique.

Les jumeaux et leur chien passant au-dessus du pont du troll

vendredi 29 juillet 2011

Lady, ma vie de chienne ; Melvin Burgess

Présentation de l'éditeur :
Depuis quelque temps, Sandra fait n’importe quoi : coucheries sans lendemain, nuits blanches,
vodka… Génial mais fatigant à force. Même sa meilleure amie s’est lassée de son comportement.
Jusqu’à ce qu’un jour, au cours d’une dispute avec un clochard, Sandra se retrouve brusquement
métamorphosée… en chienne ! Celle qu’on appelle désormais Lady découvre sa nouvelle
condition : manger, dormir, s’amuser sans modération. Une vie qui fonctionne à l’instinct ! Une
vraie vie de chienne ! L’auteur de Junk nous offre un roman jouissif et surprenant : « Lady est une allégorie, parfois comique, parfois plus grave, sur la liberté, la responsabilité, la sexualité, sur l’existence en général. Mon but n’est pas de choquer ! Je crois que les adolescents apprécient qu’on leur parle de façon franche et directe ». 

Mon petit mot à moi :
Sandra est une ado de 16 ans en pleine crise d'identité. De la bonne fille aimable, gentille, elle est vite devenue tout le contraire. Elle n'en fait qu'à sa tête, fréquente les personnes qu'il ne faut pas, l'école ? A quoi bon !
Lorsque le jour où elle croise le chemin d'un clochard et se transforme en chienne. Là, elle comprendra ses erreurs, puis par moment ne regrettera pas sa nouvelle vie. Cela dépend de son humeur : regret, remise en question, "et si je redeviens humaine je ferais.." et de l'autre pourquoi se soucier du futur alors que la vie de chien ca vit au jour le jour ! Entretemps, elle se fera de nouveaux amis qui bien sur lui donneront son avis sur le sujet.

Je trouve que l'auteur écrit avec brio sur la quête d'identité, la crise d'adolescnce. De là à comparer à une vie de chien, c'est bien pensé et écrit.
Lady ( le nouveau nom de Sandra sous sa forme de chien) nous partage les plus et les moins de l'être. Sauf quand le coup de blues se manifeste et qu'elle a envie de voir ses parents. Nous la suivons dans sa nouvelle vie, dans l'espoir de reprendre sa forme humaine tout en faisant des promesses si tel était le cas.
C'est aussi un combat pour Lady pour se souvenir qui elle est au départ avant que son instinc de chien prenne le dessus.
A se demander si  Lady reviendra tout simplement Sandra ? 
Une fois fermé, nous regarderont sûrement autrement les chiens qui nous entourent.

Que le spectacle commence, Ann Featherstone

Présentation de l'éditeur :
Dans le monde du spectacle les apparences sont reines et les secrets mortels. Et s'il y a bien un rôle que l'amuseur public Corney Sage aurait préféré ne pas endosser, c'est être témoin du meurtre de la jeune actrice Bessie Spooner ! Le Constellation Concert Rooms devra se passer de ses services, il préfère prendre la fuite. Mais sous ses nombreux déguisements, l'assassin rôde et se rapproche...

Moi :
Roman avec une belle couverture et un titre accrocheur...si seulement l'hsitoire elle-même m'avait autant accroché.
Le roman se déroule au 19ème siècle, dans le sud de l'Angleterre.
L'histoire est partagé en deux voix : celui de Corney Sage (comique/comédien/clown) et celle de l'assasin.
Je ne dois pas cacher que je fus décus que l'identité de l'assasin a été vite dévoilé :s Corney, étant un des témoins, raconte l'histoire de son point de vu, ainsi que sa facon de gagner sa vie.
Même chose du point de vu de l'assasin, qui cherchait également à effacer les personnes gênantes et croise le chemin de certaines personnes sous différentes identités. Pour ne pas en dire plus, je reprend la citation "l'habit ne fait pas le moine!".
La lecture s'est faite lentement, entrecoupé d'autres lectures. Je savais qui était le meurtrier...après il y avait la chasse aux gêneurs.

L'histoire est fortement riche en description du milieu de spectacle du 19ème siècle : les différents lieux pour se divertir de l'époque et comment les gens pouvaient être naifs : besoin d'entendre ce qu'ils souhaitaient.
L'auteury traite également le sujet de l'homosexualité, à travers un de ses personnages, à cette époque.

Ce n'est pas un mauvais roman, mais je restre décu par le fait que l'identité de l'assasin était connu alors que je n'étais même pas à la moitié du livre :/

Une semaine avec ma mère, William Sutcliffe

Présentation de l'éditeur :
Gillian, Helen et Carol sont amies depuis que leurs fils étaient dans la même classe maternelle. Depuis, ils ont grandi... en quelque sorte. Daniel, Paul et Matt ont la trentaine mais se comportent comme des ados attardés et restent très secrets sur leur vie privée. N'y tenant plus, les trois mamans décident que des mesures d'urgence s'imposent : elles iront s'installer sans crier gare pour une semaine chez leur rejeton ! Leur mission : recréer le lien maman-fiston trop distendu à leur goût. Terreur panique chez les garçons. Matt est le rédacteur en chef d'un magazine pour hommes, il ne sort qu'avec des gamines qui ont la moitié de son âge, planque ses sex-toys sous son lit où il n'a pas envie que sa mère passe l'aspirateur... Paul habite en colocation avec plusieurs garçons, il est homo, mais ça ne regarde que lui. Quant à Dan, il ne s'est toujours pas remis de sa rupture avec Erin et préfère broyer du noir tout seul. Une satire caustique et hilarante de ces grands enfants et de ces mères-poules qui croient bien faire mais leur pourrissent la vie !

Moi :
C'est l'histoire de trois mères de grands garcons qui ont une trentaine d'années...Elles se soucient de leurs facon de vivre, de leurs futures, et il faut le dire c'est à se demander si un jour elles seront grand-mères. Le seul hic, c'est qu'elles ne sont pas si proches que ca de leurs fils respectifs. Ce n'est pas qu'elles ne le veulent pas, bien au contraire, mais les garcons sont tellement secrets (c'est bien connu), qu'ils n'aiment pas que leurs mères cherchent à trop y fouiller.
Voilà que lors de l'une de leurs réunion, ces mères se decident qu'elles ont jusqu'à une certaine date pour réaliser ce qu'elles ne feront qu'une fois dans leur vie : partir chez leurs fils - sans les prévenir ! - et y rester une semaine entière.
C'est une douce comédie qui m'a plus, la facon dont ces mères veuillent tellement en savoir à propos de leurs grands garcons, et vont y entrer dans leurs vies, s'incruster, pendant une semaine...Pour certaines, ce serait possible qu'il y ait des petits chocs, l'incompréhension. Car on y lit aussi bien l'opinion de la mère que du fils concerné. 
Quand aux garcons, ca peut virer au cauchemard, à la mauvaise blague mais comprenant que rien y ferait elles seraient là, ils accepetent, certains avec honte par rapport à certains faits que je ne dirais pas.
C'est une douce comédie aussi parce que ces mères - même si elles sont fictives - osent à aller à l'avant et d'une certaines facon ouvre les yeux de leurs enfants sur duverses choses tel que : leur facon de vivre, s'ils sont heureux ou non à leur boulot et comment y rémedier.
Bref, le fossé entre chaque pair devient moins profonds.

Pour moi, je dirais que c'est un livre à lire si on cherche quelque chose de sympa pour se détendre. A lire à la plage, ou quand le temps est maussade.

Livre lu en v.o  dont le titre original  : Whatever makes you happy

dimanche 10 juillet 2011

Le caveau de famille, Katarina Mazetti

Présentation de l'éditeur :
Après l’immense succès du Mec de la tombe d’à côté, nous sommes des centaines de milliers de lecteurs à nous demander ce qu’il advient de Désirée, la bibliothécaire, et de Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d’ardeur les livres et les produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c’est terminé pour toujours. Et si ça marche… Comme le disait un critique littéraire suédois : « Le quotidien tue l’amour, la vie de famille l’enterre. » C’est gai. Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire.

Rapidement :
Comme beaucoup qui ont lu "le mec de la tombe d'à côté", roman que j'ai adoré, prêté, offert, recommandé, j'ai tout bêtement voulu le lire lorsque j'ai su qu'il y avait une suite.J'ai quand même hésité, c'est ce qui me fait toujours peur avec les suites à une meilleure vente. Mais voilà; la curiosité à pris le dessus et je l'ai acheté d'occassion.

Oui, cela a été un pur délice de retrouver Benny et la Crevette. Le début du roman se partage en trois voix : Désirée, Benny, Annita. 
L'histoire se déroule sur sept ans avec tout les hauts et bas que racontrent les couples plus ou moins ordinaire. Il ne faut pas oublier les différences de vie du couple : elle, citadine, lui campagnard. 
J'ai retrouvé le même ton que le Mec de la tombe d'à côté mais ensuite j'ai eu l'impression que cela c'est essoufflé.
Désirée fait de réél efforts, et se remettra une fois de plus, voir mainte fois en questions. 
L'auteure y parle surtout à travers le personnage de Désirée de sujet assez réaliste tel que : la grossesse (pendant, après, comment elle est perçu des deux côtés) et de ce qui s'ensuit : congé de maternité, Benny se plaignant, etc. Son incompréhension ensuite vis à vis de comment réagit Désirée selon certaines remarques. 
Mais, comme je l'ai lu dans une ou deux critiques, c'est pour moi un roman avec un goût amer en plus du réalisme.

Petite remarque concernant la couverture, je trouve que l'image représente bien le roman / l'amour en cage, qui fait des fois que nous sommes coincés par certains engagements, responsabilité...
 
Header image by sabrinaeras @ Flickr