mercredi 17 mars 2010

La belle chocolatière, Bernadette Pécassou-Camebrac

Présentation de l'éditeur :
En ce milieu du XIXe siècle, à Lourdes, dans les milieux aisés, la science a pris le pas sur la foi. La bourgeoisie ne jure plus que par les « scientifiques », même si elle ne manque pas de se montrer à l'église chaque dimanche. Au Café Français, Louis Pailhé, pharmacien et chocolatier, disserte volontiers sur les mérites de Pasteur. Mais il ne se doute pas que Sophie, sa femme, vit une grande passion avec un bel hussard ténébreux. Pas plus qu'il n'imagine que l'apparition de la Dame blanche à la jeune Bernadette Soubirous puisse bouleverser l'avenir de la ville...


Moi:

Deuxième roman que je lis de cette auteure et je dois dire que celui-ci ne m'a pas autant captivé que "
L'impératrice des roses".

L'auteure s'est inspirée de personnages et de faits réels. Pour les personnages, je ne vois pas qui sauf pour la famille Soubirou, dont leur fille Bernadette voit l'apparition de la Sainte Vierge.

Un roman remplit de personnage féminin et de leurs conditions selon leurs statut de société.
Il y a celles qui sont pauvres et ne mangent pas à leur faim, le chômage fait ravage et leurs maris passent la plupart de leur temps au cabaret dépenser le peu qu'ils ont gagné.
Il y a Antoinette, couturière, qui est entre les deux sociétés et espère se faire une place auprès de la bourgeoisie et est prête à aider les plus démunis qu'elle.

Il y a Sophie, la belle chocolatière, bourgeoise extravagante, qui dépense sans compter, qui aura pour amant un hussard et en fera une dépression lorsque celui-ci partira. Mais en même temps quelque chose en elle changera, tellement elle souhaite être plus proche de son amant, qu'il pense du bien de ses actions...
Et il y a Lucile, pauvre qui vit dans les bas rues de Lourdes, qui doit se lever tôt le matin pour travailler et avoir une maigre pitance. Et pourtant elle trouvera une place prestigieuse au café où elle découvre un nouveau univers où la méchanceté, la rancœur des hommes de la bourgeoisie l'effrayeront. Elle qui pensait que le fait de vivre dans de belles maisons, les gens sont heureux s'apercevra vite du contraire.
Toutes ces femmes (et bien d'autres) s'entre croiseront, s'aideront, changeront pour certaines d'entre elles. Surtout au moment où il y a cette rumeur sur la place publique concernant Bernadette Soubirou et ce qu'elle a vu.


La lecture s'est faites doucement mais pas aussi intense. On y retrouve à la plume de l'auteure, les descriptions de vie différente de l'une des autres que j'ai bien aimé. Surtout lorsque par exemple Sophie ce rend compte comment vivent les pauvres et ce qu'ils subissent alors qu'elle et les siens se pavanent et mangent à volonté.

Mais je reste sur ma préférence pour le roman du même auteur cité ci-dessus.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ma tante et a grand-mère ont lu ce livre et me l'ont conseillé. mais c'est peut-être parce qu'il a une résonance particulière dans ma famille. en effet ma famille est cousine de celle de Bernadette par se mère et je voulais savoir si l'auteure avait un parti pris sur ce qu'il s'est passé? je n'aime pas vraiment entendre de commentaire désobligeant sur ce qu'il s'est passé!

ViCa. a dit…

Bonjour, non l'auteur n'a pris aucun parti sur les fait. Elle a mêlé Histoire et fiction sans en prendre un parti. Je trouve que le roman a un ton juste et fort intéressant :)

 
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