mercredi 9 décembre 2009

L'histoire de Chicago May, Nuala O'Faolain

Présentation de l'éditeur :
En 1890, quand May Duignan débarque aux Etats-Unis en provenance de son Irlande natale, elle n'a pour tout bagage que son intrépidité, sa frimousse ravageuse et une bourse contenant les économies volées à ses parents. C'est le début d'une longue vie de crimes et d'aventures. Du Nebraska à New York, de Londres à Paris, celle que l'on appelle désormais Chicago May sera tour à tour prostituée, arnaqueuse, danseuse de revue et braqueuse de banque. Elle connaitra la fortune et la déchéance, les palaces et la prison, mais jamais elle n'abdiquera face aux évènements. Fascinée par ce destin hors du commun, Nuala O'Faolain témoigne de sa quête pour comprendre et raconter cette femme et son temps.


Moi :
C'est rare que je lise des autobiographies mais celle-ci m'avait attiré par le fait que c'était une irlandaise émmigrant aux Etats Unis fin du 19ème siècle.
L'auteur nous explique comment elle tombée sur le nom de Chicago May et pourquoi elle a voulu écrire son histoire.
Je ne peux pas dire que se soit une bio passionnante mais j'ai aimé le côté où l'auteur décrivait la vie d'époque et comment devait se sentir Chicago May, en tant que jeune femme immigré dans un pays où elle ne connaissait personne. Puis ainsi que les femmes de sa condition.

Beaucoup de noms cités, auquel, par moments je me désintéressais. Aussi un peu d'histoire d'Irlande, la vie d'époque dans les contrés lointaines du pays, d'où venait Chicago May. Quelques photos illustrés certaines parties du romans.



Extrait :
"Elle s'éveillait dans l'après-midi dans un grand lit où,j'imagine, un vieux manteau de fourrure miteux servait de couverture d'appoint et où les rideaux étaient cloués à la fenêtre et non suspendus. Je suppose qu'elle pouvait entendre de la rue un homme vendant du combustible à la criée, et qu'il lui montait un sac de charbon. Peut-être y avait-il une domestique quelque part qui allumait le feu et posait une casserole de café en équilibre dessus - May devait se blottir dans la chaleur dès l'instant où le feu rougeoyait. Elle lève sa tasse de café d'une main nerveuse, extrait quelque chose à se mettre hors du chaos de ses vêtements, rafraichît son visage brûlant dans l'eau froide d'une cuvette en fer. Puis elle file vers son banc ou sa chaise attirés dans le saloon quelconque qui était à ce moment-là le quartier général de sa bande."

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