lundi 18 janvier 2010

Vingt quatre heures de la vie d'une femme, Stefan Zweig

Présentation de l'éditeur :
Scandale dans une pension de famille " comme il faut ", sur la Côté d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette " créature sans moralité ", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.



Ce que j'en dis :
Premier roman que je lis de cet auteur et j'ai savouré son écriture.
Un drame à lieu dans l'hôtel où le narrateur se trouve. Une femme vient de quitter son mari et ses enfants pour partir avec un jeune homme qu'elle ne connaissait à peine. Les spéculations se font : se connaissaient-ils bien avant et avaient monté ce plan ? Ou simplement une femme bien, mariée prise par la passion ? Le narrateur prend la défense de cette femme par quelques arguments que personne ne voudra écouter si ce n'est Mrs. C. Elle écoutera attentivement, posera quelques questions et se décidera à lui confier une histoire qu'elle n'a jamais osé raconté.
Une seule journée de sa vie seulement car le reste lui semble sans importance.
Elle raconte alors comment la passion s'est prise d'elle pour un homme lus jeune racontré à un casino.
Les mots coulaient à flots. Lors de sa narration, je voyais les images défilés sous mes yeux, ressenties ses émotions, ses émois qu'à éprouvé cette grande dame.
A la fin de l'histoire, je ne fus pas surprise et je comprend pourquoi elle en a jamais parlé.


Un roman que j'ai beaucoup aimé pour son écriture et qui me donne envie de lire encore des romans de cet auteur.

1 commentaires:

Mimi a dit…

Un roman qui semble profond et avoir un bon suspense aussi !

 
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