vendredi 13 novembre 2009

Rapport aux bêtes, Noëlle Revaz

Quatrième de couverture :
« C'est venu l'heure du car postal qui a posé l'ouvrier. Par les fenêtres de la cuisine on l'a regardé venir : un ouvrier baraqué qui a rempli le chemin, le passage sous les arbres et tout le portail entier et qui est venu buter contre la porte de la cuisine : boum boum boum! De près ça fait sursauter mais j'ai pas eu peur comme V. qui a couru dans la chambre. Alors c'est comme d'habitude, c'est donc moi qui ai dû ouvrir. »
C'est Paul qui parle, un paysan fruste et violent qui ne chérit que ses bêtes. Dans son ombre, sa femme, détestée et muette, souffre d'un mal qu'il refuse d'admettre. Lorsque l'ouvrier Georges, le temps d'une saison, s'installe chez eux à la ferme, le regard de Paul insensiblement s'humanise.

Ce que j'en pense :
Après avoir lu de bonnes critiques sur ce roman, je l'ai ajouté à ma LAL. Donc je n'ai pas hésité à l'acheter lorsque je l'ai vu à la librairie où j'aime trainer.
Malgrès les lecteurs, et lectrices, qui ont passé un bon moment à cette lecture, ce ne fut guère le cas pour moi. J'ai eu un peu de mal à y entrer. Puis la narration assez particulière de Paul, fermier, ne m'a pas aidé à accrocher non plus. Ok, l'auteur a bien écrit tel la caricature type du fermier du fin fond de sa campagne mais bon...
Malgrès la douceur qu'amène Georges, ça n'a pas fait grand effet sur ma lecture.
En tout cas, comme je l'ai déjà écrit, c'est la relation typique et caricatural du bon vieux fermier qui se préoccupe plus de ses bêtes que de sa femme.


Après si vous souhaitez le lire, libre champs à vous ! Si vous l'aviez lu, j'aimerais avoir votre avis. Mais pour moi ce fut plutôt une déception.

4 commentaires:

Mimi a dit…

Bonjour Nini,

Après ma lecture du résumé cela semble toutefois une bonne histoire peut-être a-t-elle comme bien des fois mal été utilisée. Aussi, les critiques sont faites pour cela, chacun y lit ou y voit à sa façon les personnages, le déroulement, le coeur de l'histoire... et j'ai vu depuis bien longtemps que bien souvent il y a de ces lectures qui, dans un autre moment, nous accrocherait, alors qu'à un autre moment elle vient nous chercher en nous pour une raison... vécu ou qui fait remonter un souvenir ou une sensation agréable ou désagréable à sa lecture. Cela a un grand effet dans nos lectures.

Merci et bisous à toi.

Anonyme a dit…

Bonjour,

Juste pour information : un film librement inspiré de Rapport aux bêtes est sorit au mois de novembre : cela s'appelle COEUR ANIMAL de Séverine Cornamusaz. En souhaitant que le film vous plaise plus que le livre.
Bien à vous
Estelle

Tina a dit…

Bonjour,

C'est indéniablement un des meilleurs livres que j'ai lu ces dernières années. Son style particulier reflète bien la psychologie de Paul. Il est maintenu jusqu'à la fin et on ne s'en lasse pas. Bravo !

Anonyme a dit…

Bonjour,
Cela arrive, mais je n'ai pas eu la même lecture.
La langue utilisée n'est pas paysanne (un langage fruste et simple n'est pas paysan), mais reflète les pensées d'un homme seul tellement profondément ancré dans ses habitudes et ses certitudes que la nécessité de communiquer lui échappe.
Pour moi, il ne s'agit pas d'un roman paysan, et les bêtes du titre ne sont pas forcément du bétail ... C'est un roman universel, qui pourrait bien se dérouler en milieu urbain, et qui m'a pris aux tripes. Mais peut-être faut il être un homme un peu fermé pour le ressentir ainsi ?
Cordialement,
A.

 
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