lundi 30 novembre 2009

Les larmes de Tarzan, Katarina Mazetti

Présentation de l'éditeur :
Elle, c'est Mariana, mais leur rencontre fut assez fracassante pour qu'il la surnomme Tarzan. Lui, il s'appelle Janne, pour de vrai. Mère célibataire, elle élève seule deux enfants, caresse le souvenir de leur fantasque père évaporé dans la nature et tente de nourrir sa petite famille malgré des fins de mois asphyxiantes. Lui, il roule en Lamborghini, papillonne sans s'engager avec de jeunes femmes forcément cadres, élégantes et dynamiques, et déteste que des marmots salissent les sièges en cuir de sa voiture de sport. Ces deux-là peuvent-ils s'aimer ? Et si, malgré l'abîme qui les sépare, ils s'attachent l'un à l'autre, sauront-ils vivre une relation décomplexée qui fera fi des conventions et des barrières sociales ? Après l'immense succès du Mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti met en scène un nouveau couple loufoque et improbable pour mieux brocarder les injustices sociales et rire de l'éternelle guerre des sexes dans un roman enlevé, drôle et caustique.


Ce que j'en dis :
Après avoir lu "le mec de la tombe d'à coté", j'ai voulu lire un autre roman de l'auteur. J'ai décidé de lire celui-ci suite à la présentation de l'éditeur. Je n'ai pas passé un aussi bon moment qu'avec celui que j'avais lu précédemment de l'auteur .
L'auteur reprend le même genre de personnage: un homm et une femme de différent niveaux de société. Lui : même pas 30 an, gagne très bien sa vie à ne pas savoir qu'en faire. Elle : la mi-trentaine, mère de deux jeunes enfants. Leur père ne vit plus avec eux depuis deux ans mais garde contact. Elle, tout le contraire de Janne, a dut mal à faire les fins de mois. Ne mange pas à sa faim et essaye de faire de son mieux pour rester optimiste devant ses enfants.
Lorsqu'ils se racontrent pour la première fois, elle lui tombe dessus tel Tarzan. D'où son surnom.
Janne cherche à avoir le moins affaire à elle et ses monstres. Et pourtant, il se sent attiré par elle comme un aimant, et se sait maladroit en ce qui concerne les enfants.


L'auteur traite surtout du sujet mère célibataire, qui ont du mal financièrement et pourtant font tout leur meilleur pour offrir ce qu'elles peuvent à leurs enfants : pas de nouveaux jouets, on les créer avec de la récupération et un peu d'imagination ; les repas sont très pauvres, tel jours de la semaine (dimanche) toujours le même repas pour en faire une sorte de fête.
Pour résumer où je veux en venir, voici un court extrait :
" Plusieurs fois, l'écart entre nos conditions de vies respectives m'avait écorchée comme un caillou dans la chaussure. Prenez mercredi dernier, je venais de payer le loyer et il ne me restait pas grand chose. [...] Les enfants pleurnichaient et chignaient, je sentais les prémices d'un rhume. Tout leurs jouets étaient nuls où cassés disaient-ils. Alors j'ai déniché un tas de vieux cartons à oeufs, puis on a construit une vraie montagne sur la table du séjour, avec des rochers bosselés, on l'a peinte en gris et on l'a peuplé de mouton et de chèvres qu'on fabriquait avec du coton et des allumettes."

Autrement les chapitres sont courts et les adultes (Janne et Mariana / Tarzan) et aussi bien les enfants ont la parole.
Ce qui nous permet d'avoir un point de vue de chaque protagonistes.
Ceci dit ceux qui souhaitent découvrir l'auteur, je les conseilles de commencer avec " le mec de la tombe d'à coté".

Edit (1/01/10) : l'avis de Heureuse ici

2 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour,

Je suis tombée sur ton blog par hasard et je l'ai beaucoup apprécié. Au fil de ma lecture, je me suis rendue compte que nous avions des goûts communs... je vais bénéficier de tes fiches pour choisir mes futures lectures.
Merci beaucoup à toi.
Je serais ravie de pouvoir échanger sur nos lectures pour faire partager nos idées.
J'aime particulièrement les auteurs scandinaves. J'ai beaucoup aimé "le pouvoir des mères" de Marianne Fredriksson.
a bientôt et merci à toi.
Alice

Katell a dit…

Un très agréable moment de lecture que ce roman à la fois drôle, tendre et émouvant.

 
Header image by sabrinaeras @ Flickr