lundi 17 août 2009

Les chiens et les loups, Irene Nemirovsky

Présentation de l'éditeur :
Irène Némirovsky, morte à Auschwitz en 1942, est l'auteur d'une oeuvre étonnante qui fait d'elle un des plus grands écrivains de l'entre-deux-guerres. À la croisée des cultures juive, française et slave, cette romancière ne cesse de surprendre par sa modernité. Comme la plupart de ses romans, Les Chiens et les Loups (1940) n'est pas étranger à son histoire personnelle. La douleur de l'exil (issue de la haute bourgeoisie, Irène Némirovsky fuit Kiev et la révolution d'Octobre avec sa famille avant de trouver refuge en France), le poids de la société et la fatalité du destin sont au centre de ce roman qui évoque l'amour insensé de deux jeunes gens, Ada, une artiste révoltée, et Harry, un riche banquier, les deux facettes d'une même personne. Tragiquement attirés l'un vers l'autre, rien ne peut les réunir, si ce n'est le sentiment de leur propre perte. Empreint de mélancolie, Les Chiens et les Loups est un texte bouleversant sur l'enfance et l'innocence perdues, un chef-d'œuvre de la littérature, à découvrir ou à redécouvrir
.


Ce que j'en pense :
L'histoire tourne surtout autour de trois personnages juifs : Ben, Ada, et, Harry. Ils viennent de différent niveau de société : les deux premiers, du plus bas; quand à Harry, du plus haut. Pourtant entre eux, ils ont un lien de parenté...
Ils vont fuir leur pays pour se réfugier à Paris, tout en restant chacun dans leurs places dans la société. Pourtant, pour Ada, aussi bien que ben, ont des espoirs qu'ils esperent se réaliser. Bien sûr, il y aura des conséquences.
Roman fort : l'auteure nous parle d'un sujet qu'elle connait bien pour l'avoir vécu elle-même : la douleur de l'exil, les différences de sociéetés, et comment vivaient les juifs.
Un roman avec des sentiments forts et boulversant : après tout, ne trouveront-ils pas leur bonheur ? Entre les deux sociétés bien différentes entre Harry et Ada, on pourra comprendre que ce n'est pas si simple, qu'ils ne viennet pas du même monde.

Beaucoup de paragraphes m'ont touches. En voici deux extraits :

"Non ! Un tel mariage n'était pas souhaitable. Non que le père de Laurence fût croyant, mais... D'ailleurs, il ne s'agissait pas seulemnt d'un juif, mais d'un étranger. non, cela était un jugement trop hautain et abrupt, sans doute. La vérité était qu'il faisait en esprit une discrimination entre diverses catégories d'étrangers."

"Dans la maison, on considérait Ben et Ada avec une pofonde méfiance, Ces jeunes gens qui ne semblaient pas savoir ce qu'était un repas chaud, un pot-au-feu, une soupe bien mijotée, ces jeunes gens qui parlaient une langue étrangère et passaient vite devant vous, les yeux baissés, comme s'ils avaient peur de vous, ils etaient ...ah! Ils étaient des étrangers...Voilà, ce mot disait tout."

1 commentaires:

Mimi a dit…

Tout ce qui touche à cette époque est tellement intense et de lire d'un auteur ayant déjà vécu c'est presque d'entrer dans son « monde » et ses « émotions ». Un livre qui doit être émouvant et très touchant par ce qu'elle a vécu et par cet amour qui semble difficile à vivre pour eux.

 
Header image by sabrinaeras @ Flickr