vendredi 10 avril 2009

Mrs Dalloway, Virginia Woolf

Quatrieme de couverture :
Tôt le matin, tard le soir, Clarissa dalloway se surprend à écouter le clocher de Big ben. Entre les deux carillons, une journée de printemps, une promenade en ville, le flux des états d'âme et le long monologue d'une conscience.
Clarissa tente de "sauver cette partie de la vie, la seule précieuse, ce centre, ce ravissement, que les hommes laissent échapper, cette joie prodigieuse qui pourrait être nôtre". Et pourtant résonne déjà dans ce livre, le plus transparent peut-être de l'oeuvre de Virginia Woolf, comme la fêlure de l'engoisse ou le vertige du suicide.

Mon avis :
Mrs Dalloway est une lecture qui m'a demandé une certaine concentration : j'avais commencé à le lire dans le train mais fut résolu de le continuer à le lire chez moi au calme.

Le roman se présentais sous forme de monologue changeant à plusieurs fois de voix selon le personnage.
L'histoire se déroule, à Londres, au mois de juin 1923, autour de la journée de Mrs Dalloway et dans Londres. Clarissa Dalloway prépare une soirée et se promene entre deux dans Londres pour les derniers préparatifs. Elle croisera certaines de ses connaissances. D'autres personnages font apparition et leurs pensées se tourneront vers elle à un moment donné, Clarissa : que se soit son mari, sa fille Elizabeth, son ancien amoureux Peter Walsh, Miss Kilman qui la deteste et réciproquement...
Puis il y aussi ce personnage interresant qu'est Septimus par sa maladie, d'où l'auteure parle de la sienne. Dans l'introduction de ce livre il est noté : " La journée de Septimus warren Smith est le contre-point de celle de Clarissa. L'évocationde sa folie a eu pour Virginia une fonction d'exprcisme. Elle note dans son Journal `la date du 14 octobre 1922 : Mrs Dallowayprend la dimension d'un roman, et j'y esquisse une étude de la folie côte à cote. Elle prete à Septimus des hallucinations analogues à celle dont elle souffre."

Lecture que j'ai aimé pour les descriptions de la vie londonienne à ce temps là, puis la maniere dont Virginia Woolf fait référence de ses hallucinations à un de ses personnages.

3 commentaires:

Mimi a dit…

En lisant ton résumé ici cela ressemble bien au film que j'ai vu avec Nicole Kidman dans le rôle de cette femme. Une vie assez malheureuse aussi qu'elle a vécue à cause de ses moments de folie et une grande dame à la fois. C'es triste ces réalités. Son personnage ici est bien elle, au travers. Il a sûrement dû être un peu difficile à lire à certains endroits car le film était aussi difficile par moments.

Bref, une grande ressemblance...

ViCa. a dit…

Je reconnais qu'il y a des passsages j'ai du me reprendre car je n'avais pas remarqué lors des nouveaux paragraphes voulaient dire nouvel narrateur. Cela m'avait pris un petit moment. Puis Certains pour bien m'en imprégner...

Tu devrais essayer de le lire. Je suis sure que tu le trouveras à ta bibliotheque ;)

Véro a dit…

C'est un livre qui est souvent étudié en licence d'anglais et on y apprend que Virginia Woolf était dépressive. Le film dont parle Mimi, c'est "The Hours", avec Nicole Kidman, Juliane Moore et Méryl Streep, sorti en 2002. Autant j'ai eu du mal à lire le livre, autant je te conseille le film qui est vraiment bon.
Bises

 
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