mardi 14 avril 2009

Katherine, Anchee Min

Quatrième de couverture : " En 1982, Mao était mort depuis six ans, la révolution culturelle était officiellement terminée. Notre jeunesse s'était évanouie sans laisser de trace. Nos âmes dévastées hurlaient. J'avais vingt-neuf ans. Les jours impairs j'allais à l'école, les jours pairs je travaillais à l'usine. Un matin d'avril, nous arriva d'Amérique un nouveau professeur. Elle s'appelait Katherine. Kan-si-ren. Elle demanda à la classe de lui traduire son nom. Nous eûmes un sourire embarrassé. Une petite voix répondit que cela sonnait comme Tuer-un-mort. Katherine éclata de rire. Un rire du fond du coeur, une explosion de rire. Personne ne riait ainsi en Chine. Katherine, le beau démon étranger aux cheveux auburn et au corps de serpent, venait de déclencher une révolution dans nos têtes. " Portrait d'une génération de jeunes Chinois brutalement confrontée à la sensualité, à la liberté de manières et au charme d'une femme occidentale. Un récit authentique et passionnant...

Mon avis :
Roman que j'ai aimé pour avoir découvert la Chine au début des années 80, six ans après la mort de Mao.
L'histoire nous est raconté par Zebra : elle nous raconte son enfance, comme parmis tout les autres enfants chinois de cett époque, sous le régime communisme de Mao. Lorsqu'elle commence à suivre ses cours d'anglais parce que son employeur lui a demandé de faire un catalogue en anglais, elle ne pensait pas avoir un professeur comme Katherine, une jeune femme américaine. Katherine représente tout ce que la Chine alors refusait que les chinois(es) revelent : sensualité, humour, et avoir une opinion sur quelque chose. Donc Zebra nous raconte son histoire, cette racontre avec Katherine qui changera beaucoup de choses en elle, et à d'autres étudiants. Katherine cherche à avoir des informations sur la vie des chinoises pour écrire une these, un livre. Pour Zebra c'est un peu trop, elle-même ne comprend pas son pays, alors comment Katherine pourrait le comprendre. Petit à petit une amitié s'installera entre elles deux. Zebra cherchera à faire comprendre à Katherine de faire attention, car après tout elle est en Chine don pas les mêmes cultures. L'une et l'autre auront du mal à comprendre la culture de ces pays qui leur font rêver... Est-ce que Zebra alors pourra se permettre d'avoir espoir pour son avenir ? D'avoir un meilleur poste et ne pas retourner à l'usine ou la carrière ? Quand à Katherine, elle a un autre projet qu'elle souhaite faire tant qu'elle est en Chine, est ce qu'elle y arrivera ? Ce roman est semi-autobiographique et ca se ressent. L'auteur parle non seulement du communisme sous le régime de Mao, mais aussi rapidement de l'adoption, de ces petites filles non désirées et abandonnées, des pieds bandés ( tradition interdite depuis le debut du XXeme siecle).

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