dimanche 18 mars 2012

Rose, Tatiana de Rosnay

Présentation de l'éditeur :
Paris sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d'Haussmann détruisent des quartiers entiers, générant des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé…

Moi :
Ce n'est pas la première fois que l'auteur parle de la mémoire qu'on les habitations (maison, appartement).
Ici, c'est à travers Rose qui écrit une longue lettre à une personne qu'elle a tant aimé.
L'histoire prend place vers 1890, à Paris, où la Cité se rénove. Ce qui veut dire la mort de certaines rues dont celle où se situe la maison de Rose.
Rose à travers ce long courrier - peu de de dialogue, soit dit en passant - refait revivre certains souvenirs, décrit la vie de la rue du quartier. Elle en parle avec une telle passion que j'arrivais à voir sous mes yeux ce Paris qui se modifier pour diverses raisons. Décisions du préfet et de l'empereur. Ceci dit Rose nous parle également de son combat à sauver sa rue.
On comprendra bien vite ce qu'elle a en tête. Et c'est sûrement pour ca que j'ai beaucoup aimé ce personnage téméraire, courageuse.
En lisant cette lettre c'est sa vie qu'on lit. Le genre d'enfance, celle de son mari, sa dévotion à sa belle-mère. Pour tout dire, je l'ai lu en une journée tellement j'étais prise par l'histoire.
Et pour moi, je dirais que c'est un de ses meilleurs romans. Tatiana de Rosnay note à la fin du livre qu'elle a pris quelques libertés avec les dates. Mais en ce qui concerne la destruction de certaines rues pour créer /aménager des boulevards, c'est vrai. Nous pouvons même y voir un gros plan où se situait la rue Childebert dans le quartier Saint Germain dès Près avant et après les travaux d'Haussmann.

1 commentaires:

Marinouaustralie a dit…

Depuis "Elle s'appelait Sarah", c'est à mon sens son meilleur roman.

 
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