dimanche 7 février 2010

Le faiseur d'anges, Stefan Brijs

Présentation de l'éditeur :
Wolfheim, paisible bourgade aux confins de la Belgique, de l'Allemagne et des Pays-Bas, est agitée par le retour inattendu du docteur Hoppe, un enfant du pays parti depuis longtemps. La surprise est d'autant plus grande que le médecin emménage seul avec ses trois fils, des triplés qui partagent la même troublante difformité physique. Les rumeurs vont bon train, mais les compétences du docteur font taire les réticences des villageois. Pourtant, le mystère autour de sa descendance s'épaissit. Jusqu'où peut-on repousser les limites de la vie ? Entre exploit scientifique et délire métaphysique, Stefan Brijs construit un suspense haletant et dérangeant, qui explore les dangers d'une science sans conscience.
Moi :

L'histoire se déroule en automne 1984, dans une petite bourgade en Belgique. Le fils du défunt docteur revient mais avec trois nouveaux nés qui ont tous sa difformité : un bec de lièvre. Les habitants parlent entre eux mais surtout se posent des questions sur les triplets. D'ailleurs, moi aussi, j'étais comme eux avec une certaine idée. Ils cherchent à les apercevoir mais sans succès. C'est à se demander lors de la lecture, si le docteur a quelque chose cacher.
Un jour, les habitants ont l'occasion de les racontrer, sans trop oser poser de questions au père.
Les bruits cours. Le docteur Victor Hoppes engage une "nourrice", une enseignante à la retraite pour s'occuper de ses fils. Elle même se pose des questions, dont sur la relation qu'on les enfants avec leur père, et surtout quel est son rôle à elle auprès des enfants. Au cours de la lecture, il ne fait aucun doute sur un sujet sensible et dérageant.

Puis vient la deuxième partie du roman consacré sur le passé du docteur : de sa naissance jusqu'à un particulier évènement (ce qui nous aide à mieux comprendre son caractère), et en parallèle, lorsqu'il était étudiant en médecine, ses projets jusqu'au jour où il est surement allé trop loin et même son mentor n'ose y croire tellement ca le dépasse ! Il l'abandonne à son horrible plan...


L'auteur traite d'un sujet qu'on devinera assez plus ou moins rapidement. Le début de la lecture m'a captivé par ce mystère autours des triplets. Comme je l'ai écrit, je me doutais bien d'un quelque chose mais pas le pourquoi. Le pourquoi qu'on ne découvre qu'à la fin et qui m'a donné quelques petits frissons tellement la fin est dérangeante. L'auteur y mêle aussi la Foi aussi sous une certaine forme : le docteur se donne un challenge vis- à - vis , si ce n'est pour dire, contre Dieu.
La deuxième partie a freiné ma lecture surtout lors des passages assez scientifiques, puis quelques une parce que je n'osais voir l'image de certaines scènes, voir ce que pouvait ressentir une certains personnage sans en avoir des petits frissons.

2 commentaires:

Mimi a dit…

Juste ton résumé nous donne des frissons Nini !! Ouais la ligne entre la médecine et les expériences est si mince que certains la dépassent et cela un point de non retour et un début de « pouvoir » pour eux dans leurs expériences qui les motivent de plus en plus. Cela peut certes donner des frissons car même fantastique ou science fiction il y a un peu de réalité dans cela...

オテモヤン a dit…
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