lundi 2 mai 2011

Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde

Présentation de l'éditeur :
- Ainsi tu crois qu'il y a seulement Dieu qui voit les âmes, Basil ? Ecarte le rideau et tu verras la mienne. Il avait, prononcé ces mots d'une voix dure et cruelle. - Tu es fou, Dorian, ou tu joues, murmura Hallward en fronçant les sourcils. - Tu ne veux pas ? Alors, je vais le faire moi-même, dit le jeune homme qui arracha le rideau de sa tringle et le jeta par terre. Une exclamation d'horreur s'échappa des lèvres du peintre lorsqu'il vit dans la faible lumière le visage hideux qui lui souriait sur la toile. Il y avait quelque chose dans son expression qui le remplit de dégoût et de répugnance. Grands dieux ! C'était le visage de Dorian Gray qu'il regardait ! L'horreur, quelle qu'elle fût, n'avait pas encore entièrement ravagé sa stupéfiante beauté. Il restait encore des reflets d'or dans la chevelure qui s'éclaircissait et un peu de rouge sur la bouche sensuelle. Les yeux bouffis avaient gardé quelque chose de la beauté de leur bleu. Le contour des narines et le modelé du cou n'avaient pas encore perdu complètement la noblesse de leurs courbes. C'était bien Dorian. Mais qui avait peint ce tableau ? Il lui semblait reconnaître son coup de pinceau. Quant au cadre, il était de lui. C'était une idée monstrueuse et pourtant il eut peur. Il prit la chandelle allumée et la tint devant le portrait, Son nom figurait dans le coin gauche, tracé en longues lettres d'un vermillon brillant.



Mon mot dessus
Je l'avais lu lors de mon adolescence. Lorsque j'ai vu la nouvelle édition de penguin classic deluxe, livres dont je collectionne, et vu que je souhaitais le relire, ce fut l'occasion pour une relecture mais en plus en version original.
Quand à l'histoire, c'est celle d'un jeune dandy - Dorian Gray - qui fait peindre son portrait par un ami peintre, Basil, en cette fin de XIXème siècle.
Dorian Gray est un jeune homme sensible, et lorsqu'il racontre Lord Henry lors de la dernières séance de pose, son destin changera. Lord Henry voit le monde d'une certaine façon, a toujours raison sur ses opinions et toujours une reflexion au bout de la langue, va d'une certaine façon avoir une influence sur Dorian...et peut pas la meilleur.
Suite à une discussion avec le Lord, et lorsqu'il voit enfin son portrait fini, Dorian Gray exprime sa douleur de savoir que son portrait ne veillira pas contrairement à lui. 
Est-ce le fait que le peintre y a mis tellement du sien dans cette oeuvre ? Ou tout bonnement parce qu'il a su peindre l'âme de son jeune ami.
Dans tout les cas, Dorian Gray s'appercevra que c'est son portrait qui portera les marques de son âge et de ses péchés : orgeuil, colère, envie. Au départ, il pense que c'est une illusion vis à vis de la lumière qui éclaire la peinture. Puis comprendra ce qu'il se passe vraiment.
Les années passant, Dorian deviendra malgré lui prisonnier de sa propre âme : malgré qu'il ne voit son portrait régulièrement celui en potre comme les stigmates de l'homme qu'il est devenu. Avec la peur que son secret soit découvert, avec la peur de ce qu'il va découvrir de changer sur le tableau...

Pour moi ce fut une lecture agrébale - beaucoup plus que la toute première.  Sans oublier certains passages, phrases qui étaient tellement véridique mais tournée à la facon de l'auteur, c'était exquis et ne pus m'empêcher de sourire.
Une très belle lecture.

1 commentaires:

Perséphone a dit…

Tiens, c'est rigolo que tu critiques "Le portrait de Dorian Gray" aujourd'hui j'ai fait hier la critique du film avec Colin Firth ^^
Les grands esprits se rencontrent !!

 
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