mercredi 16 juin 2010

Pirates, Michael Crichton

Présentation de l'éditeur :
1665, la Jamaïque est une petite colonie britannique perdue au milieu des possessions de l'Empire espagnol. Port Royal, capitale de l'île, n'est pas un endroit où s'établir si l'on veut vivre centenaire: c'est un véritable coupe-gorge où se bousculent aventuriers, loups de mer, filles de mauvaise vie et autres repris de justice. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l'île est riche de promesses. Il faut juste s'y entendre un peu en matière de piraterie... La rumeur circule justement qu'un navire chargé d'or est à quai dans le port voisin de Matanceros. Gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l'un des chefs militaires favoris du roi d'Espagne, l'île est réputée imprenable. Qu'à cela ne tienne! Hunter met rapidement sur pied une équipe pour s'emparer du galion. Une femme pirate, fine gâchette dotée de la meilleure vue des Caraïbes, un ancien esclave, muet doué d'une force herculéenne, un vieillard paranoïaque expert en explosifs, et le plus remarquable barreur du Nouveau Monde seront ses compagnons de voyage...



Moi :
Avec les beaux jours qui arrivent, nous avons tous plus ou moins envie de partir en vacances.
Avec le dernier roman de Michael Crichton c'est possible !
L'auteur nous fait partir au coeur de la mer caraïbe, et quelques siècles en arrière (milieu du XVII ème). Nous voilà donc parti pour une très belle aventure en Jamaïque en 1665.

Comme le décrit la présentation de l'éditeur, la Jamaïque en ce temps là est une île de débauche. Une fois la nuit tombé, les représailles se font et la capitale Port Royal prend vie.
Le gouverneur de l'île, Sir Almont sait très bien ce qui se passe, ferme les yeux sur certains sujets facheux sauf la piraterie - mieux vaut les appelés corsaires - car il avait vite compris comment fonctionne le bon équilibre financier de l'île.
A l'arrivé du Godspeed, qui amène le nouveau secrétaire du gouverneur, très à cheval sur le bon fonctionnement des lois, se retrouvera rapidement face à un dilemme lorsqu'il comprendra quel genre de personnage est Sir Almomt et vice versa.

Mais ce n'est pas tout. Sir Almont a ouï dire qu'il y avait un navire espagnol contenant un trésor est à quai dans un port voisin.
Malgré le traité que l'Angleterre a signé avec l'Espagne, le gouverneur fait appel à un corsaire en qui il fait confiance et lui fait part de la rumeur. Ce dernier ne dit pas non à une nouvelle aventure en se disant qu'il fera bon profit. Quand au gouverneur, non seulement il en tirera profit mais pourrais se faire bien voir à la cour royale s'il obtient le navire.
Et voilà le corsaire Charles Hunter en train de préparer une équipe le plus rapidement. Malgré le doute et tremblement de tous au nom de Cazella, ils acceptent.

Un roman riche en aventures. A peine l'équipe de Hunter finisse avec une aventure qu'une autre s'enchaine aussi tôt, ce qui ne laisse aucun répit et ce jusqu'à la fin du roman, même une fois revenue à Port Royale. De plus pour moi, dépaysement totale : La Jamaïque au milieu du 17 ème siècle, puis d'une île à une autre. Une façon de vivre complètement dévergondé. Sans oublier les pirates, ou dois-je dire les corsaires comme ils s'appèlent eux même dont leur leur fait rappeler les règles : " [...] le capitaine Hunter s'adressa à son équipage. Tout le monde à bord avait l'habitude de ces formalités. D'abord, Hunter demanda s'ils voulaient l'élire capitaine du navire et un chœur de "oui" lui répondit. Puis il établit les règles de l'expédition : pas de boisson, pas de fornication et pas de pillage sous son ordre, toute infraction étant punie de mort. Il s'agissait des règles d'usages et, après un vote de pure formalité, cette chasse-partie fut adoptée à l'unanimité."
La vie de corsaire peut-être palpitante comme elle peut être stressante selon la situation et des fois des marins tellement désespérés commettent des actes qui pourra couter de leurs vies, et nous pouvons y retrouver des vieilles superstitions de marins.


En bref, un roman que j'ai beaucoup aimé car il change de ce que nous pouvons trouver en librairie, pas d'histoire sentimental en fond, et surtout j'ai passé un très bon moment aux milieux de ces corsaires et de leurs aventures. Une fois revenu à Port Royale, nous aurions put croire que le roman se terminait en douceur mais non, l'auteur a su lui donné une fin controversante par rapport au début et l'action sera là jusqu'à la dernière page !


Je remercie BOB et les éditions Robert Laffont pour cette lecture :)

1 commentaires:

DF a dit…

Crichton dans le roman historique? C'est intrigant! Je me souviens d'avoir lu "Harcèlement", qui pose certes d'intéressantes questions (il avait fait scandale, de même que le film) mais m'avait paru un peu facile dans sa rédaction. Ce qui fait que je ne suis jamais revenu à Michael Crichton...

 
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