mardi 1 juin 2010

Anges, Julie Grelley

Présentation de l'éditeur :
" Pour être sûr qu'un amour est véritable, il faut que le désir ait disparu. Et pour que le désir ait disparu, il faut que la beauté ait disparu... " Colline, trente-trois ans, cent dix kilos, employée modèle d'un magasin de bricolage, est en liberté conditionnelle. Il fut un temps où elle s'appelait Lynn, et défilait sur tous les podiums de haute couture. Avant qu'elle ne se décide à s'auto-détruire et à enlever de jeunes garçons, pour mieux les sacrifier à sa mission christique... Parler avec la voix de la folie plutôt que parler de la folie, c'est le pari de ce premier roman sombre et violent, impeccablement mené, où l'on suit, le souffle coupé, une narratrice psychopathe à l'intelligence acérée, éprise d'absolu et de pureté, nous raconter sa quête désespérée d'êtres parfaits.


Ce que j'en dis :
J'avais lu des critiques dans des magazines. La quatrième couverture fait que j'étais curieuse de découvrir ce premier roman de cette auteure.
Je viens de le finir, je ne peux dire si j'ai aimé ou non. Une chose est sûr, cette lecture m'a été déroutante.
J'ai eu un peu de mal au début avec le style de narration présenté : pour me faire comprendre voici un exemple " A côté de chez moi il y a la pension Saint Joseph pour garcons rue de la Résistance que Colline peut apercevoir par la fenêtre du salon. De temps à autre il m'arrive d'observer les pensionnaires avec des jumelles quand ils jouent dans la cour. [...] Colline leur adresse pas la parole quand elle les croisent dans la rue. Ne leur répond pas non plus quand ils se moquent de mon visage et de mon poids." A savoir que Colline et le "je" sont la même personne .
Il a fallu que je lise et relise la quatrième de couverture pour comprendre que la narratrice vient de la voix de la folie. Du moins c'est comme ca que je l'ai perçue et m'a aidé à poursuivre ma lecture.
De plus , Colline, aprioris, était belle. Elle a même était mannequin. On peut avoir dut mal à comprendre comment elle en est venue là où elle en est maintenant. Car c'est elle-même qui se souhaitait ainsi. On pourrait penser alors qu'elle a subi quelque chose durant ces années de mannequinat...En attendant elle s'auto-détruit, se mutile. Puis, il y a cet intérêt si ce n'est pour dire cette obsession qu'elle porte pour ces garçons pré-ado. Bien sûr durant la lecture on aura la réponses aux pourquoi.

Le roman se lit assez bien une fois que je me suis faite à ce type de narration. Je pense qu'il y avait le fait que je voulais en savoir plus sur cette personne qui peut faire par son physique. Esayer de la comprendre. Aussi bien via des flash-back aussi bien par des idées qu'elle planifiera et en expliquera la raison.
Mais ca reste pour moi une lecture qui m'a été déconcertante.

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