mercredi 3 juin 2009

Porte de la Paix céleste, Shan Sa

Quatrième couverture :
Zhao le soldat et Ayamei la révoltée courent dans les rues sombres de Pékin. La place de la Paix céleste - Tian an men - est couverte du sang des étudiants. Du sang des enfants de la Chine moderne, élevés dans l'idéologie étouffante du régime maoiste.
Ayamei se cache, quitte Pékin, parcourt des milliers de kilomètres, fuit vers la montagne: Inlassablement Zhao suit sa piste. Son acharnement est à la mesure de sa foi dans le régime : aveugle et sans limites.
Au terme de cete longue traque, Zhao, l'autodidacte inflexible, se laissera-t-il contaminer par la beauté et la poésie ou choisira-t-il d'ignorer la voie qu'Ayamei est en train de découvrir ?
Il deviendra, malgres lui, le héro d'un roman d'amour sobre, pudique et troublant.


Moi :
J'avais découvert l'auteur avec "la joueuse de go". J'avais beaucoup aimé son écriture et espérais la retrouver dans ce roman. Ce qu'il fut le cas.
Porte de la Paix céleste était son premier roman.
Une fois de plus, elle nous amene en Chine, année 1989, courtement par un fait historique du massacre qu'il y eu lieu à la porte de la Paix celeste.
Ayamei est une jeune femme qui milite contre le communisme. Pourtant le soir du massacre à la place de la porte de la Paix céleste, elle s'en sortira vivante et sera recherchée comme criminelle. Elle s'enfuit de Pékin, et prend du recul sur sa vie...sur certains évenements du passé qui l'ont conduite où elle en est maintenant.
Zhao est un jeune lieutenant qui doit retrouver la criminelle qu'est Ayamei. En menant son enquete, il trouvera des journeaux intimes de la jeune femme. Ce qui nous permettra de mieux la connaitre.
Je me suis sentie proche des des deux personnages qui n'ont aucun points en commun, cependant plus de Zhao car la découverte des cahiers de Ayamei, on découvrait la poésie tout comme elle l'a découverte.
Une lecture qui s'est vite dévorée, trop vite même.


Extrait :
"La passion m'a brulée comme le feu. Apres la mort de Min, j'ai été si malheureuse que mon amour pour la vie s'est transformé en haine. Aujourd'hui, enfin, je comprend l'erreur qui a failli signer ma perte : j'ai trop demandé à la vie, j'ai pensé qu'elle me devait le bonheur et la sérénité. En réalité, la vie n'offre ni le bien ni le mal. Le bonheur est un fruit qu'on cultive et récolte dans son ame. On ne peut pas le recevoir de l'extérieur. Pourquoi serais-je maussade comme l'enfant à qui l'ont n'a pas offert de cadeau ? J'ai des années entières devant moi pour être heureuse !"

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou Nini, j'ai bien reçu ton message (que je répondrai)... Autre design très bien choisi, c'est vraiment très joli ce fond crème avec le rose. En fait pour une belle et bonne lecture c'est vraiment un endroit paisible ! Mignonne ta photo du canapé avec le petit chat.

J'ai lu à propos de ton livre ici cela semble une histoire très prenante je ne sais pas si c'est un fait vécu... il est très rare que je lis de la littérature asiatique. À part l'histoire de Geisha je n'ai jamais lu autre chose ni ne connaît d'auteurs. J'aime bien pourtant lire de la poésie asiatique sous toutes ces formes. Il faudra un moment donné que j'essaie voir si j'aimerais.

J'aime bien tes nouveaux classeurs pour tes livres ! vraiment de bon goût Nini.

Bisous et je te souhaite un beau WE.

 
Header image by sabrinaeras @ Flickr