samedi 3 septembre 2011

Un hiver avec Baudelaire, Harold Cobert

Présentation de l'éditeur :
Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans une spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner à une vie normale. Plongée sans fard dans le quotidien des plus démunis, Un hiver avec Baudelaire, en mêlant romanesque et réalité sociale, poésie et âpreté, nous rappelle à quel point est précaire l’équilibre qui régit nos vies.

Mon petit mot dessus :
Un roman que j'ai beaucoup aimé pour son sujet réaliste, des personnes que nous croissons tous les jours sans "vraiment" porter notre entention sur eux.
L'auteur a eu l'idée d'écrire suite à reportage vu à la télé concernant les SDF ayant un chien. Ces gens là ne peuvent amener leus animaux de compagnie avec eux dans les centres...Par contre il y a une péniche, le Fleuron, à Paris, où les gens aont accepté avec leur fidel compagnon.
Il intègre son idée avec l'histoire de Philippe : divorcé, tension avec son ex, il n'arrive pas à se concentrer au travail et perd son boulot. La vérité est dur à admettre, mais il fait de son mieux pour garder la tête sur les épaules, pour ne pas sombrer dans la folie, ou trouver le réconfort dans l'alcool comme la plupart. Il pense à sa fille, et c'est ca qui va l'aider à avoir les idée claires.
Il fera une racontre avec un chien. Mais il ne lui prêtera guère attention jusqu'à une certaine nuit, depuis ils sont inséparable. Il apprendra que ce dernier s'apelle Baudelaire, hommage au poète. Baudelaire l'aidera à retouver le sourire, à retrouver confiance. Grâce à certaines racontres, à la gentillesse de certaines personnes, et sans oublier Baudelaire - le chien, Philippe sera guidé, et redoublera ses efforts sachant qu'au bout il y aura sa fille. 
L'auteur par son écriture y mêle la tendresse, poésie, et tristesse. Ce n'est pas un roman dans le genre documentaire qui cherche à nous culpabiliser. Mais plutot à nous sensibiliser ce que peut vivre une personne qui se retrouve sans un cents, sans un toit. La peur. La faim. Le froid. Ne pas connaitre ses droits en tant que chômeur. Ne pas connaitre ses droit en tant que divorcé.
Sans oublier un joli clin d'oeil pour Le Fleuron qui aide beaucoup ce genre de personnes ayant un animal de compagnie. 
Un roman une fois terminé, qu'on a du mal à oublier, et qui nous fera - sûrement - regardé autrement ces personnes assises à faire l'aumone.
Pour moi, c'est un roman à lire.

Je veux juste rajouter un point - rien à voir avec le livre, mais avec son sujet. A savoir que dans les pays anglo-saxons, les chômeurs, (SDF? m'en souviens pas) ont la possibilité de vendre toute les deux semaines un magazine pour un petit prix dont la moitié de la somme est pour le vendeur. Quand je vivais en Australie, et Angleterre, j'avais mon habitué. Si je ne les croissais pas, je me dirigeais dans un autre quartier et aidais une autre personne.

1 commentaires:

Lizouzou a dit…

J'ai beaucoup aimé ce livre autant par l'écriture de l'auteur que par les différents thèmes abordés !

 
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