jeudi 17 mai 2012

Les trois saisons de la rage, Victor Cohen-Hadria

Présentation de l'éditeur :
Formidable catalogue des mœurs, croyances et turpitudes du monde rural, Les Trois Saisons de la rage, qui se situe en Normandie, est autant le roman d'un médecin de campagne au XIXe siècle que l'évocation universelle de ce qui suscite les comportements humains. Tissant une foisonnante intrigue de destins, de situations et de révélations où la naïveté, le cynisme, l'égoïsme, l'avidité et le désir mènent la ronde, il confirme le talent de Victor Cohen Hadria, l’ auteur des Chroniques des quatre horizons, dont la vision du monde, lucide, et même impitoyable, n’est pourtant pas dépourvue d'humanité.


Ce que j'en dit rapidement :
L'ayant commandé surtout après avoir lu la présentation sur le site du livre de poche, un médecin de campagne de la deuxième moitié du XIXe siècle, cette lecture me disait bien.
Le d´but est une femme qui repart d'une maison avec des lettres avec elle, de la lecture. Qui est cette femme ? Nous ne le serons qu'à la fin.
Sinon le roman est partagé entre trois parties :
- le prologue
- le récit 
- l'épilogue.
Le prologue est une correspondance où le docteur Le Coeur sert d'intermédiaire pour une famille de paysans illitrés, et une jeune femme, via un de ses confrère -médecin dans l'armée- pour le fils de cette pauvre famille et la dulcinée de celui-ci.
Un échange de correspondance intérressant du point de vue des deux professionnelles de la santé avec leur point de vue par rapport à leur facon de s'y prendre avec les patients, mais aussi les différences de moeurs entre eux et le peuple pauvre. Comme il a été fait remarqué dans une des lettre : l'argent des riches peut acheter les pauvres ; les riches restent au chaud chez eux, tandis que les plus pauvres sont envoyés à la bataille...
Le récit est le journal du médecin de campagne Le Coeur. Où il écrit plus au moins son quotidien, ses avis partagés ou non par rapport à certains progrès de la médecine, comment il traite ses patients, sa vie sociale et sa correspondance avec cet autre médecin pour qui ils communiquent envers une famille et le fils ainé.
Ses recherches concernant la rage. Ses liens avec certains de ses patients.
Un facon de voir comment les gens vivaient, au milieu des affubulations, peurs du muvais oeil, réprésaille.
Je dois dire que certains passage étaient long...surtout du côté vie intime.
Son journal se tient durant trois saisons de l'année d'où le titre.
Mais plus je m'approchais de la fin, plus je me demandais comment cela allait se terminer...
L'épilogue est la fin du roman. Et je n'en dirais pas plus car je m'attendais pas une telle fin. Tout en sachant qui est cette jeune femme qui a eu accès à lecture.

2 commentaires:

Une Comète a dit…

Bonjour, je suis en train de le lire, je trouve ça magnifique...

La Garçonnière de Hélène Grémillon a dit…

Super histoire. Trop hâte de l'avoir entre les mains :)

 
Header image by sabrinaeras @ Flickr