lundi 9 avril 2012

The language of flowers / Le langage secret des fleurs, de Vanessa Diffenbaugh

Présentation de l'éditeur :
Un premier roman envoûtant, émouvant et bien écrit, le langage des fleurs tisse magnifiquement le passé et le présent, la création d'un portrait vivant d'une femme inoubliable dont le don pour les fleurs l'aide à changer la vie des autres même si elle se bat pour surmonter son propre passé trouble .

Le langage des fleurs remonte à l'époque victorienne où il a été utilisé pour transporter des expressions romantiques: le chèvrefeuille pour la dévotion, les asters de la patience, et de roses rouges pour l'amour. Mais pour Victoria Jones, il a été plus utile dans la communication chagrin, la méfiance et la solitude. Après une enfance passée dans le système de placement familial, elle est incapable de se rapprocher de quelqu'un, et son seul lien avec le monde est à travers les fleurs et leurs significations.
Maintenant dix-huit et émancipée du système, Victoria a nulle part où aller et qui dort dans un parc public, où elle plante un petit jardin à elle. Bientôt un fleuriste local découvre ses talents, et Victoria se rend compte qu'elle a un don pour aider les autres à travers les fleurs, qu'elle choisit pour eux. Mais un vendeur mystérieux au marché aux fleurs mène son interrogatoire ce qui manquait dans sa vie, et quand elle est forcée de faire face à un douloureux secret de son passé, elle doit décider si cela vaut la peine tout risquer pour une deuxième chance au bonheur.

Ce que j'en dis :
C'est à force de l'avoir vu en avant, et ne voulant pas attendre dans liste d'attente pour l'emprunter à la bibliothèque que je me suis l'achetée... et me suis régalée ! 
Je n'y connais pas grand chose aux fleurs mais j'ai toujours été curieuse par leur langage. L'auteur a su avec brio parler de cet art de l'époque victorienne, temps où les amoureux envoyaient des messages à travers ce langage qu'est les fleurs ( n'est-ce pas romantique ?) et d'enfant abandonné / sans famille.
Nous commençons l'histoire avec Victoria Jones, qui vient tout juste d'avoir dix-huit ans, et donc émancipée. Le problème avec Victoria, comme le laisse savoir l'aide sociale qui suit son dossier depuis sa plus tendre enfance, est qu'elle n'est pas sociable, ne supporte pas qu'on la touche. Elle est telle une bête sauvage remplie de tristesse, de rancœur et de haine, misanthropique. La personne qui la suit lui fait rappeler qu'elle doit absolument trouver un travail pour subvenir à elle-même, et surtout payer le loyer pour la chambre, dans auquel cas, elle se retrouve à la porte.
Victoria n'a qu'un don et une passion : les fleurs. Elle connait par coeur leur signification. Elle passe le plus claire de son temps dans des jardins. Sachant qu'elle sera expulsée, elle se créée son propre jardin dans un parc où elle dormira,

Le roman se partage en quatre parties.
-La première : qui est pour moi l'introduction du personnage cité ci-dessus et qui depuis presque sa naissance est passé d'une famille d’accueil à une autre jusqu'au jour où elle croise Elizabeth qui lui partage et apprend l'amour des fleurs mais aussi leur langue, très connue lors de l'époque victorienne.
Les chapitres sont partagé entre son passé avec Elizabeth et son présent actuel où elle abode une fleuriste lui demandant si elle employait.  
Victoria lui fera preuve de ses compétences même si elle n'a aucune référence, étude dans le métier. Au marché des fleurs, un jeune homme semble hypnotisé par elle. Et surprenant, il connait aussi le langage des fleurs ! Ce qui lui ramène des souvenirs de son passé au gout amère. Et si après tout, elle avait droit à une deuxième chance ?
 -La deuxième partie : Victoria s'ouvre un peu plus. Nous la sentons qui s'ouvre et qui change. Elle a deux personnes qu'elle côtoie dans sa vie, deux personnes qui cherchent plus que tous à gagner sa confiance, à lui faire voir qu'ils l'aiment à leur façon. L'un d'eux lui ayant donné une chance dans sa vie de se démarquer et l'autre revenant du passé utilisant toujours le langage des fleurs pour lui ouvrir les yeux.
Victoria découvrira de nouveaux sentiments qu'elle ne pensait pas connaitre, voire oublier.
Les chapitres sont parfois alternés avec ceux de son passé avec Elizabeth. Nous en découvrirons un peu plus sur cette dame, et ce qu'elle représentait pour Victoria. Et surtout, nous espérons par rapport à ce passé, avoir réponse à notre question, pourquoi...
-La troisième partie : est une courte période de sa vie et qui est sûrement l'une des plus dur de sa vie. Totalement perdue, débosselée parce qu'il lui arrive. Elle doit prendre des décisions qui ne sont pas toujours facile à prendre.
-La quatrième et dernière partie : elle renoue avec son passé. et les personnes qui l'aiment la soutiennent. Une nouvelle étape de sa vie auprès des gens avec qui elle se sent bien, et dont le mot famille à un sens.

Roman subtile, intéressant pour sa richesse en ce qui concerne les fleurs. A la fin du roman se trouvait le dictionnaire des fleurs avec leur signification comme dans le livre.
L'auteur nous sait tenir en alternant le passé et le présent de Victoria. Voulant toujours en savoir plus pourquoi Victoria est ainsi, et que s'est-il passé avec cette généreuse femme qui pourtant voulait l'aimer, qui lui a appris la signifiance des fleurs et l'art. Puis lorsque son chemin croise cet jeune homme de son passé...
 

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