dimanche 5 juin 2011

Seule Venise, Claudie Gallay

Présentation de l'éditeur :
A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C'est l'hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge l'arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera renaître en elle l'attente du désir et de l'autre.
Dans une langue ajustée aux émotions et à la détresse de son personnage, Claudie Gallay dépeint la transformation intérieure d'une femme à la recherche d'un nouveau souffle de vie. Et médite, dans le décor d'une Venise troublante et révélatrice, sur l'enjeu de la création et sur la force du sentiment amoureux

Rapidement :
L'histoire de cette femme, qui nous narre l'histoire, dépressive suite à une rupture amoureuse, quitte Paris pour venir à Venise, en hiver. Pourtant on dit bien que ca ne sert à rien de fuir, mais des fois le besoin de se changer les idées est nécessaire pour faire le point avec sois-même. 
Ici, un changement s'opère en notre narratrice. Grace à des racontres, aux locataires de la pension où elle loge. Elle visite Venise lors de ses promenades, et nous fait visiter la ville par les descriptions. Durant l'une de ses promenades, elle est attirée par la fenêtre d'une librairie. Puis petit à petit s'attache au libraire, à ses mots, à ses partages que se soit sur les livres ou bien tout simplement la ville. On pourrait croire qu'elle se remet tout doucement de ses blessures de coeur...Une hisotire d'amour différente de celle que j'avais lu auparavant.
Pas facile d'en parler.
Je dirais juste que j'ai savouré ces mots qui formaient des phrases courtes. Qui eux même formaient des courts chapitres. Que j'étais envouté malgré la tristesse, la mélancolie qui s'en dégageait a fait que j'avais du mal à le lacher. 
Et que je suis tombée sous le charme de la plume de l'auteur.

4 commentaires:

Céline a dit…

J'ai lu "les déferlantes" de cette auteure. Je me souviens que, malgré une histoire qui n'avait rien pour plaire, elle m'avait complètement séduite par son écriture.

ViCa. a dit…

J'ai fini de lire les Deferlantes ce midi. J'ai retrouvé le même genre d'écriture, le même genre d'amour...
Tout comme toi, ca ne me diasit rien de le lire mais j'avais tellement entendu parler de Claudie Gallay, que j'ai emprunté les deferlantes à la bibliothèque lorsqu'une amie m'a prêté celui-ci.
Tu devrais essayer de lire Seule Venise ;-)

soukee a dit…

Il me tente de plus en plus... Je n'en lis que des éloges !

Titou a dit…

j'ai adoré.Le style est particulier mais il faut se laisser porter par les mots!!!!!!!!!!

 
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