dimanche 5 juin 2011

Le vent t'emportera, Jean-Marc Souvira

Présentation de l'éditeur :
Août 2003. Le cauchemar recommence. Trois femmes retrouvées à leur domicile parisien, entravées, le visage lacéré à coups de miroirs brisés. Sur leurs corps nus, un morceau de papier reprenant une phrase de l'Ecclésiaste. Trois meurtres en tout point identiques à une autre série remontant à quelques mois. Mais dont l'auteur a déjà été arrêté... Erreur judiciaire, mimétisme, complot ? Dans la touffeur de la canicule d'août 2003, les pistes s'ouvrent et se referment. Un élément, quelque part, a forcément échappé aux policiers. Une évidence juste là, sous leurs yeux, de l'autre côté du miroir...

Ce que j'en dis  :
Un très bon thriller qui nous tiens bien jusqu'à la fin en suspense. 
Des personnages mystérieux que se soit au tout début du roman avec "l'homme" qu'on comprendra rapidement qu'il s'agit du tueur, phisyque particulier, et étant sous médicaments, nous pourrions nous poser des questions sur sa santé mentale ( surtout lors des préliminaires de l'enquête avec la description des corps des victimes) ou encore l'un des policiers, nouveau dans l'unité, assez discret mais bizarre tout de même. 
L'enquête est supervisée par le commissaire Mistral qui se remet d'une épouvatable affaire où il était à deux doigts d'y laisser sa vie. Lui même pensant être prêt pour revenir sur le terrain après de longue vacances ses proches et collègues ne vont pas tarder à s'inquiéter pour lui : fatigué physiquement et psychiquement, son état physique et moral se dégrade à grand pas. Sans oublier cette horrible canicule qui prend place durant tout l'été, et dont personne ne supporte.

Comme je l'ai écrit plus haut, l'intrigue est vraiment prenante. Surtout les extraits cahiers "journal intime, cahier de rêve" qui nous donne une idée sur un personnage concernant son enfance, mais aussi ces rêves. Il y avait une chose concernnat ces rêves, je donnerais pas de détails pour ne pas spolier la lecture, et je m'étais dit "surement que..." et en m'approchant de la fin j'étais bien heureuse d'avoir vu juste concernant ce point, héhé.
Je dois dire que le dénouement est assez costaud et que certaines parties du livre ont fait que soit je remettais en questions mon avis sur ce que je pensais avoir trouvé, soit j'avais tout simplement raté l'indice, le détail !
L'histoire se déroulant de plus sous un été caniculaire, et qui a eu des effets néfastes sur certains services, types de personnes, nous pourrions nous douter les états dans lesquels les cadavres étaient découvert.
Sans oublier un sujet, une maladie, bien décrite, développé dans le roman.
De plus le roman a éte écrit par un commissaire divisionnaire, qui a excerce lui même depuis 25 ans au sein de la police judiciaire. Et, comme on le disait avec la personne qui me l'a prêté, ca se sent dans l'écriture, le jargon du métier, etc.
Hônnetement, si vous êtes fan des thrillers, je vous recommande celui-ci. Et pourquoi ne pas le lire durant l'été s'il est aussi chaud que ne l'a été le printemps en France ;-)

Pour en lire un extrait c'est ici !

1 commentaires:

Mascha a dit…

Quel magnifique blogue! Si mignon. ^^
Ça donne envie de le dévorer comme un bonbon sucré... ou comme un livre. ;)

 
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