dimanche 6 mars 2011

L'histoire très ordinaire de Rachel Dupree, Ann Waisgarber

Présentation de l'éditeur :
Émouvant, poignant, bouleversant, le portrait d'une descendante d'esclaves, mère courage dans les Badlands du Dakota du Sud au début du XXe siècle. Saluée par Alice Walker, une œuvre qui éclaire certains épisodes méconnus de l'Histoire américaine. Isaac et Rachel Dupree avaient de quoi être fiers. Premiers fermiers noirs des Badlands, à la tête d'un domaine de cent soixante acres et d'un petit cheptel, l'ancien soldat Buffalo et la petite cuisinière de Chicago se voyaient déjà faire jeu égal avec les pionniers blancs. Quatorze ans plus tard, le constat est désespéré : il n'a pas plu depuis des mois, le bétail se meurt et les réserves de vivres sont épuisées. Isaac s'obstine à racheter des terres dont même les Indiens ne veulent pas et Rachel, enceinte pour la cinquième fois, ne supporte plus l'isolement dans lequel l'orgueil et l'obstination de son mari les ont plongés, elle et ses petits. Pour sauver ses enfants et retrouver sa dignité perdue, Rachel Dupree va devoir puiser dans ses dernières forces et prendre la décision la plus difficile de sa vie...


Mon petit mot :
L'histoire est raconté par Rachel elle-même, elle débute son histoire au moment présent ( année 20-30) par une action que son mari a prise et qui la déroute.
Cela va faire quatorze ans qu'elle vit dans cette région des USA mais cet été est bien sec, rien ne pousse, pas une seule goutte de pluie depuis une éternité.
Enceinte de son huitième enfant, elle se surprend à se remémorer certaines parties de son passé, de sa vie à Chicago, de ses début sur cette terre aride. Elle nous laisse savoir comment elle s'est mariée à Isaac Dupree.


Au fil de la lecture, j'ai pu ressentir sa fierté d'être une personne de couleur, même si entouré de blancs, elle se sent mal à l'aise. Une époque ou beaucoup de blancs n'aimaient pas l'idée qu'ils soit libres. Son mari encore plus, surtout qu'il le premier rancher noir à avoir sa propre ferme. Un homme très ambitieux, trop peut-être. Et dut à certains fait, Rachel se rappele certains souvenirs et comprend mieux certaines choses. Elle se dit qu'elle a tout pour être heureuse. Mais l'est-elle vraiment ? Ne ressent-elle pas le manque du pays, vis à vis de la grande ville?


La lecture se fait facilement, pas besoin de grande concentration. J'ai aimé ce portrait de femme (même s'il était fictive) courageuse malgré sa situation avant la racontre avec Isaac et pendant quatorze ans et de sa condition...elle pensait le connaitre, que certains des mots de son époux étaient d'amour. L'étaient-ils au moins ? J'en suis venue à la même conclusion qu'elle à un moment.

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