dimanche 30 janvier 2011

Le joli mois de mai, Emilie de Turckheim

Présentation de l'éditeur :
En ce joli mois de mai, Monsieur Louis repose sous un arbre, une balle de fusil dans la gorge. Par testament, il lègue à cinq clients chasseurs sa maison, sa forêt peuplée de sangliers, son élevage de porcs et même Aimé, l'homme â tout faire de la propriété. Les héritiers débarquent : un inspecteur à la retraite, un couple rapace, un militaire et un tenancier de bordel. Sans l'ombre d'une pensée pour le défunt, avidement, ils attendent le notaire. Qui ne viendra jamais. Parmi eux, il manque une femme. Emilie de Turckheim, dans une langue brute, ironique et cruelle, sème doute et indices avec la virtuosité d'un maître du suspense.

Quand à moi :
L'écriture est déroutante par le fait que le narrateur est simplement l'homme à tout faire de la propriété : Aimé. Aimé est un homme un peu simplet, et comme il le dira dès le début, il ne sait pas raconter les histoires.
Et pourtant je l'ai lu, et lorsque je l'ai fermé, c'était avec un grand sourire car je comprenais mieux pourquoi sur la quatrième couverture il est écrit " entre amour et vengeance, un huis clos à la Chabrol."
L'histoire est tout bêtement une histoire d'héritage entre cinq clients que connaissaient Monsieur Louis...Aimé nous les décrira et nous dira leurs noms. Noms qu'on retrouveras plus tard, par rapport à une histoire du passé.
Mais voilà que dans la soirée, une personne, qui était en très bonne santé, meurt soudainement. Les vautours se feront une joie de toucher une plus grosse partie de l'héritage. Mais pour cela ils doivent attendre le notaire qui n'est pas pressé d'arriver.
Aimé fait de son mieux pour bien les recevoir et leurs faire parler, histoire de combler le silence, de raviver la mémoire de Monsieur Louis.

Un petit livre que j'ai beaucoup aimé pour son cynisme, humour noir. Mais voilà quand je suis arrivée vers les dernières comment ne l'ai-je pu voir ce qui allait arriver ? J'ai été agréablement surprise.

0 commentaires:

 
Header image by sabrinaeras @ Flickr