dimanche 15 août 2010

Linger (frisson, tome 2) , Maggie Stiefvater

Quatrième de couverture :
Dans frisson, Grace et Sam se trouve l'un et l'autre.
Or, dans Linger, ils doivent se battre pour être ensemble. Pour Grace, cela signifie défier ses parents et de garder des secrets dangereux. Pour Sam,cela signifie de surpasser son passé loup-garou ... et trouver un moyen de survivre à l'avenir. Mais au moment où ils parviennent à trouver le bonheur, Grace se retrouve dans un état qu'elle n'aurait jamais pu s'attendre ...


Moi :
Cela faisait des mois que j'attendais de lire la suite de Frisson. Durant cette lecture, nous retrouvons Grace et Sam bien sur, mais dans ce volume-ci, il y a aussi deux nouvelles voix en plus : Isabel et Cole.
Pas facile de parler d'un second volume sans trop dévoiler la trame...
En gros, pour ceux qui ont lu Frisson et se souviennent que vers la fin Beck avait ramené trois nouvelles personnes qui allaient faire partir du pack.
Dedans, il y a Cole, nouveau personnage, ici, dans Linger. Au fur et à mesure nous saurons qui il est et pourquoi il tient absolument à être un loup.

Isabel fait toujours le deuil de son frère et elle racontrera Cole qu'elle ne comprendra pas.

Quand à Sam, il aura d'abord une impression de déjà-vu concernant Cole, et se demandera pourquoi Beck a choisi Cole. Pourquoi ce dernier tient absolument être sous sa forme animal ?

Je dois dire que j'avais peur qu'il ait des longueurs, des routines entre Sam et Grace mais ce ne fut guère la cas. Le démarrage un peu long, le temps qu'arrive certaines situations pour être prise dans l'histoire.
La santé de Grace se fragilisera. Ce qui inquiètera son entourage, plus particulièrement Sam et Isabel. Ils se posent des questions, même Grace s'inquiète : qu'est-ce qui ne va pas avec elle ? Et pour arranger le tout, ses parents quasi inexistant se mêlent de sa relation avec Sam suite à une certaine circonstance.

Ici, l'auteur aborde certains sujet comme le conflit parent / ado (lors de la crise d'ado, la sexualité, drogue, etc), le deuil, la recherche de soi-même. Des sujets qui touchent les ados/ jeunes adultes. " La vie est cruelle".
Ce que j'ai apprécié ceci-dit, c'était les deux nouvelles voix qu'étaient Isabel et Cole. Chacun amenant leur opinion sur l'histoire si ce n'est un peu plus vivant par rapport à leurs caractères très différents de Sam et Grace. Et aussi chacun a un sujet derrière leurs personnages.

Puis l'histoire n'est pas seulement dans le sens Grace-Sam, Isabel-Cole, ils se croisent entre eux. On a leur point vue selon la situation.
Puis au fur et à mesure que l'histoire avance avec ses tensions, je me suis posée des questions sur ce que pourrait arriver aux quatre protagonistes.
Par contre la fin laisse sur faim, comme d'habitude dans ce genre de roman où il y a des suite :s

Et maintenant, je dois patienter, attendre une longue année avant de lire le dernier volet : Forever.

vendredi 13 août 2010

La chat dans le cerceuil, Mariko Koike


Sur la couverture, il est écrit que c'est un roman policier. Pour moi il n'y arien à voir d'un policer mais plutôt un suspense-psychologique.
Tout se déroule dans les années 50 -60, la narratrice, Hariu, nous raconte cette histoire.
Elle avait à peine une vingtaine d'années et souhaitait à tout prix étudier l'art. Une occasion se présente et elle s'en fait une joie. Elle va s'occuper de la fillette d'un artiste très connu : Momoko.

Arrivée dans la maison, Hariu se rend compte que Momoko est une enfant secrète, pas facile à faire parler ce qui est compréhensible : la petite fille a perdu sa mère deux ans plus tôt.
Mais Hariu se rend compte surtout de la présence de Lala, la chatte, d'une blancheur comme la neige.
Lala est la meilleur amie de Momoko. Elles ne sont jamais loin l'une de l'autre. Hariu se trouve fasciné par la fillette .
Une circonstance les fera rapprocher.
Mais voilà qu'une autre personne entre dans l'histoire et y viendra perturber son cours à sa façon...

Comme je l'ai dit, c
e n'est pas un policier et ni un thrilleur. Dès que le récit a commencé, j'ai été happé par cette histoire. J'avais l'impression que tout tourner autour de Lala. Vers la fin, on peut deviner facilement ce qui va arriver sauf le dénouement auquel je ne m'y attendais pas !
Durant la lecture, je me suis demandée jusqu'où la relation que Momoko et Lala ont ira ? Car un jour où l'autre l'une des deux disparaitra et alors ? Leur relation à l'air tellement fusionnelle... Puis surtout qu'il y a une tierce personne qui cherche à s'immiscer entre elles deux...jusqu'où ira l'amour ?

Un roman à lire. J'avais peur d'être déçue (j'avais déjà lu des policiers japonais et j'en ai pas forcément gardé un bon souvenir).



mardi 10 août 2010

Ma LAL (Liste à Lire) et PAL (pile à lire)


J'ai remarqué en visitant quelques blog lectures que certains en plus d'avoir leur PAL (Pile à Lire) avait rajouté une Liste à Lire.
Du coup j'ai décidé de faire de même ^-^ même si je continue à marquer les titres qui m'intéressent dans des carnets : ce sera plus simple aussi lorsque je passerais ma commande sur le net :p
que vous retrouverez en onglet ci-dessus.
Je la mettrais à jour au fur et à mesure, bien entendu :)

Je ne sais pas combien il y a de titres, mais les titres que je lirais en anglais seront séparé de ceux que je lirais en français.


Edit (sept 2011)
Ne mettant pas régulièrement à jour via mon ma LAL et PAL, je vous invite à cliquer sur les liens ci dessous pour en avoir une idée.

Chez Babelio (certains titre dans ma Pile à lire sont en anglais) : PAL
                                                                                                LAL

Ma Liste A Lire (anglaise) chez goodreads :


Virginie's bookshelf: wish-list





goodreads.com


lundi 9 août 2010

Le diable vit à Notting Hill, Rachel Jonhson

Présentation de l'éditeur :
L'argent ne fait pas le bonheur... même quand on habite sur un square privé de Notting Hill, l'adresse la plus branchée, la plus recherchée, la plus snob de Londres. Prenez Clare et Mimi. Elles ont moins de quarante ans, sont mariées, copines, voisines, mènent une existence de rêve. Jusqu'au jour où débarque un milliardaire américain, célibataire et démon tentateur. Le ver est dans la pomme. Chassés-croisés amoureux et intrigues immobilières se succèdent sur la verte pelouse. Ce coin de paradis si cher payé se révèle infernal. Notting Hill ? Notting Hell plutôt ! La tranquillité des beautiful people vole en éclats. Et le lecteur, lui, éclate de rire. Comédie de moeurs dans un jardin anglais, Le Diable vit à Notting Hill est un roman hilarant. Son auteur, Rachel Johnson, journaliste et soeur du maire de Londres, connaît son square sur le bout de la plume. Elle y a vécu pendant des années avant de le fuir...

Moi :
Grosse déception !
Après avoir lu la quatrième de couverture, je pensais passer un bon moment. J'ai quand même persister après les premières pages, me disant que ca allait venir...Mais non. C'est plat, mou, tellement téléphoné : tout est prédicable !! Je n'ai qu'un mot en mot en bouche pour parler de roman à sa belle couverture : bitchy. Des femmes non satisfaites qui font des mimiques aux maris de leurs meilleurs amies, cherchent des poux.
Rien d'exaltant. Même pas une touche d'humour à la british :s

Je ne sais comment j'ai réussi à le finir ( j'ai dut m'y prendre à quatre ou cinq fois ) mais si certaines de mes amies veulent le lire, qu'elles se débrouillent pour l'emprunter.

Après, bien sûr chacun est libre d'aimer !

samedi 7 août 2010

Le jardin secret, Frances Hodgson Burnett

Présentation de l'éditeur :
Mary Lennox a été horrible.
Égoïste et gâtée, elle a été envoyée à rester avec son oncle bossu dans le Yorkshire. Elle le haïssait. Mais quand elle trouve le moyen d'entrer dans un jardin secret et commence à s'en occuper, un changement se fait sur elle et sa vie. Elle rencontre et se lie d'amitié avec un garçon, Dickon le talentueux, et par la suite son cousin malade Colin qu'on lui avait caché. Entre eux, les trois enfants travaillent avec une magie étonnante en eux-mêmes et ceux qui les entourent.


Moi :
Je recherchais de la lecture en anglais quand je suis tombée sur celui-ci.
Et quel coup de foudre ca a été pour cette histoire qui y mêle mystère, autour de ce jardin dont la clé a été enterrer pour que personne n'y aille. Jardin qui ramenait des souvenirs que l'oncle ne voulait plus y penser et dont personne n'a le droit d'en parler ! L'amitié pour cette fillette qu'est Mary, dont la mère l'a toujours rejeté car elle n'était pas belle et la laissa au bon soins de nounou indienne, pays que le Royaume Uni colonisa. A la mort de ses parents, Mary est envoyé en Angleterre et subit un choc culturel : en Inde les servantes faisaient tout pour lui plaire, lui passer ses caprices. Mais là dans le Yorkshire, qu'elle décidera de pas aimer au début, c'est le contraire : les bonnes sont familière avec elle, celle qui s'occupe d'elle lui fait comprendre les différence et avec patience arrive à la faire changer... Puis elle lui parle rapidement du jardin secret.
Quand on est une fillette étant seule enfant dans la maison et aucun dans les alentours, elle n'a qu'une hâte trouver ce jardin. Elle se liera d'amitié avec Dickon, tenlentueux garçon qui communique avec la nature, et puis avec son cousin - que le personnel devait cacher l'existence -et dont il fera rappeler fortement quelqu'un à Mary.
A eux trois, s'en dégage une magie et passeront beaucoup de temps dans le jardin secret...pour le faire vivre une nouvelle fois !


Si vous ne l'avez pas lu, lisez le !! Sinon, relisez le :)

La vie d'une autre, Frédérique Deghelt

Présentation de l'éditeur :
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d'amour et le lendemain... Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner le change à son entourage ? Et comment retrouver sa propre vie ? C'est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence.

Moi :

Un roman qui m'avait laissé septique par sa quatrième de couverture avec pour histoire Marie, 25 ans, qui se réveille douze ans après sans avoir aucun souvenirs de ces dernières années.
Finalement, je l'ai savouré.
L'auteur a su nous intriguer à travers le personnage de Marie : comment est-ce possible qu'elle perde douze années de sa vie ?
Puis d'une certaine façon, je me suis attachée à ce personnage, courageuse dans un sens - se réveiller après tant d'années avec un mari et des enfants...- qui recherche à trouver ses repères dans la vie, à enquêter sur elle-même au près de ses proches sans rien dévoiler. On pourrait se demandait si Pablo ou n'importe qui le remarquerait...Certains voient un changement en elle, retrouve l'ancienne Marie.
Je ne pense pas que ce roman à pour seul sujet la mémoire, amnésie.
Mais aussi une question de remise en question : au fur et à mesure que Marie trouve de plus en plus de détails, souvenirs que sa mémoire a effacé, elle se rend compte qu'il y certains détails qui la surprendront, ainsi que l'opinion extérieur sur le couple qu'elle forme avec Pablo. Mais là, pour Marie c'est une nouvelle histoire d'amour qui a tout juste commencé tandis que pour Pablo c'est le contraire.
Et si elle avait oublié pour tout simplement revivre ?


Je parais surement maladroite dans mon commentaire mais c'est un livre que je recommande à lire.

mercredi 4 août 2010

Cold comfort farm, Stella Gibbons

Présentation de l'éditeur :
Lorsque sensible, complexe Flora Poste est orphelin à dix-neuf, elle décide de son seul choix est de descendre sur la famille au plus profond de Sussex.
A la bien nommée Cold Comfort Farm, elle répond aux Starkadders condamné: cousine Judith, en poussant avec le remords de la méchanceté tacite; Amos, la prédication d'incendie et de la damnation; leurs fils, Seth lubriques et désespéré Ruben, enfant de la nature Elfine et folle vieille tante Ada Doom, qui a gardé dans sa chambre pendant les vingt dernières années. Mais Flora aime rien de mieux que d'organiser d'autres personnes. Armés de bon sens et une forte volonté, elle décide de prendre chacun de la famille dans la main. Une parodie hilarante et impitoyable des mélodrames rural, Cold Comfort Farm (1932) est l'un des meilleurs romans comiques-aimé de tous les temps.


Moi :
Un classique de la littérature anglaise.

L'histoire est celle de Flora, 19 ans, dont les parents viennent de décéder et dont elle aura une pension / rente de 100 pounds. Elle passe quelques jours chez une très bonne amie à elle qui collectionne les corsaires. Flora lui fait part de ce qu'elle envisage de faire dans le futur. Mais pour l'immédiat, elle pensait contacter le peu de famille qu'elle a pour leur demander hébergement sachant qu'elle a une pauvre pension.
Ainsi, elle envoie quatre lettres, chose osé sans doute à cette époque (année 20) et pour une personne de son éducation. Son amie ne le lui cache pas et voit ca d'un mauvais oeil.
Flora attend au moins une réponse sur les quatre lettres envoyés. Elle reçoit des réponses, et dont une ouvre plus sa curiosité aussi bien par son contenu aussi bien par le nom de la ferme : Cold Comfort Farm !
Lorsqu'elle arrive à la ferme, il y a une atmosphère typique des fermes. Les gens fermés, froids face à une citoyenne, encore plus une étrangère à leur yeux.
On y trouve toute sorte de personnage : Amos qui prêche, Seth le beau gars passionné par le cinéma, Ada la vieille bique, etc.
Flora fera en sorte de satisfaire chacun d'eux en réalisant leurs souhaits. Cela lui prendra le temps d'apprendre à les connaitre, à cerner le caractère.

L'auteur y mêle l'humour pour nous raconter cette hsitoire qui m'a fait beaucoup sourire.
Beaucoup de répétitions au niveau vocabulaire pour certains personnages comme Ada : " I saw something naughty in the woodsheed", Amos : " there'll no butter in hell" ou encore souvent "Robert Post's child".

Juste dommage que cela ne soit pas traduit en français car honnêtement, j'ai passé un très bon avec cette lecture.
 
Header image by sabrinaeras @ Flickr