jeudi 30 avril 2009

Fleur de Neige, Lisa See

Présentation de l'éditeur : Fleur de Lis et Fleur de Neige sont nées le même jour, à la même heure, dans une province reculée de la Chine du XIXe siècle. Alors que la famille de Fleur de Neige est de la plus haute noblesse, celle de Fleur de Lis n'a connu que la misère ; mais la grande beauté de cette dernière et la perfection de ses pieds lui permettent de devenir la laotong (" âme sœur ") de Fleur de Neige. Les deux jeunes filles partagent tout, du supplice des pieds bandés à la réclusion, du nu shu, langage secret inventé par les femmes, à leurs mariages arrangés. Leur amitié, teintée d'une fascination réciproque, grandit au fil des années. Jusqu'au jour où Fleur de Lis découvre que Fleur de Neige l'a trahie. L'amour qui les lie cède alors la place à une jalousie que rien ni personne ne saura arrêter. Fleur de Neige est un merveilleux voyage dans le temps qui nous fait revivre la tradition ancestrale de l'éducation des jeunes filles dans la Chine impériale. Best-seller traduit dans 23 pays, ce roman chargé de lyrisme et d'émotion pénètre l'une des plus mystérieuses relations humaines : l'amitié féminine.

Mon avis :
Un roman, très bien documenté, sur les conditions de vie des chinoises au dix-neuvième siècles. Un véritable voyage dans le passé, au milieux des traditions tel que les pieds bandés (pour être sure d'être dans un bon rang, avoir un beau marriage - arrangé bien avant l'adolescence) avec la souffrance des petites chinoises au début de leurs bandages, puis même lorsqu'elles deviendront femmes (ca je vous le laisserais découvrir lors de votre lecture). Il y a aussi le "nu shu" : l'écriture des chinoises, que les hommes ne pouvaient lire, et même pour les femmes, comme on le lira dans le roman, est assez complexe du fait qu'un mot peut en vouloir dire un autre selon le contexte . Cette écriture sous forme poétique, sous forme de chant, elles l'écrivaient sur du papier, les broder sur des tissus...
L'auteure nous fait découvrir tout ca sous la forme d'une histoire de deux "laotong", âmes soeurs que sont Fleur de Neige et Fleur de Lis. Laotong veut dire beaucoup de chose entre deux filettes : c'est avant tout un contrat sur leur nouvelle amitié, elles apprendront des choses ensembles, mais surtout une fois qu'elles sont mariées, elles continuent à être en contacte, à se voir puisqu'elles sont presque comme des soeurs qui se sont fait des promesses, contrairement aux soeurs d'adoptions qu'on les fillettes jusqu'où jour de leur mariage.
Mais lorsque ces deux laotons là se marient, dans deux familles bien différentes, on peut se demander jusqu'où le fossé entre leur statuts se creusera. Car contrairement aux fils qui restent dans leur famille, les filles partent et il peut arriver que la belle-mère soit méprisante...


Je ne sais comment en parler de ce roman qui m'a fortement touché. Mais je le recommanderais à toutes les personnes qui souhaitent en savoir plus sur le quotidien des chinoises lors du 19eme siècles, qui ressemblait alors fortement à une forme d'esclavage.

Extraits :

Ce passage est au moment où Fleur de Lis, se fait bander les pieds:
"Pour que mes pieds soient considérés comme parfait, il fallait qu'ils obéissent après le bandage aux sept critères suivants : ils devaient être miniscules, étroits, élancés, pointus et cambrés, tout en restant parfumés et doux au toucher. Parmis tous ces attributs, la taille est determinante. L'idéal est de sept centimètres."

" [...]Le but était que mes orteils et mon talon finissent par se rejoindre, aménageant entre eux une fente tout en dégageant mon gros orteil, sur lequel j'allais prendre appui pour marcher."

"Maman me forca sans ménagement à abandonner ma chaise: le terme de douleur est bien trop faible pour décrire la sensation qui s'empara de moi. Mes orteils étaient bloqués, repliés sous la plante de mon pied, de telle sorte que mon corps entier reposait sur ces moignons. J'essayai de retouver l'équilibre en m'appuyant sur mes talons. lorsque ma mère s'en appercut, elle me frappa sechement."

Celui-ci extrait sur les conditions de femmes, en tant que mères :
"On s'attend à ce que nous aimions nos enfants, nous autres femmes, à peine sont-ils sortis de notre ventre...Mais laquelle d'entre nous n'a pas ressenti une cruelle déception en découvrant qu'elle venait de mettre au monde une fille ? Ou une panique croissante - même s'il s'agissaitdu fils tant attendu - en bercant sous le le regard désaprobateur de sa belle-mère son nourrisson qui n'arretait pas de pleurer ? Mëme si nous aimions nos filles de tout notre coeur, nous devons les élever en leur apprenant à souffrir. [...]"


lundi 27 avril 2009

Le courage du papillon, Norma Fox Mazer

Présentation de l'éditeur : Cinq sœurs, Beauty, Mim, Faithful, Fancy et Autumn, sont observées par un homme étrange. Il est obsédé par leurs manies, l'ordre dans lequel elles sortent de la maison. Leur innocence le fascine. Occupées à vivre, les filles ne remarquent pas qu'il s'approche, pas à pas. Jusqu'au jour où l'une d'elles se perd en ville. Il est là, qui la guette...


Ce que j'en dis : La couverture avait atiré mon regard, la quatrième de couverture un peu moins...ceux sont les peux de commentaires que j'ai lu concernant ce roman qui m'a décidé à le lire.
Elles sont cinq soeurs avec des prénoms hors du commun. Comme toutes soeurs, elles se disent des secrets, se disputent, jouents entre elles, s'inquiètent pour l'une d'entre elle, etc. Elles ne viennent pas d'une famille aisé loin de là. C'est l'ainée Beauty qui est plus responsable de ses soeurs et de la maison que leur propre mère ! Donc elle doit garder un oeil et gèrent tout les problèmes qui les concernent. Dans la premières partie du livre, on apprend à les connaitre. Après tout chacune à son caractère bien définie.
C'est surtout Beauty, Fancy et Autumn qui prennent la parole : leurs pensées, ce qu'elles font, leurs rêves...Pour Autumn, l'auteure de lui donne pas vraiment la parole, elle nous parle d'elle sous la seconde personne du singulier pour qu'on puisse mieux s'identifier à elle, à ses moindre gestes, paroles, pensées.

Puis entre deux, il y cet homme qui les observe miniieusement. Elles ne se doutent de rien. Pourquoi le seraient-elles alors ? Cet homme m'a fait rappelé tel un prédateur cherchant sa proie; un gros chat chassant un oiseau. En lisant ces pages à lui, on sait à quel genre de prédateur on à faire...

A la deuxième partie, j'en ai eu des frissons.

Oui, c'est un beau roman sur le courage...le courage d'un papillon. Une histoire touchante, drôle, effrayante.

vendredi 24 avril 2009

L'art de courir sous la pluie, Garth Stein

Présentation de l'éditeur : Je m’appelle Enzo. J’aime bien mon prénom, il sent le Sud, le soleil, l’Italie et ses voitures de course… Justement, moi, je suis un fan des courses automobiles. Je connais tout sur tout : les marques, les modèles, les couleurs, les écuries, les pilotes, les saisons… C’est Denny qui m’a tout appris. Denny est pilote automobile, un vrai champion ! Et surtout, c’est le seul qui sache conduire parfaitement sous la pluie. Denny est comme mon frère. Nous avons eu une vie bien remplie, lui et moi, avec ses joies et ses douleurs, sourdes ou fortes. La rencontre d’Ève, la naissance de Zoé, la maladie, Annika… C’est tout cela que je raconte ici, une vie que nous avons pilotée ensemble comme une voiture de course sous la pluie. Si j’osais, je dirais que c’est extrêmement dur de conduire quand il fait un temps de chien. Cela ne vous choque pas ? Ah, j’ai oublié de vous dire ! J’ai 4 pattes, des poils sur tout le corps, une truffe humide en permanence, de grandes oreilles tombantes, et je suis le chien de Denny. Une histoire drôle et touchante servie par un style fluide et des trouvailles poétiques.

Mon avis :
Une histoire originale puisqu'elle est racontée par un chien, Enzo. Enzo est un gros fan des courses automobiles, de Senna, et surtout de son maitre Denny qui est un semi-professionnel.
Enzo sent sa fin approcher et nous raconte sa vie avec Denny et sa famille : les bonheurs comme les malheurs.
Enzo est très attentionné auprès des siens, il les écoute à grandes oreilles ce que Denny et sa femme lui raconte. Il ne lui manquerait plus que la parole à ce brave chien.
Un livre qui se lit facilement, remplit de sentiments (de l'humour en particulier mais aussi certains passage assez tristes. Puis il a cette partie du livre où des gens égoistes font irruption et on se demande comment c'est possible de faire une telle chose !)
Certes on y parle beaucoup de courses de voitures comme fond d'histoire mais cela ne m'a pas géné. Lors de la lecture on pourrait avoir l'impression que c'est un chien qui a écrit ce roman tellement l'auteur s'y est prêté au jeu...

mardi 21 avril 2009

Le koala tueur, et autres histoires du bush, Kenneth Cook

Présentation de l'éditeur : "Je n'aime pas les koalas. Ces sales bêtes, aussi hargneuses que stupides, n'ont pas un poil de gentillesse. Leur comportement social est effroyable - les mâles n'arrêtent pas de se tabasser ou de voler les femelles de leurs semblables. [...] Leur fourrure est infestée de vermine. Ils ronflent. Leur ressemblance avec les nounours est une vile supercherie. Il n'y a rien de bon chez eux. Sans parler du fait qu'un jour, un koala a essayé de me jouer un tour pendable."
Avec ses redoutables crocodiles, ses excentriques mineurs d'opales, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l'impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n'est pas Kenneth Cook qui aurait pu le soumettre ! Pour ce qui devait être l'un de ses plus grands succès de librairie, Cook a réuni peu avant sa disparition ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l'Australie. D'après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage et ses frissons inattendus s'est déroulée comme il le raconte ici ; mais jamais il n'aurait osé les incorporer à ses romans tant elles paraissent incroyables. Et c'est précisément parce qu'elles sont tout à fait véridiques qu'il n'attendait pas qu'on le croie ! Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.



L'auteur nous entraine avec ses histoires dans l'Australie profonde : le bush et ses quelques dangers.
"Le koala tueur et autres nouvelles du bush" regroupe quinze petites aventures aussi drôle les unes que les autres. La plupart d'entre elles incluants des animaux : koala, crocodile, serpents, éléphant, chat, chien, cochon sauvage...
Pour certaines de ses histoires, elles paraissent tellement invraisemblable que c'est à se demander si elles sont en totalité vraies !
De là à rire à grand éclat ce ne fut pas le cas même si j'ai ris à certaines ou tout simplement souris.
Si vous cherchez un petit livre pour vous égayer, je vous recommande celui-ci et commencez directement avec la l'histoire du "le koala tueur" :D

dimanche 19 avril 2009

Cuisine sanglante, Minette Walters

Quatrième de couverture : " D'où provenait la fascination qu'exerçait Olive Martin ? Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De sa sinistre notoriété ? De la répulsion qu'elle inspirait ? Elle avait débité sa mère et sa soeur en morceaux qu'elle avait rassemblés sur le sol de la cuisine en une composition abstraite sanguinolente. L'énormité du crime, jointe à l'impression terrifiante que sa silhouette apocalyptique avait produite sur les membres du tribunal lui avaient valu une condamnation à perpétuité. Le crime mis à part, ce qui rendait son cas exceptionnel, c'était quelle avait plaidé coupable et même refusé de se défendre. " Dès sa première rencontre avec Olive Martin, Rosalind Leigh, qui a accepté non sans dégoût d'écrire un livre sur elle, a le sentiment que la meurtrière obèse n'est pas coupable. Mais alors pourquoi ces aveux ? Qui protège-t-elle ? Et pourquoi ?


Dans les deux romans que j'ai lu seulement de l'auteure ("Le sang de Renard" et " La muselière") elle nous menait à chaque fois sur de fausses pistes. Ici, c'est pareil mais ca tourne autour des mensonges. Roz, jounaliste, doit écrire un livre sur Olive Martin : psycopathe qui tué sa mère et sa soeur et les a coupé en pièces. Comme il est écit ci-dessus, l'instinc de Roz lui dit que Olive est innocente. Au fur et à mesure que Roz cherche des personnes ayant connu la coupable et ses victimes (pour se faire une idée sur leurs caractères) elle s'appercevra que beaucoup de chose ne colle pas, entre les aveux de la coupable et certains faits, des personnes qui semblent cacher des choses... Puis il y aussi cet ancien policier bizarre qui tourne pas rond. Roz s'en entichera et découvrira se qui se cachera derrière son agressivité. Une fois de plus, avec Minette Walters, je n'ai compris vers la fin qui était le véritable coupable car il fallait y a voir penser à cette personne ! Par contre , toute à la fin du roman, comme un des personnages, j'ai eu des frissons...pour moi il y a toujours le doute de savoir si Olive n'a pas été aux meurtres :s

jeudi 16 avril 2009

L'étrange vie de Nobody Owens, Neil Gaiman

Présentation de l'éditeur : Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux... L'Étrange Vie de Nobody Owens est un roman enchanteur, noir, magique, tendre et profond.

Découvert par hasard sur quelques blogs lectures, je me suis précipitée pour acheter " The graveyard book"... J'avais lu des comparaisons au "livre de la jungle". Je dois reconnaitre que la comparaisson est bonne : la jungle devient un cimetière, les animaux à des fantômes de tout genre, des goules, et autres créatures mystiques / occultes. certes c'est une lecture jeunesse mais je n'ai pu m'empecher de le lire, comme il m'arrive assez souvent d'ailleurs. On y retrouve toute sortes de sentiments, l'auteur nous fait frissoner à un moment puis à un autre on se retrouve à sourire (du moins pour ma personne !). Surtout au début de l'histoire tristesse et que va-t-il arriver au bébé, puis


sourire alors que la situation devient cocasse pour les "habitants" du cimetières...
Nobody Owens est un petit garcon comme les autres sauf qu'il grandit dans un cimetière, élevé par des parents fantômes. Pourtant on se doute bien que tôt ou tard, il voudra voir le monde des vivants. Puis après tout les interdits sont fait pour être braver, non ? Ce qui lui résultera quelques petites aventures. A la fin j'été triste par la manière dont ca se termine mais en même j'étais heureuse pour lui. Un roman qui m'a fort été sympathique de lire, avec de belles illustration de Dave McKean.


mardi 14 avril 2009

Katherine, Anchee Min

Quatrième de couverture : " En 1982, Mao était mort depuis six ans, la révolution culturelle était officiellement terminée. Notre jeunesse s'était évanouie sans laisser de trace. Nos âmes dévastées hurlaient. J'avais vingt-neuf ans. Les jours impairs j'allais à l'école, les jours pairs je travaillais à l'usine. Un matin d'avril, nous arriva d'Amérique un nouveau professeur. Elle s'appelait Katherine. Kan-si-ren. Elle demanda à la classe de lui traduire son nom. Nous eûmes un sourire embarrassé. Une petite voix répondit que cela sonnait comme Tuer-un-mort. Katherine éclata de rire. Un rire du fond du coeur, une explosion de rire. Personne ne riait ainsi en Chine. Katherine, le beau démon étranger aux cheveux auburn et au corps de serpent, venait de déclencher une révolution dans nos têtes. " Portrait d'une génération de jeunes Chinois brutalement confrontée à la sensualité, à la liberté de manières et au charme d'une femme occidentale. Un récit authentique et passionnant...

Mon avis :
Roman que j'ai aimé pour avoir découvert la Chine au début des années 80, six ans après la mort de Mao.
L'histoire nous est raconté par Zebra : elle nous raconte son enfance, comme parmis tout les autres enfants chinois de cett époque, sous le régime communisme de Mao. Lorsqu'elle commence à suivre ses cours d'anglais parce que son employeur lui a demandé de faire un catalogue en anglais, elle ne pensait pas avoir un professeur comme Katherine, une jeune femme américaine. Katherine représente tout ce que la Chine alors refusait que les chinois(es) revelent : sensualité, humour, et avoir une opinion sur quelque chose. Donc Zebra nous raconte son histoire, cette racontre avec Katherine qui changera beaucoup de choses en elle, et à d'autres étudiants. Katherine cherche à avoir des informations sur la vie des chinoises pour écrire une these, un livre. Pour Zebra c'est un peu trop, elle-même ne comprend pas son pays, alors comment Katherine pourrait le comprendre. Petit à petit une amitié s'installera entre elles deux. Zebra cherchera à faire comprendre à Katherine de faire attention, car après tout elle est en Chine don pas les mêmes cultures. L'une et l'autre auront du mal à comprendre la culture de ces pays qui leur font rêver... Est-ce que Zebra alors pourra se permettre d'avoir espoir pour son avenir ? D'avoir un meilleur poste et ne pas retourner à l'usine ou la carrière ? Quand à Katherine, elle a un autre projet qu'elle souhaite faire tant qu'elle est en Chine, est ce qu'elle y arrivera ? Ce roman est semi-autobiographique et ca se ressent. L'auteur parle non seulement du communisme sous le régime de Mao, mais aussi rapidement de l'adoption, de ces petites filles non désirées et abandonnées, des pieds bandés ( tradition interdite depuis le debut du XXeme siecle).

dimanche 12 avril 2009

Half moon street, Anne Perry

Présentation de l'éditeur : En cet automne 1891, Londres semble bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n'a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d'un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l'entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l'irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les cœurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres où se jouent les pièces d'un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités...

Mon avis :
Parmis les romans que j'ai lu d'Anne Perry, celui-ci est mon cinquième (dont la troisieme enquete de Thomas Pitt) et m'a beaucoup changé des enquetes précedentes.
Thomas Pitt se retrouve seul et la maison est bien vide : Charollte, sa femme, est partie en vacances avec sa soeur en France. Un meurtre a été commis et c'est Pitt qui se charge de l'enquete. Enquete qui le melera au milieu de la photo et du théatre. Le livre est partagé entre l'enquete et de la vie de la belle-mere de Thomas Pitt, Caroline. Cette derniere fera une racontre forte interressante qui ne plira pas du tout à sa propre belle-mère. La vieille femme craint que cette nouvelle personne parle d'un secret très lourd qui la concerne...Elle va tout faire pour que cette personne ne vienne plus mais Caroline n'étant pas dupe se pose des questions aux comportements de sa belle-mere.

Pour ceux qui n'ont jamais lu cette auteur ses romans se passe en Angleterre, à l'époque Victorienne. J'adore l'ambiance qui se degage de cet epoque avec les differentes classes sociale, les moeurs de vies, etc.
Elle a ecrit deux series de romans : les enquetes de Thomas Pitt et de sa femme Charlotte, et l'autre qui sont celles de Monk.

vendredi 10 avril 2009

Arrivé massive de livres...

Voilà mardi soir, je me suis précipitée à la poste chercher une commande que j'avais faite à amazon. Ce qui tombait bien puisaue je suis en vacances depuis mardi soir, hihi.
Le problème quand on habite un peu loin, en dehors de la France, ça vaut plus le coup de faire une commande comme j'ai faite à cause des fris de ports. J'ai commandé une quinzaine de livres...cela m'a pris près d'un mois pour la faire entre jemet de coté cet article, ou non ; puis ensuite voir combien ca me revenait avec les frais de ports, etc.

Certains romans, comme "Prenez soin du chien", "Abolissons l'hiver" (je pense que celui va attendre six mois pour que je le lise au bon moment de l'année), "la fille du roi des elfes", et, "cuisine sanglante" étaient des titres que je tenais absolument à avoir. Pour le dernier, j'ai cherché quel pouvait être le titre en anglais et ne vous dit pas ma surprise en voyant le titre original !





Ensuite je cherchais surtout de la littérature asiatique, ou qui se passe en Asie : "Porte de l paix celeste" de Shan Sa, Dojoji et autres nouvelles", "Fleur de neige" de Lisa See, et "Le poid des secrets, tome 1 : Tubaki" ont été mes choix parmis une longue liste. Le dernier ayant lu de bonnes critiques sur des blogs...

Je ne sais plus comment, mais mon oeil a été attiré par la couverture de l'album : Contes de chats. pour certains cela ne les surprendra guere sachant que je suis une grande amoureuse de chats :p
Pour "le courage du papillon", tout simplement parce que pour le même prix du livre en anglais, la couverture de la version française était plus attrayante..."Le koala tueur et autres histoires du bush" tout simplement par ce que ca représente l'Australie et la présentation de l'éditeur m'a bien plus. Malheureusement je n'arrivais pas à le trouver en anglais.
"Le libraire" à cause de son titre. Pour les autres : parce que ceux sont des auteurs que je connais et apprécie leurs plumes.

Mrs Dalloway, Virginia Woolf

Quatrieme de couverture :
Tôt le matin, tard le soir, Clarissa dalloway se surprend à écouter le clocher de Big ben. Entre les deux carillons, une journée de printemps, une promenade en ville, le flux des états d'âme et le long monologue d'une conscience.
Clarissa tente de "sauver cette partie de la vie, la seule précieuse, ce centre, ce ravissement, que les hommes laissent échapper, cette joie prodigieuse qui pourrait être nôtre". Et pourtant résonne déjà dans ce livre, le plus transparent peut-être de l'oeuvre de Virginia Woolf, comme la fêlure de l'engoisse ou le vertige du suicide.

Mon avis :
Mrs Dalloway est une lecture qui m'a demandé une certaine concentration : j'avais commencé à le lire dans le train mais fut résolu de le continuer à le lire chez moi au calme.

Le roman se présentais sous forme de monologue changeant à plusieurs fois de voix selon le personnage.
L'histoire se déroule, à Londres, au mois de juin 1923, autour de la journée de Mrs Dalloway et dans Londres. Clarissa Dalloway prépare une soirée et se promene entre deux dans Londres pour les derniers préparatifs. Elle croisera certaines de ses connaissances. D'autres personnages font apparition et leurs pensées se tourneront vers elle à un moment donné, Clarissa : que se soit son mari, sa fille Elizabeth, son ancien amoureux Peter Walsh, Miss Kilman qui la deteste et réciproquement...
Puis il y aussi ce personnage interresant qu'est Septimus par sa maladie, d'où l'auteure parle de la sienne. Dans l'introduction de ce livre il est noté : " La journée de Septimus warren Smith est le contre-point de celle de Clarissa. L'évocationde sa folie a eu pour Virginia une fonction d'exprcisme. Elle note dans son Journal `la date du 14 octobre 1922 : Mrs Dallowayprend la dimension d'un roman, et j'y esquisse une étude de la folie côte à cote. Elle prete à Septimus des hallucinations analogues à celle dont elle souffre."

Lecture que j'ai aimé pour les descriptions de la vie londonienne à ce temps là, puis la maniere dont Virginia Woolf fait référence de ses hallucinations à un de ses personnages.

lundi 6 avril 2009

La rêveuse d'Ostende, Eric - Emmanuel Schmitt

Présentation de l'éditeur : Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anna Van A., va le surprendre en lui racontant l'étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l'amour le plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystificatrice ou femme unique ? Cinq histoires où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences. Cinq histoires - La rêveuse d'Ostende, Crime parfait, La guérison, Les mauvaises lectures, La femme au bouquet - suggérant que le rêve est la véritable trame qui constitue l'étoffe de nos jours.

Mon avis :
Eric - Emmanuel Schmitt nous emmène à laisser notre imagination gambader lors des lectures de ses cinq nouvelles. Et comme il est écrit dans la présentation l'auteur nous montre vraiment le pouvoir de l'magination...Des faits se présentent tel quel, et nous pourrions penser comme les narrateurs, personnages principaux de ces nouvelles pour qu'on découvre ce qu'il en est. L'auteur se joue bien de nous alors ! Il y en a trois que j'ai aimé : la rêveuse d'Ostende ; Crime parfait ; et, Les mauvaises lectures.

vendredi 3 avril 2009

L'invité, Roald Dahl

Quatrieme de couverture :
Connaissez-vous Oswald Hendryks Cornelius? Ce grand voyageur, amateur d'araignées et d'Opéra italien, collectionneur de cannes, souffrant d'une phobie des microbes, et surtout séducteur invétéré ? Voici quelques pages du journal de cet étonnant personnage: lors d'un voyage en Égypte, à la suite de nombreuses péripéties, Oswald est invité à séjourner dans un somptueux château au beau milieu du désert du Sinaï. Et qui dit château dit princesse à séduire...mais à quel prix !

Mon avis :
Un court message pour parler rapidement de ce petit roman (nouvelle) extrait du recueil "La grande entourloupe".

R. dahl nous fait faire connaissance avec un drôle et curieux personnage qu'est l'oncle Oswald Cornelius : courreur de jupon, faisant de collections assez particulieres d'araignées et de scorpions, mais surtout il a une sainte horreur des microbes !
Là où c'est devenu interessant - pour moi - c'est lorsqu'il se retrouve coincé au milieu du désert par une certaine circonstance. Puis il se fait invité dans un chateau, au beau milieu du désert ? On peut commencer alors à sentir venir quelque chose. Pour l'oncle Oswald Cornelius se sera le début de son aventure qui lui donnera peut etre une lecon...En tout cas lors des deux dernières pas j'ai bien rien :)
Une petite nouvelle à humour noire, sympa à lire.

jeudi 2 avril 2009

Dernières nouvelles des oiseaux, Erik Orsenna

Présentation de l'éditeur :
" Ce soir-là, le président présidait une remise de prix au lycée de H. Dès le cinquième très bon élève, il bâilla. Tandis que se poursuivait l'éprouvante cérémonie, l'idée arriva dans son cerveau et, s'y trouvant bien sans doute, commença de germer. Une idée simple, une idée scandaleuse. D'accord, il faut récompenser les très bons élèves, mais pour quelle raison ceux que je vois ce soir monter un à un sur la scène sont-ils tellement ennuyeux? Premièrement parce qu'ils se ressemblent tous. Deuxièmement parce qu'ils acceptent, sans protester, les matières au programme. Pourquoi ne pas couronner d'autres enfants, des talents cachés, des passionnés qui explorent sans relâche, qui ne supportent que la liberté, que les devoirs qu'ils se donnent eux-mêmes? D'abord, nous donnerons à chacun d'entre eux un grand prix de la Passion. Et ensuite... La suite est un secret. "

Mon avis :
Cette histoire est dans le même ton que "La grammaire est une chanson douce". Je ne pensais pas relire cet auteur si tôt mais étant malade lorsque je l'ai lu, c'était la lecture parfaite qu'il me fallait : pas besoin d'une grande concentration, puis surtout une lecture très agréable.

Comme il est écrit ci-dessus dans la présentaion de l'éditeur, le président a voulu recompenser les élèves qui n'ont pas de bonnes notes mais qui ont une passion, qui font les devoirs qu'ils se donnent à eux même.
Alors commence "l'aventure" pour sept enfants, choisis sur cinquante, sur île completement déserte accompagné de Mme MacLennan (directrice de l'île) , et de Sir Alex (ncien entraineur de foot). Le début du projet ne se passera surement pas comme le souhaitait le président. Apres tout une passion ca peut isoler selon ce que c'est.
" - Une passion isole. Isole de tout, des autres, de la vie, isole du reste du monde tout autant que la mer."
Jusqu'au jour où une tempête est survenue. Là, nos jeunes passionés se sereront les coudes et créeront un projet tous ensemble.
Erik Orsenna nous emmene une fois de plus dans le monde des enfants, avec de belles expressions pour décrire certaines situations -un petit coté poétique.
Roman que j'ai beaucoup aimé pour son évasion, de m'avoir fait rêver et sourire. Un roman que je relirais avec plaisir. De plus le roman s'accompagne avec de belles illustrations de Santiago Morilla.

Pour en lire des extraits c'est ici
 
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